Basil, détective privé

Synopsis

En cette nuit de l'année 1897, Londres va connaître un événement dramatique. Mr Flaversham, génial inventeur, célèbre l'anniversaire de sa fille la petite Olivia. Mais la fête est perturbée par une horrible créature qui enlève le papa de la petite souris. Le Docteur David Q. Dawson, médecin militaire de retour d'Afghanistan, se souvient de sa rencontre avec la petite fille en sanglots qui voulait se rendre à Baker Street, chez le célèbre Basil, détective...


Critique subjective

La maison Disney en feu

Dans les annèes 80 Disney est dans le creux de la vague. Il tente de renouveler son image, de gérer son passé et d’aller de l’avant. Les concepteurs tentent de chercher d’autres figures emblématiques pour les propulser héros de la maison Disney en feu. Basil est de cette race. Disney ne cherche pas forcément à innover mais plutôt à adapter des succès littéraires pour enfant comme il l’a déjà fait avec les contes européens (Blanche neige, Cendrillon, etc…). Ici, il adapte un livre pour enfants qui a connu un certain succès « Basil de Baker Street ».


Basil Holmes

Basil est une version souris de Sherlock Holmes dont il partage l’adresse (221 baker street) et le talent. La réalisation et le développement de ce dessin animé a demandé quatre ans au concepteur car nous sommes encore ici dans l’animation traditionnelle avec un coût phénoménal pour les producteurs. Il faut avouer que la vision d’un monde où coexistent un monde des souris et un monde des hommes est assez réjouissante. Basil est un personnage intéressant et le méchant est très réussi. La voix anglaise et le choix de Vincent Price pour le doublage donne plus d’ampleur au personnage, plus de noirceur aussi. L’intelligence et l’altruisme sont les messages de ce dessin animé. Long métrage innovant s’il en est dans l’univers Disney puisque c’est la première fois que des images de synthèse seront utilisés pour la bataille finale entre Basil et Rattigan au sommet de Big Ben.


Un dernier mot

Basil est un personnage sympathique et le dessin animé dégage une bonne humeur communicative.

Les 10 premières minutes montrent toute la souffrance du master : tache , rayure, poussière. Bref THX oblige , on aurait aimé une copie impeccable. Ensuite les taches disparaissent mais il reste du moirage et d’artefact de compression sur les gris et les marrons des manteaux. On a jamais vu l’image de Basil aussi belle tout de même . THX oblige.

4 pistes nous sont proposées : Dolby Digital en français et en anglais, DTS en français et 2.0 en Neerlandais. Les pistes Dolby Digital sont semblables en terme de répartition et de gestion des voix, la piste française mettant toutefois les voix un peu trop en avant. Le doublage français est très bon mais la piste anglaise offre une diversité d’accent et le grand Vincent Price apporte une voix d’outre tombe à Rattigan. Lorsque l’on passe d’une piste à l’autre, on est surpris du volume sonore de la piste DTS, qui une fois de plus à été mixé simplement 2 ou 3 Db de plus que sa consoeur DD. On remarquera une gestion parfaite des voix et un mixage à l’ancienne : centrale prédominante, bonne répartition frontale et surround s’activant pour donner de l’air à la musique et de l’ampleur, le caisson ne se mettant en route que pour marteler les coups de pattes des chats éléphantesque par rapport aux souris. Là aussi, THX et DTS auraient du faire bon ménage et nous concocter une piste de derrière les fagots.Tant qu’à faire un remixage, autant qu’il soit performant , non ?

Menu et interactivité

Les menus sont étranges : un peu de musique, on fait bouger 3 feuilles et les yeux de la souris et hop. Là aussi, nous sommes en droit d’être exigeant et à force d’essayer de faire chip et pas cher, on est en droit d’attendre mieux de la maison Disney.


Bonus

Karaoké : le génie du mal (1’36)  :  Chantez en cœur la chanson de Rattigan, cela vous permettra d’animer vos soirèes entre amis. Succés garantie.


Making of d'époque avec Roy Disney et Glen Keane (7’54): Cette featurette parfaitement mise en scène mais à l’image deplorable nous montre des images de al conception, du doublage. Court mais intéressant.




Courts métrage d'animation :

'Nettoyeurs de pendules' (8’10): C’est toujours avec plaisir que l’on retrouve ces vieux dessins animés de Mickey avec ses amis Pluto et Donald pus gaffeurs que jamais. Notez que l’on peut même écouter ces courts métrages en français, en anglais et en néerlandais. Bravo.




'Le crime ne paie pas' (7’41) : intitulé Le crime de Donald, ce dessin animé ravira petit et grand. Même choix de langue que le précédent. Très bonne initiative.




 

Galerie d'images : l'album de Basil : Sous forme d’un album de photo, un choix d’iumage nous est proposé. Il suffit alors de cliquer dessus pour les agrandir




Un dernier mot sur les bonus

Peu de bonus mais ils sont tous intéressant et offre une petite plus value à cette édition.