Le frère du guerrier

Genre
Pays
France (2001)
Date de sortie
mercredi 6 novembre 2002
Durée
108 Min
Réalisateur
Format
Dvd 9
Langues
PCM
Label
SS.Titres Film
SS.Titres Bonus
SS.Titres Commentaire
Français
Non
Non
Non
Le Film
Critique de R²
Editeur
Edition
Standard
Label
Zone
2
Durée Film
108 min
Nb Dvd
1
L'histoire se déroule au 13 ème siècle dans les Cévennes. Le film commence par une scène ou l'on apprend que Vincent Lindon est un mercenaire, chargé d'aller délivrer un homme d'une prison. Lors de cette dangereuse opération, son associé meurt, tué par un gardien.



Après ce court prologue, le film débute réellement avec le décès de la mère d'Arnaud Cantien (Guillaume Canet), guérisseuse, qui lui légua ses connaissances de la guérison par les plantes. Arnaud vit avec sa femme, Guillemette (Mélanie Doutey), ainsi qu'avec leurs deux enfants, perdu dans les montagnes.

Un jour, des bandits arrivent chez les Cantien pour faire soigner l'un des leurs. Arnaud obéit sans broncher en lui préparant une potion, mais soudain , en entendant les cris de sa femme qui travaillait dehors, il se saisit d'une serpette et tenta d'agresser l'un des bandits. Mais ceux-ci étant plus nombreux, calmèrent vite ses ardeurs et le ruèrent de coups.

Arnaud resta dans le coma trois jours. A son réveil, il avait perdu la parole ainsi que la mémoire. Elle décide alors d'engager un homme qui pourra retrouver le frère d'Arnaud, Thomas. Celui-ci réapparut un beau jour et tenta d'aider son frère sans succès.

Guillemette, ne sachant rien des remèdes de sa belle famille, va tenter de trouver des ouvrages qui pourraient lui enseigner ce savoir, pour pouvoir soigner son mari ainsi que les gens qui viennent la consulter.

Thomas et Guillemette partirent donc en quête d'un livre, mais ils se virent refuser la vente par toutes les abbayes, lieu où se trouvaient les livres à l'époque. Thomas décida donc d'en voler un. Les voilà tous deux près à repartir lorsque Guillemette reconnut un des hommes qui avait battu son mari. Thomas le prit donc en chasse et le tua.

De retour a la maison, une relation amoureuse va se lier entre Thomas et Guillemette qui se sent protéger avec son beau-frère depuis que Arnaud ne se rappelle plus de rien.

Lors d'une dispute entre les deux frères, Arnaud va s'enfuir chez un prêtre (François Berleand) ami de la famille et va subitement retrouver le mémoire.

Tout semblait  aller mieux dans la famille, jusqu'au jour où les bandits décidèrent de venger leur ami, tué précédemment par Thomas. La vengeance du coté d'Arnaud et des brigands se prépare…

Film pas très passionnant, assez plat, avec pratiquement pas d'action, basé sur la beauté des paysages, des décors, des costumes qui nous plongent dans l'univers médiéval dès le début du film. La magnificence des paysages et des décors contrastent clairement la laideur, la saleté, le délabrement des costumes des acteurs. Ce qui donne une force particulière au métrage. On peut quand même apprécier une belle prestation de Vincent Lindon ainsi que de François Berleand dans un très bon second rôle de prêtre protecteur. Les deux autres acteurs principaux n'ont pas beaucoup de relief, une Mélanie Doutey qui a du mal à faire passer des émotions alors qu'elle tient le rôle le plus propice a nous faire extérioriser nos sentiments, mais surtout un Guillaume Canet, qui je pense est égal a lui-même, qui ne risque pas de sur-jouer vu la faiblesse de sa prestation, sans parler de son texte quasiment inéxistant.

Un film mou qu'il faut supporter pendant près d'1h50, alors qu'il ne se passe pas grand chose, à part la scène d'ouverture et les cinq dernière minutes qui tentent de nous réveiller un peu.

