Le fils du chien du père Noël rêve de devenir un chien normal. Mais ce rêve risque de mettre la fête préférée des enfants en péril, lorsque Santa Puppie décide de rencontrer « Patapouf », l’un des cinq copains qui vient de décrocher la tête de liste des chiots les moins sage de l’année.
Alors après : « Les copains dans l’espace », les studios Disney reviennent avec une nouvelle aventure des petits chiots Golden Retriever. Mais cette fois-ci, fêtes de fin d’année obligent, ils devront unir leurs efforts pour sauver Noël, à grand renfort de déjà vu et de répliques plus clichés et baveuses les unes que les autres.
Car il faut bien être reconnaissant d’une chose, la firme a bien compris que les petits chiots font de l’audience et qu’en les mettant en scène le « Jackpot », est quasi assuré. Et si dans l’ensemble l’histoire n’a rien de catastrophique, et que la prouesse technique est à saluer, il faut bien reconnaître que les dialogues sont aussi lourds qu’une raclette le soir après une choucroute. Les répliques pleines de morales faciles fusent à tous les plans. Au point qu’on en aurait presque la nausée. Comme ce petit chien affamé qui trouve un steak et qui remercie le seigneur, sans parler de Santa Puppie qui ne cesse de nous infliger des phrases du genre : « Noël, c’est plus que des cadeaux c’est aussi un état d’esprit … », et cela à pratiquement chaque plan le film recèle de cette morale dégoulinante à l’excès. Il en va de même pour la distribution.
A commencer par Christopher Lloyd (Retour vers le futur), qui signe certainement, ici, la pire composition de sa carrière. Jamais crédible, jamais juste, pas même lorsqu’il doit jouer le méchant. Mais la palme revient au doublage français des chiots, qui doit avoir été ramassé dans les bas-fonds des clubs amateurs de secondes zones. Avec des répliques lues sans aucune nuance de ton, même des enfants de classe de CE1 font mieux. Chaque dialogue des chiots est une véritable souffrance, on se demande même comment le studio a pu permettre un tel naufrage !
Et pourtant, il serait injuste de ne pas dire, que parfois on se laisse embarquer, qu’on oublie la mièvrerie gluante des dialogues, on pardonne presque même le manque de justesse des doublages. Peut-être parce qu’on reste de grands enfants aux approches des fêtes de Noël, c’est d’ailleurs sûrement cela la magie de Noël.
Ou peut-être parce que « Les copains dans l’espace » était tellement mauvais que celui là semble à peu près regardable. Espérons simplement que l’on n’aura pas le droit aux « Copains sauvent les cloches ».