The Wild

Genre
Pays
USA (2005)
Date de sortie
jeudi 26 octobre 2006
Durée
78 Min
Réalisateur
Producteurs
Clint Goldman et Beau Flynn
Scénaristes
Ed Decter, John Strauss, Mark Gibson et Philip Halprin
Compositeur
Alan Silvestri
Format
Dvd 9
Langues
PCM
Label
SS.Titres Film
SS.Titres Bonus
SS.Titres Commentaire
Polonais
Oui
Oui
Non
Néérlandais
Oui
Oui
Non
Français
Oui
Oui
Non
Anglais
Oui
Oui
Non
Le Film
Critique de Emmanuel Galais
Editeur
Edition
Standard
Label
Zone
2
Durée Film
78 min
Nb Dvd
1


Au zoo de New York, après la fermeture, quand les humains sont partis, les animaux peuvent enfin vivre leur vie… Sous le regard bienveillant du lion Samson, ils se promènent, s’éclatent et font la fête. Lors d’une partie de « Tortue-Curling », Ryan, le fils de Samson, est malencontreusement éjecté hors du zoo. Pour le sauver, une seule solution : Organiser d’urgence une expédition de secours vers l’extérieur, dans ce monde aussi étrange qu’inconnu… C’est ainsi que Samson le Lion, Benny l’écureuil névrosé, Larry l’anaconda bêta, Bridget l’élégante girafe et Nigel le koala qui ne supporte plus qu’on le trouve mignon, se lance dans l’aventure.

Alors voilà, quoi de neuf au royaume Disney ? Et bien finalement pas grand-chose semble-t-il ! Car pour parler de « The Wild », il faudrait commencer par dire : « Prenez une cuillère à soupe de « Madagascar » (Eric Darnell et Tom McGrath, 05) puis une autre du « Roi Lion » (Roger Allers et Rob Minkoff, 94), ajoutez une pincée de « J’essaie d’être dans le coup », une autre de musique tendance, mélangez et vous obtiendrez « The Wild », un dessin animé, techniquement incroyable, mais totalement vide de substance et de créativité.

Commençons donc par les bonnes choses. « The Wild », se démarque de toutes les productions de films d’animations en 3D, par la qualité sans précédent de ses graphismes.Des personnages d’un réalisme incroyable. Le lion, le koala, le lionceau, tous les personnages semblent sorti d’un magasin de peluches. Leurs poils (Samson le lion possède plus de 6 millions de poils qui ont été calculés individuellement pas ordinateur), leurs morphologies, tout y est d’un réalisme saisissant, au point que l’on aurait envie de les caresser et de les tenir contre soi. Associé aux décors, l’ensemble est d’une beauté incroyable.

La musique, fait aussi partie des bonnes nouvelles. Composée par Alan Silvestri, à qui l’on doit entre autre les bandes originales de « Lilo et Stich, 02, », « Bodyguard, 92 » ou encore « Retour vers le futur, 85», elle a l’intelligence de renforcer les ambiances et les textures du film rendant ainsi la narration plus fluide. Mais afin de toucher le cœur des grands et des petits, les réalisateurs ont intégré aussi des morceaux d’artistes aussi divers et variés que Eric Idle (Monthy Pyhton, La vie de Brian, 78), Lifehouse ou encore Coldplay. L’ensemble se mariant allègrement avec l’histoire.

Pour les bonnes nouvelles, nous allons arrêter ici ! Ainsi donc, il est bon de répéter à qui veut l’entendre : « Une prouesse technique, si réussit soit elle, ne suffira jamais à cacher un vide totale de substance. » Car il faut malheureusement le dire, c’est le cas de « The Wild ». Le dessin animé, consciemment ou inconsciemment, lorgne constamment du côté de Madagascar, avec des personnages évoluant dans le même contexte et connaissant les mêmes névroses. Mais bien sur pour se démarquer, rien de tel qu’un petit retour aux sources avec une relation  père/fils entièrement calqué sur « Le Roi Lion ». Ces inspirations jamais assumées finissent par désintéresser totalement le spectateur.

 Soucieux de paraître dans le coup, d’être plus proche des tendances, les scénaristes à qui l’on doit notamment les scénarios de « Super Noel 2 et 3 » (Ceci expliquerait il cela ?), infligent aux personnages, un langage citadin particulièrement de mauvais goût. Rendant particulièrement pénible l’ensemble. Le tout, vidé de logique et de surprises scénaristiques, ne peuvent qu’atterré le plus ouvert des spectateurs.

En conclusion, un désastre scénaristique, un désert créatif total, que même une incroyable et superbe stylisation, n’arrive pas à faire oublier.
L'image
Couleurs
Définition
Compression
Format Vidéo
16/9 anamorphique couleur
Format Cinéma
1.78:1


Bien évidemment, l’image est superbe et met parfaitement en valeur la prouesse technique du dessin animé. Les contrastes sont saisissants et la voluptuosité des fourrures et des plumes est d’une beauté rare. Et cela vaut bien une bonne note.

Le Son
Langue
Type
Format
Spatialisation
Dynamique
Surround
Anglais
5.1
Français
5.1
Néérlandais
5.1
Polonais
5.1


Une piste 5.1, parfaitement efficace et s’associant merveilleusement aux ambiances nécessaires au film. Très peu d’inégalités entre les dialogues et les musiques, et un très bon rapport entre musiques d’ambiances et musiques de complément. Comme à chaque fois chez Disney, le Dvd est de très grande qualité.

Les Bonus
Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée
15 min
Boitier
Amaray


Juste ce qu’il faut pour compléter l’ensemble : 5 scènes coupées, le clip de la chanson « Real Wild Child » par Everlife, et un petit Making Of de 6’. Même si c’est peu, c’est quand même agréable et on peut le considérer comme un « Plus produit ».
Bonus
Livret
Bande annonce
Biographies
Making of
Documentaire
Interviews
Com. audio
Scènes sup
Fin alternative
Galerie de photos
Story board
Multi-angle
Liens internet
Interface Rom
Jeux intéractifs
Filmographies
Clips vidéo
Bêtisier
Bonus Cachés
Court Metrage