Le repaire du ver blanc

Titre Original
The lair of the White Worm
Genre
Pays
Usa (1988)
Date de sortie
mercredi 6 novembre 2002
Durée
89 Min
Réalisateur
Format
Dvd 9
Informations
Complémentaires
Hugh Grant dans un de ses premiers rôles ets à mourir de rire dasn un rôle de Lord Anglais mort de peur...mais tellement flegmatique et so british
Langues
PCM
Label
SS.Titres Film
SS.Titres Bonus
SS.Titres Commentaire
Anglais
Non
Non
Non
Français
Oui
Non
Non
Le Film
Critique de José Evrard
Editeur
Edition
Anthology edition
Label
Zone
2
Durée Film
89 min
Nb Dvd
1


Synopsis

Grâce à des fouilles menées dans l’enceinte d’une ferme au fin fond de la Grande Bretagne, Angus Flint, jeune étudiant, découvre un crâne étrange à mi-chemin entre le dinosaure et la vache. Le soir, il se rend à la demeure de Lord James d’Ampton pour y célébrer la légende du chevalier d’Ampton qui naguère, extermina un ver géant qui terrorisait la population.
En interrogeant les demoiselles chez qui Angus a fait des fouilles, il découvre que leurs parents ont mystérieusement disparu près de la résidence de Sylvia March. Un policier enquête sur la disparition et rapporte la montre du père découverte dans une caverne...


Une adaptation « littéraire »
Tout le monde connaît Dracula de Bram Stocker, mais qui connaît moins ce roman duquel Russel a tiré son film. Enfin adapté serait plus juste, ou plutôt Russelisé c’est-à-dire interpréter l’œuvre  avec ambiguïté et parfois provocation tout en nous offrant un visuel psychédélique parfois franchement délirant.
Cette nouvelle a connu des adaptations diverses et Stephen King, dans le recueil de nouvelles Danse Macabre y a écrit une variation sur ce thème d’adoration d’une créature ancestrale, un grand ancien cher à Lovecraft.


Le mauvais goût provocateur d’un Ken Russel

Il n’y a pas d’ambiguïté. Nous sommes dans le genre de la parodie. En 1988, Russel joue sur le genre gothique pour mieux le détourner. Dans les premières minutes du film, on ne peut être que surpris pas le mauvais goût ou le choix délibéré d’une Angleterre Kitch, très année 70 : Les couleurs , la fête avec la musique country dont la chanson nous raconte la légende du Ver Géant. Comme à son habitude, Russell boucle quelques visions hallucinatoires complètement délirantes où se mêlent sexe et religion, On a donc droit à pas mal d’images de blasphème : la Sylvia qui crache du venin verdâtre sur un crucifix, une Eve qui voit le Christ crucifié et étouffé par un ver géant tandis qu’à ses pieds, des nonnes se font violer par des romains !


Et pourtant

En 1986, Russel sort un Ovni cinématographique : Gothic dont voici la trame :  Le 16 juin 1816 en Suisse, la nuit la plus célèbre de la littérature fantastique moderne. En effet sont réunis dans une luxueuse villa qui surplombe le lac Léman deux illustres poètes, lord Byron et Percy Shelley, leurs compagnes Claire Clairmont et Mary Shelley et le docteur Polidori, médecin de Byron. Le docteur propose un concours d’histoires « gothiques ». C’est ainsi que naquirent les deux mythes de la littérature fantastique « Frankenstein » et « The Vampyre ». « Gothic » est le récit des étranges événements qui se déroulèrent cette nuit-la dans la villa Diodati.

Il revient sur les événements qui ont inspiré ces auteurs et leur donne une connotation fantastique et onirique assez troublante. Ainsi , il tente de définir ce qu’est le gothique : Par contraste, la personnalité du gothique s’affiche romantique et rêveuse. Place alors à l’émotion et à la dramatisation de la douleur : tristesse, angoisse, deuil et même amour perdu. Plus créatif, le gothique est séduit par le romantique victorien du 19e siècle avec ses capes, ses jabots, ses gilets et toutes ses dentelles. Plus que le noir, on trouve des couleurs comme le pourpre, le mauve, le lie de vin et même le blanc.


Un dernier mot ?

Ce film a 20 ans de retard. Ce qui aurait pu paraître novateur et très tendance dans les années 70 se révèlent dépassé et décalé en 1990, date de la sortie de ce film. Et les choix de Russel sont tellement radicaux dans le contresens et l’humour sur les codes que Le repaire du Ver Blanc ne peut jouer sur al nostalgie d’un genre popularisé par les productions Hammer  et ne  peut ainsi même pas apparaître comme délicieusement suranné…
L'image
Couleurs
Définition
Compression
Format Vidéo
16/9 anamorphique couleur
Format Cinéma
1.85:1
Flou et pas très nette. Elle contribue au coté revival et psychédélique du film… Et ce n’est vraiment pas un compliment.

Le Son
Langue
Type
Format
Spatialisation
Dynamique
Surround
Français
2.0
Anglais
5.1
Anglais
5.1


La remasterisation n’a pas connu le même bonheur que Le Bazaar de l’épouvante (critiqué aussi par les soins de votre serviteur ) . En effet ici, on garde le mono d’origine en Français. Arkamys ne s’est attaqué qu’aux pistes anglaises en DTS et en DD quand même. Mais on est loin de l’ampleur et du coté bluffant des pistes anglaises du Bazaar. Par contre les effets sont très localisés mais par trop ponctuelles. Tout se passe sur la centrale, la plupart du temps.

Les Bonus
Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée
0 min
Boitier
Amaray


Le désert. Rien que du malus.

Pourtant je crois me souvenir d’un commentaire audio totalement iconoclaste du réalisateur sur le premier pressage de ce DVD. Alors quitte à choisir entre des pistes sons trafiquotées et des bonus intéressants. Je sors mon carton rouge.

L’univers du DVD est bien chaotique.

Comme un  film de Ken Russel…..
Bonus
Livret
Bande annonce
Biographies
Making of
Documentaire
Interviews
Com. audio
Scènes sup
Fin alternative
Galerie de photos
Story board
Multi-angle
Liens internet
Interface Rom
Jeux intéractifs
Filmographies
Clips vidéo
Bêtisier
Bonus Cachés
Court Metrage