Zucchero : live At The Albert Hall

Genre
Pays
Italy (2004)
Date de sortie
mardi 26 octobre 2004
Durée
160 Min
Réalisateur
Producteurs
Zucchero et Fio Zanotti
Compositeur
Zucchero Fornaciari
Format
Dvd 9
Langues
PCM
Label
SS.Titres Film
SS.Titres Bonus
SS.Titres Commentaire
Anglais
Oui
Oui
Non
Espagnol
Oui
Oui
Non
Français
Oui
Oui
Non
Italien
Oui
Oui
Non
Néérlandais
Oui
Oui
Non
Portugais
Oui
Oui
Non
Le Film
Critique de Emmanuel Galais
Editeur
Edition
Standard
Label
Zone
2
Durée Film
160 min
Nb Dvd
1


Le problème en France, c’est que, lorsque l’on aime un artiste, on s’en détourne aussi rapidement que l’on change de chemise. Et c’est malheureusement le cas avec Zucchero Fornaciari, plus communément appelé : Zucchero.  Italien de sang, Guitariste passionné, bluesman de cœur et mélodiste de talent. Dans notre beau pays on se souvient bien évidement d’un duo lointain ( Senza una Dona) avec un certain Paul Young, chanteur Anglais dont on avait aussi aimé une chanson ( Come Back and stay), mais bon c’est bien loin tout ça. Mais par contre on connaît par cœur « Diavolo in me », grâce notamment à un certain Arthur, animateur pénible qui semble ne connaître que ce morceau de ce bon vieux Zucchero. Alors quoi ? Qu’est ce qu’il a bien pu faire d’autre de si intéressant ce bluesman Italien ?

 

Et bien pour répondre à nos questions, ce bon vieux Zucchero, nous a sorti une compil appelée « Zu & Co », présentant les duos qui ont parsemé sa carrière. Et elle fut impressionnante : Dans les années 80, il monte le Zucchero & The Randy Jackson band et sort un premier album suivi d’un live à Moscou, et en 1992 Zucchero apparaît réellement au monde entier, en sortant un album appelé Blues, avec lequel il restera à la tête des charts en Italie pendant un an, suivront un certain nombre d’album, dont l’excellentissime « Zucchero », album éponyme dans lequel on trouve le fameux duo « Senza una Donna » avec Paul Young, mais aussi un duo avec Eric Clapton et un avec Randy Crawford  (Aucun rapport avec Billy), et encore « Spirito di vino » en  95 dans lequel il y a le superbe « Cosi Celeste ». L’avant dernier opus du soulman Italien « Shake » apparu en 2001, comprenant un duo magistral avec John Lee Hooker. Voilà pour ce qui est du bonhomme.

Bon d’accord, mais quel rapport avec un Dvd ? Me direz vous ! Des Clips ? Que nenni, un live ? Oui, et là c’est grandiose !

Figurez vous que Zucchero s’ait offert le luxe d’un concert au Royal Albert Hall  de Londres le 6 Mai 2004. Et là, c’est miraculeux.

