Je reste!

L'histoire

Marie-Dominique et Bertrand forment un couple uni. En apparence seulement. Bertrand, responsable de chantiers internationaux, passe son temps dans les avions et, à ses heures perdues, se consacre à son sport favori : le cyclisme. Véritable maniaque, il ne tolère aucun changement dans ses habitudes. Marie-Dominique, elle, accède à toutes les requêtes de son mari, s'occupant de l'éducation de leur fils, quitte à réfréner ses propres envies et aspirations, mais le ras-le-bol se fait sentir. C'est alors qu'elle fait la rencontre d'Antoine, un écrivain, passionné de cinéma et d'art comme elle, et qui va l'entraîner dans le tourbillon d'une passion amoureuse. Marie-Dominique décide de quitter son mari et de s'épanouir. Mais c'est sans compter sur Bertrand qui voit la situation d'un tout autre oeil et choisit de s'imposer auprès de sa femme et de ne pas la laisser partir si facilement.

 

Critique subjective

 

Pour son neuvième film, Diane Kurys, retrouve le genre de la comédie, sur un scénario de Florence Quentin (La vie est un long fleuve tranquille, Tatie Danielle, Le bonheur est dans le pré). L'histoire, c'est celle d'une séparation, de l'émancipation d'une femme jusqu'alors soumise à un mari capricieux, ignoble, un petit dictateur au sein du couple. Elle, c'est Sophie Marceau, lui, c'est Vincent Perez, qui reforment à l'écran le couple de "Fanfan". Comme dans tout vaudeville, il faut un amant. C'est Charles Berling qui s'y colle. C'est avec cette extraordinaire distribution que le film se lance. Nos trois acteurs y prennent visiblement un plaisir non dissimulé. Vincent Perez en fait des tonnes, et excelle dans le genre comique. Sophie Marceau est parfaite dans ce rôle de mère de famille.

 

Cette première partie démarre plutôt bien, avec des situations cocasses, des répliques qui font mouche, un personnage, celui du mari, haut en couleurs, des idées originales, comme cette mise en abyme, lorsque Antoine l'écrivain, se sert de la propre histoire du trio amoureux pour écrire un scénario. Mais au fur et à mesure que l'histoire progresse, commencent à apparaître les faiblesses du scénario. L'amant reste trop en retrait, l'ensemble finit par manquer de relief, jusqu'à une fin qui laisse réellement sur notre faim… Dommage, Diane Kurys avait pourtant déjà réalisé quelques bijoux. "Je reste" ne restera pas dans les annales.

Une très belle image, aux couleurs très réalistes, parfaitement définie, issue d'un master sans aucun défaut. Quelques petits soucis de compression dans les arrières plans mais qui se font rapidement oublier.

L'unique piste sonore est en DD5.1. Le son est très clair et sans aucun défaut. Malheureusement, la quasi-totalité de la bande son se concentre sur l'enceinte centrale, et s'élargit de temps en temps au rythme de la musique du film. Les effets arrières sont eux, presque inexistants.

Le DVD nous offre un menu de présentation des suppléments sympathique, en DD 5.1, avec un son aux effets tournants. Une petite animation, où un cycliste en fil de fer tourne à l'écran et se déplace d'enceinte à enceinte. Au menu:

 

Le making of (22mn25)

Un reportage sympathique réalisé sur le tournage, agrémenté d'interviews des protagonistes.

 

Les scènes coupées

Quelques scènes ayant disparu de la version finale du film, sont présentées dans cette section, sans aucune explication. Sans intérêt particulier, on y découvre notamment une version très longue de la scène d'habillage.

 

La bande annonce