Lost Saison 6

Genre
Pays
USA (2009)
Date de sortie
mercredi 6 octobre 2010
Durée
999 Min
Producteurs
J.J. Abrams et Damon Lindelof
Scénaristes
Divers
Compositeur
J.J. Abrams
Format
Dvd 9
Langues
PCM
Label
SS.Titres Film
SS.Titres Bonus
SS.Titres Commentaire
Anglais
Oui
Oui
Oui
Français
Oui
Oui
Oui
Le Film
Critique de Emmanuel Galais
Editeur
Edition
Standard
Label
Zone
2
Durée Film
999 min
Nb Dvd
5

Les naufragés de Lost se retrouvent pour la dernière fois sur leur île, pas si déserte enfin, pour une saison où tous les secrets seront révélés.

Et justement, je serais tenté de dire « Livrez nous ces secrets, car on en peut plus ! » et surtout on n’y comprend plus rien. Car il faut il faut bien le dire, pendant les cinq premières saisons, les scénaristes ont multiplié les fausses pistes et les rebondissements, au point que les spectateurs occasionnels, amateurs des premières saisons et naufragés des dernières, se retrouve d’un coup complètement perdus, avec des personnages censés être morts, mais qui sont vivants quand même, une ile déserte  qui ne l’est pas tant que ça et des phénomènes liés à l’espace temps, voilà de quoi en dérouter plus d’un.

Et le moins que l’on puisse dire c’est que les premiers épisodes de cette sixième saison de « Lost » ne font rien pour arranger les choses, d’autant que les scénaristes semblent avoir eu l’envie de faire revenir tous les protagonistes de la première heure, brouillant encore une peu plus les pistes. Et c’est certainement tout le défaut de cet ultime voyage sur l’île des naufragés : On n’y comprend pas grand-chose.

Pourtant ce n’est pas faute d’essayer, d’autant que la production nous offre dans les bonus une remise à niveau express pour y voir un peu plus clair, mais le constat est implacable : il faut se faire violence pour réellement plonger dans les aventures, et attendre le quatrième ou cinquième épisode avant de replonger totalement, dans les aventures de Jack Sheppard, Sawyer et autres Locke, dont le personnage ne cesse d’entretenir le trouble au début de cette nouvelle saison. Pour autant, la question que l’on peut évidemment se poser c’est : « Est-ce que cette ultime saison est à la hauteur de l’attente ? ».

Forcément la réponse est « Oui », puisque le dernier épisode, même s’il suscite le débat sur les forums n’en demeure pas moins parfaitement réussit et donne des réponses à l’image de la série, à la fois évidentes et mystérieuses, sans jamais oublier l’aspect mystique que les scénaristes, tout au long des saisons précédentes avait su mettre en place de manière efficace. Cette sixième saison enfonce le clou d’une mythologie de l’île qui fut créée de toute pièce par les créateurs, et même si parfois (hommages obligent) le retour de personnages morts précédemment vient particulièrement semer le trouble, la série garde son efficacité troublante habituelle.

Le mystère s’épaissit au départ pour mieux se dissiper avec flamboyance à la fin de la saison. « Lost » s’offre une conclusion de choix qui, sans être totalement convaincante, a le mérite de clore six années d’errance des personnages, avec de nouvelles révélations sur ce voyage qui les a mené tout droit vers l’enfer de l’île. Et c’est peut-être là que le bas blesse, car, au final les scénaristes font fi des cohérences et l’on apprend petit à petit que des personnages qui semblaient ne pas se connaitre avaient finit par se croiser et ainsi de suite. Ce manque de continuité sur l’ensemble ne vient que rajouter un peu plus de difficulté au néophyte (ou du moins à l’infidèle, qui avait lâché au bout de quelques saisons et qui revient juste pour la conclusion) pour comprendre les tenants et les aboutissants. En effet, cette sixième saison s’adresse essentiellement aux accros de la série. Pour mieux prendre goût à la fête, il faut en avoir usé tous les épisodes précédents.

En conclusion, pour profiter pleinement de cette ultime saison de la série « Lost », mieux vaut ne pas avoir lâché en cours de route, car les rebondissements sont foisons, et l’on se perd très vite dans cette multitude de personnages. Si le final semble plus ou moins à la hauteur de l’évènement, il faut avoir été spectateur assidu pour en saisir toutes les nuances. Un avis « mi-figue, mi-raisin » donc, sur cette ultime saison, qui voit s’achever l’une des sagas les plus marquante de ces dix dernières années.

L'image
Couleurs
Définition
Compression
Format Vidéo
16/9 anamorphique couleur
Format Cinéma
1.78:1
Une image légèrement granuleuse qui vient en rajouter au soin apporté par les concepteurs à la série. Ici, les couleurs sont parfaitement dosées et donnent ainsi à la série sa texture particulière. Les lumières sont parfaitement mis en valeur par des contrastes bien pesés qui donnent ainsi une véritable profondeur à l’ensemble.

Le Son
Langue
Type
Format
Spatialisation
Dynamique
Surround
Français
5.1
Anglais
5.1
Une piste 5.1 pour mieux profiter de l’atmosphère sonore de la série. Les canaux sont parfaitement équilibrés et l’on plonge très vite dans le cœur du sujet. La spatialisation est remarquable et la dynamique ne se fait pas prier pour s’imposer quand le besoin s’en fait sentir.

Les Bonus
Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée
45 min
Boitier
Amaray
Côté bonus, c’est un peu la déception, car si l’accent est mis sur l’épisode final avec un documentaire qui se veut une analyse intéressante de ce dernier opus, les reste des bonus laisse un peu sur sa fin comme les commentaires audio qui manquent d’originalité ou le making qui laisse toujours un arrière goût de marketing plutôt que d’explication de texte. Enfin le bêtisier et un bonus caché à découvrir. A noter une remise à niveau express qui ne fait que rajouter de la brume sur l’ensemble des intrigues.
Bonus
Livret
Bande annonce
Biographies
Making of
Documentaire
Interviews
Com. audio
Scènes sup
Fin alternative
Galerie de photos
Story board
Multi-angle
Liens internet
Interface Rom
Jeux intéractifs
Filmographies
Clips vidéo
Bêtisier
Bonus Cachés
Court Metrage