Devant un public  difficile à conquérir (la réputation du public Londonien se confirme à chaque plan), l’artiste démarre en douceur assis devant la batterie et entame ses premières notes dans une sérénité propre au blues. Et alors que le rideau fini de se retirer, on entend, comme une salutation des cieux, les notes d’une trompette, qui s’est éteinte, il y a déjà 13 ans. Et c’est sur l’écran que se matérialise le miracle. On voit Miles Davis apparaître. Et l’on comprend alors que le voyage, dans lequel nous emmène Zucchero, sera teinté de bonheur et de nostalgie. Arrive le premier invité Mousse T. pour une morceaux endiablé (il grande Baboomba), puis s’ensuivent des invités, tous plus surprenants les uns que les autres,  Irène Fornaciari, Jenny Bae, Tina Arèna, Fher du groupe Manà. A ce moment du concert, on est en train, sans le savoir, de pénétrer dans la magie et l’essence même du blues, la nostalgie (Grâce à un Italien, c’est encore plus amusant). La voix de John Lee Hooker  s’élève soudainement pour un duo qui nous enveloppe de sa douceur et nous laisse flotter dans les notes de cette union de deux artistes si éloignés et pourtant si proches. Et là à l’identique des shows à l’américaine, le spectacle prend forme à embraser la salle. Cela commence par l’arrivée de Mr Paul Young, qui nous prouve une fois de plus qu’il y a une vie après l’oubli, car dès les premières sonorités de sa voix, le public adhère et s’unit à la communion des artistes, puis s’enflamme doucement avec Dolores O’riordan  ( Cranberries), l’incroyable et unique Solomon Burke s’allie à Zucchero pour un « Diavolo in me » hallucinant ( C’est Arthur qui va être content), puis le très propre Ronan Keating nous offre une superbe version de « Il Volo ». Mais la magie se transforme subitement en miracle, avec l’arrivée de Cheb Mami,  dont la voix est définitivement un présent des anges, et qui permet à Zucchero de flirter avec les cieux dans un « Cosi Celeste » ahurissant. Et l’artiste Italien restera dans sa voûte étoilée en étant accompagné successivement de Brian May (Queen), d’Eric Clapton et en dernier de Luciano Pavarotti pour une « Miserere » éblouissant. Le public est transporté, le feu est électrique, et il ne faudra qu’un tombé de rideau pour l’éteindre. Zucchero nous prouve par ce show, qu’il est un artiste, définitivement, de référence dans l’univers du blues, et que sa musique touche autant les hommes que les anges.  Alors, si vous ne connaissez pas Zucchero, ce spectacle est le meilleur moyen de le découvrir, et si vous le connaissez, il est Le Dvd à posséder absolument
L'image
Couleurs
Définition
Compression
Format Vidéo
16/9 anamorphique couleur
Format Cinéma
1.85:1
Une image nette, mais l'eclairage mauve ou rose de certaines chansons, semble parfois instable. Malgré tout, un très bon rendu.

Le Son
Langue
Type
Format
Spatialisation
Dynamique
Surround
Anglais
5.1
Anglais
2.0
Anglais
5.1
Trois possibilités vous sont offertes : Une piste 2.0, si vous avez le minimum en matériel, vous prive de la spatialisation. Un 5.1, qui vous permet de profiter pleinement de votre installation avec une spatialisation parfaite et une acoustique correcte. Mais le bonheur vient évidement de la piste DTS 5.1, qui vous plonge dans le public et rend une acoustique parfaite, voir même saisissante comme sur le duo avec Miles Davis.

Les Bonus
Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée
45 min
Boitier
Amaray avec fourreau cartonné


Les bonus, ne sont pas non plus sans surprise, on trouve tout d’abord ce qui est en sorte le making off du concert, et qui nous explique les raisons de ce spectacle et le choix du lieu. On y pénètre ainsi l’univers de l’artiste et cela offre une nouvelle dimension de sa musique. Les artistes se succèdent pour donner leurs impressions sur cette artiste hors du commun. On y voit, entre autre, certaines répétitions, ce qui ne manque, bien évidement, pas d’intérêt. Ensuite une série de photos retraçant les moments importants du concert. Mais le plus intéressant reste le making off de l’album « Zu & Co » qui, en fait, retrace la carrière du chanteur, et l’histoire de ces rencontres qui ont parsemées son chemin. Cela nous permet, d’ailleurs, de voir l’intégralité du duo avec Miles Davis et surtout de découvrir un duo saisissant avec Stevie Ray Vaughan, qui ravira les fans des deux artistes.
Bonus
Livret
Bande annonce
Biographies
Making of
Documentaire
Interviews
Com. audio
Scènes sup
Fin alternative
Galerie de photos
Story board
Multi-angle
Liens internet
Interface Rom
Jeux intéractifs
Filmographies
Clips vidéo
Bêtisier
Bonus Cachés
Court Metrage