In hell

Synopsis
Après avoir voulu rendre justice lui-même en abattant le meurtrier de sa femme, Kyle LeBlanc, un ingénieur américain travaillant à Moscou, est incarcéré à vie. Echouant dans une prison particulièrement dure, il se retrouve confronté à l’horreur d’un régime carcéral où corruption et brutalité règnent en maître. Contraint par les gardiens de participer à des combats à mort entre prisonniers, Kyle va se transformer en bête sauvage...
Un film très « téléfilm »
« In hell » n’est jamais sorti en salle en France. Le film a tout simplement été diffusé sur DVD pour la location. Dès la première minute, on remarque bien que le réalisateur a sûrement manqué de moyens. Cela se perçoit dans la forme de réalisation et dans le jeu des acteurs. Jean Claude est toujours aussi insipide dans ses attitudes face à la caméra. Lors des combats, le sang qui jailli des combattant est rouge vif. Bref c’est de la peinture à l'eau.
Des combats violents
Attention, les combats sont parfois très violents. Alors que JCVD se fait massacrer par un type, il se jette tout à coup sur lui pour lui mordre le coup jusqu'à ce que le sang gicle de partout. Atroce mais marrant.
Ringo Lam et JC Van Damme
Depuis le passage cultissime de JCVD à Loft Story, sa cote de popularité n’a pas cessé de baisser. Cependant, certains réalisateurs lui font toujours confiance car il reste un vivier de fans encore très important. C’est pourquoi Ringo Lam fait pour la troisième fois appel à JCVD pour un de ses films. Ringo Lam l’a déjà dirigé dans les très modestes films que sont « Risque Maximum » et « Replicant ».
Le Midnight Express du pauvre
Même si le scénario n’est pas vraiment identique, l’histoire ressemble beaucoup à « Midnight Express ». Evidemment, les deux films ne jouent pas non plus dans la même catégorie. « In Hell » contient sont lot de clichés. L’histoire se passe en Russie (la guerre froide est finie non ?) où un américain est méchamment envoyé en prison. Jusque la tout est normal, il a quand même abattu un type. JCVD, alias Kyle Leblanc, se retrouve alors au cœur de monstrueux trafics, de la mafia et subit son lot de brimades et de coups. Lorsque les gardiens vont décider d’organiser des combats ultra-violents, JCVD va user de toute sa panoplie pour se sortir de ce pétrin alors que bien évidemment il est seul contre le reste de la prison. Enfin presque car il a quelques copains. Là ou « Midnight Express » exposait des faits réels et graves, « In Hell » n’est que fiction.


En conclusion
« In Hell » est avant tout à réserver aux aficionados de monsieur Van Damme. Vous serez comblé. Pour les autres, mieux vaut se le réserver pour une cinquième partie de soirée (bien arrosée) durant les longues soirées d’hiver.

L’image souffre de quelques défauts. On notera un problème de grain et de définition sur les arrières plans. Sinon, les contrastes sont bien pensés lors des scènes de nuit.

Le film est absolument à voir en version originale. Le doublage français est assez exécrable et enlève pas mal de spontanéité aux dialogues. Techniquement, la piste DTS française est supérieure à sa consoeur (DD5.1). Il y a un tout petit peu plus de dynamisme.

Le making of (16 min)
Le tournage, les interviews de l’équipe du film, les effets spéciaux…vous saurez tout sur les coulisses du film.
Van Damme et Ringo Lam (9 min)
Une présentation concise du film par Christophe Champclaux.
Le contexte russe (17 min)
Interview de l’écrivain et du spécialiste de la Russie Pierre Lorrain. Le bonus le plus intéressant de toute la liste.
Matériel promotionnel
La galerie photos, les notes de production, et la bande annonce de « In Hell ».
La filmographie
La filmo. de Van Damme avec l’accès aux bandes annonces de « The Order, Replicant, Légionnaire et Le grand tournoi ». Un autre écran montre les filmographies du réalisateur et des autres acteurs.
Les bandes annonces