Le Film
Critique de Jean-Luc Richter
Editeur
Edition
Standard
Label
Zone
2
Durée Film
105 min
Nb Dvd
1
L'histoire
Le sergent John M. Stryker (John Wayne) est un officier du célèbre corps des « Marines ». Il est connu pour sa rudesse et doit remplir la lourde tâche d’entraîner de nouvelles recrues pour les combats à venir dans le pacifique. Ses jeunes soldats ne l’aiment pas, en particulier Conway (John Agar), le fils de l’ancien co-équipier de Stryker, mort au combat. Ce dernier fait également un complexe d’infériorité par rapport à son père.
Non content de devoir gérer de difficiles rapports humains, Stryker devra également diriger son équipe au combat. La première véritable mission qui leur est confiée les emmène sur l’atoll de Tarawa. C’est l’occasion pour ces « bleu » de découvrir la sanglante tactique des Japonais : s’enterrer dans tous les trous possibles pour surgir au moment où ils peuvent faire le plus de victimes.
Autour du film
La bataille d’Iwo Jima fut l’une des plus sanglante de la seconde guerre mondiale. L’île volcanique d’Iwo Jima se trouve à prés de 1000 km de Tokyo et était, en janvier 1945, un site stratégique dont l’armée américaine devait absolument s’emparer. En effet, afin de pouvoir bombarder le Japon, les américains avaient besoin d’un aéroport situé à porté de ce pays pour faire décoller les chasseurs d’escorte.
L’armée Japonaise avait parfaitement compris cet enjeu stratégique et avait fortement fortifié l’île en creusant prés de 1500 salles dans la roche volcanique. Plus de 20 kilomètre de galeries souterraines reliaient ces salles entre elles. Le General Kuribayashi, responsable de la défense de l’île, avait déterminé la stratégie suicidaire des japonais : tuer au moins 10 américains pour chaque soldat nippon.
Le 19 février 1945, les divisions terrestres de Marins débarquent sur l’île après 72h de bombardement. Le 28ème régiment de la 5ème division de Marins avait reçu l’ordre de capturer le Mont Suribachi. L’objectif fut atteint le 23 février, au prix de lourdes pertes américaines et japonaises. L’image de la levée de ce drapeau est restée célèbre car elle fut prise en photo par Joe Rosenthal qui obtint avec elle un prix Pulitzer. Un monument à la gloire de cette victoire a été érigé à Washington D.C.
Le réalisateur du film, Allan Dwan, obtint l’aide de l’armée américaine pour la réalisation de ce film, ce qui lui permit d’inclure de nombreuses images de la véritable bataille pour renforcer le réalisme de l’ensemble.
Critique subjective
Ce classique des films de guerre est assez bien mené. Le réalisateur parvient à nous attacher à ces soldats et à leurs faiblesses humaines. L’intégration des images historiques est assez bien réalisée, en partie grâce à la piètre qualité de l’image (les images d'archives étant elle-même de mauvaise qualité !). Malheureusement, le réalisateur insiste bien trop sur l’aspect « patriotique » des choses et on a souvent l’impression d’être devant un véritable film de propagande. Les japonais ne sont montrés que comme des sauvages d’une cruauté inouïe. Ce parti pris est pénible et parfois franchement insupportable, surtout qu’il n’y a pas ici d’effets spéciaux spectaculaires, façon « Independance Day » pour faire passer la pillule de la propagande. « Iwo Jima » reste tout de même un bon film de John Wayne, qui plaira à tous les fans de cet acteur.
L'image
Couleurs
Définition
Compression
Format Vidéo
4/3 n&b
Format Cinéma
1.33:1
Le film est présenté en noir et blanc et l’indication trompeuse « Plein Ecran » sur la jaquette, indique en fait une image en 4 : 3. Le transfert numérique est de qualité médiocre. Certaines images sont bien contrastées, mais de nombreuses scènes sont recouvertes d’un voile qui rend l’image blafarde. La définition est également très variable d’une scène à l’autre. Les combats sont d’une qualité volontairement dégradée afin de pouvoir intégrer plus facilement les images d’archives de l’armée.
Langue
Type
Format
Spatialisation
Dynamique
Surround
Anglais
2.0
Français
2.0
Le DVD nous propose deux pistes sonores en Dolby Digital 2.0. Mono anglais et français. La piste française est assez bien doublée, mais les voix sont toutes sur le même plan. Le souffle est constant et la saturation dans les hautes fréquences rend l’ensemble nasillard et pénible. La piste originale, bien qu’enregistrée à un niveau sonore plus faible, bénéficie d’une meilleur dynamique et met davantage en avant les bruitages. Malheureusement, cette piste n’est pas non plus exempte de souffle et de craquements.
Les Bonus
Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée
0 min
Boitier
Amaray
Pour ce DVD, l’éditeur ne nous propose pas d’autre supplément que le chapitrage.
Bonus

Livret

Bande annonce

Biographies

Making of

Documentaire

Interviews
Com. audio

Scènes sup

Fin alternative

Galerie de photos

Story board

Multi-angle

Liens internet

Interface Rom

Jeux intéractifs

Filmographies

Clips vidéo

Bêtisier

Bonus Cachés

Court Metrage