La relation amoureuse qui nait entre Thomas et Guillemette pendant que Arnaud est amnésique, coulait évidemment de source, mais lorsque ce dernier retrouve la mémoire il n'y a aucune explication sur cette relation, tout redevient normal comme si rien ne s'était passé, ce qui démontre la simplicité du scénario en faveur de l'atmosphère, du climat du film.

En revanche, un film visuellement beau, avec une excellente photographie qui, vu que c'est un film tourné en extérieur, met en avant la nature grâce a des paysages magnifiques.

Peut-être que les fans de ce genre de films d'époque s'émerveilleront devant un tel récit, mais pour ma part cela reste un film sans matière, sans grand intérêt qui a au moins l'avantage de nous proposer des plans paysages exceptionnels
L'image
Couleurs
Définition
Compression
Format Vidéo
16/9 anamorphique couleur
Format Cinéma
2.35:1
L'image est vraiment parfaite, rien a redire, les couleurs ressortent a merveille, ce qui est important pour ce genre de film où les paysages sont omniprésents.
Pas de présence notable de grain, les contours sont nets, une galette vraiment parfaite de ce coté la (c'est déjà ça !!!).
Il n'y a donc pas d'hésitation, je met la note maximale qui n'est pas exagérée.

Le Son
Langue
Type
Format
Spatialisation
Dynamique
Surround
Français
5.1
Rien de réellement transcendant, une seule piste audio : du français en 5.1, qui reflète bien l'atmosphère générale du film, son plat, qui manque d'entrain. Ce qui peut s'expliquer aussi par le genre du film, pas d'action donc on ne peut pas avoir une piste a la Seigneur des anneaux !!!
On peut noter quand même des musiques magnifiques au ton médiéval qui nous aident à nous imprégner de l'ambiance de l'époque.

Les Bonus
Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée
90 min
Boitier
Amaray


Making-of :
Un making-of d'une heure, sans interview, sans réaction des protagonistes du film, juste juste quelques moments du tournage mis sur vidéo, comme si celui-ci était victime de quelques regards indiscrets.
On peut y voir un aspect assez technique du film, on y apprend le choix de certains plans, focales, profondeurs de champ. Ainsi que le choix des costumes, des décors.
On peut aussi apercevoir le réalisateur Pierre Jolivet en train de régler une scène de combat, où l'on devine l'exigence, la rigueur de ce dernier.
Ce qui est intéressant dans le making-of, c'est que l'on voit la difficulté qu'a Canet a bien jouer son rôle, malgré qu'il ne parle presque pas tout le long du film a cause de son amnésie. Le passage où il essaye de prendre une expression du visage, qu'il n'y arrive pas et qu'il demande une dernière chance, est vraiment risible !
On y voit aussi quelques moments drôles du tournages où les enfants sont difficilement gérables lorsqu'il faut se taire, ou bien quand il faut avoir l'air triste.
Quand même une assez bonne ambiance avec quelques facéties de François Berleand.

Scènes coupées :
Trois scènes vraiment inintéressantes qu'on ne regrettera pas de voir supprimées au montage.
Peut-être auraient-ils du en enlever d'avantage ?

Scènes du film, dessins et photos commentés
Tout est commenté par Yvonne Sassimot de Mesle et Emile Chigo, respectivement costumière et chef décorateur. Rien de spécial à dire, tout deux insistent bien évidemment sur leur apport au film et leurs différents choix. Interessant.

Bandes-annonces :
Elles partent avant même l'apparition du menu, comme souvent chez studio canal, c'est énervant.
 Mulholland drive
 Nous étions soldats
 Ali
Bonus
Livret
Bande annonce
Biographies
Making of
Documentaire
Interviews
Com. audio
Scènes sup
Fin alternative
Galerie de photos
Story board
Multi-angle
Liens internet
Interface Rom
Jeux intéractifs
Filmographies
Clips vidéo
Bêtisier
Bonus Cachés
Court Metrage