Cette année est pleine de changement pour les médecins de Seattle Grace qui reviennent pour le plus grand challenge de leur vie. Le crash de l’avion qui a coûté la vie à Lexie Grey, laisse une ambiance pesante dans les couloirs de l’hôpital, et les chirurgiens luttent chacun à leur manière au milieu du chaos. Alors que Meredith reprend ses habitudes dans les salles d’opération, elle prend conscience que Derek pourrait ne plus opérer ce qui l’oblige à se concentrer sur autre chose que la chirurgie. A la suite du crash, Arizona et Callie font face à de nombreuses difficultés. Et alors que Mark se bat pour rester en vie, April fait son grand retour au Seattle Grace et Cristina tente de se faire une place parmi les médecins de l’hôpital.
Succès surprise de l’année 2005, « Grey’s anatomy » a suivit son petit bonhomme de chemin pendant huit saisons. Et entame donc une neuvième saison en prenant la suite d’un crash d’avion censé remettre en route toute l’énergie des premières saisons. Mais souvent comparé à « Urgences », « Grey’s Anatomy » n’en a, en tout cas pas l’énergie, et les aventures sentimentales des protagonistes commencent à subir l’érosion des années, à plus forte raison lorsque les piliers commencent à déserter. Il y eut T.R. Knight (Georges O’Malley) à la fin de la saison 5 puis Katherine Heigl (Isobel « Izzie » Stevens) la saison suivante, sans que rien ne semble vouloir réellement changer.
Et c’est bien le problème de cette neuvième saison, qui prend la suite du crash, où chacun se remet comme il le peut des séquelles de ce crash d’avion qui voit donc le personnage de Lixie disparaître et entraîner encore un peu plus les spectateurs vers le fond de la déprime avec des intrigues sentimentales qui n’en finissent pas de s’éterniser à grands renforts de faux rebondissements, des événements qui n’en sont pas.
Et pour cette neuvième saison, la sauce à beaucoup de mal à prendre, on a même tendance à bailler dès les premiers épisodes, tant le ton est lent et sombre. Même les facéties d’April, tentant de s’imposer face à des collègues pas forcément enclins à la laisser faire, paraissent bien fade par rapport à ce qu’ils auraient pu faire. Et c’est bien là tout le problème de cette neuvième saison que d’accumuler les longueurs, notamment autour des séquelles de l’accident, qui vont rendre infirme l’un des personnages ou encore l’épisode dans lequel le Dr Bailey se marie qui n’en finit plus de se répendre en guimauve. On en prend pour 22 épisodes d’intrigues resucées, de personnages en perte totale d’évolution et d’un renouvellement qui semble parfois prendre le dessus avec quelques épisodes remarquables, mais qui sont noyés par une tonne de mièvrerie étalée du début à la fin.
En conclusion, si la fin de la précédente saison laissait espérer un possible changement de direction, il n’en n’est rien, la saison 9 de « Grey’s Anatomy » garde toujours autant un ton sombre et lancinant saupoudré de bons sentiments et de morales en cascades qui deviennent vite épuisants. Dommage !
Dans chaque saison, un comédien est mis en avant. Pour cette neuvième saison, il s’agit de James Pickens Jr (Dr Webber). Amateur de chevaux, le comédien s’adonne au sport de Rodéo avec une passion qui transpire en chacun de ses mots.
Ensuite « L’amputation d’Arizona » est un documentaire qui revient sur le cas des personnes amputées d’un membre : Le traumatisme que cela représente, les conséquences et les séquelles physiques que cela provoque. Tout cela pour nous expliquer les inspirations de l’épisode concerné et les constructions du personnage après ce trauma.
Et bien sûr les scènes coupées et le bêtisier.