Tom Clancy's : Ghost Recon 2

Sous les conseils de son général en chef, le Président des Etats-Unis envoie des troupes militaires, les Ghosts, en Corée du Sud pour éviter une possible guerre mondiale. Sur place, votre serviteur se mêle au feu de l’action pour un reportage à chaud.

 

La première chose marquante à mon arrivée en Corée du Sud, c’est la beauté et la diversité des lieux, des environnements qui contrastent avec l’horreur de la guerre. La lumière est magnifique, les couchers de soleil nous en mettent plein la vue… Mais pas le temps d’admirer le paysage, je dois suivre le capitaine Mitchell et ses partenaires qui ont de lourdes tâches à mener à bien. Leurs ordres de missions sont clairs et variés : défenses de zones, infiltration, nettoyage de la carte…

 

Bien évidemment, je reste en retrait par rapport à la troupe d’élite. Les hommes n’ont pas le droit à l’erreur, la moindre balle peut-être fatale et la discrétion s’impose. La furtivité est le maître mot : agir dans l’ombre le plus possible, s’accroupir dans les hautes herbes, ramper sous un tracteur pour obtenir un meilleur point de vue. Chaque partie du décor est un moyen de plus de ne pas se faire repérer par l’ennemi. Pour le contrer, Mitchell dispose de l’arsenal classique du parfait petit soldat : M14, fusil mitrailleur, Beretta de secours, grenades et bien d’autres. Un nouveau gadget a été mis au service de ces commandos depuis mon dernier reportage. Grâce à un viseur laser intégré à leurs armes, les Ghosts peuvent verrouiller une cible et demander une attaque aérienne puissante pour se débarrasser d’un char d’assaut un peu trop gênant par exemple.

 

Sans vouloir critiquer, le travail de ces hommes, les coéquipiers de Mitchell manquent parfois de discernement et semblent complètement inconscients. Très souvent aux avant-postes, ils n’hésitent pas à sortir à découvert avec plus ou moins de succès. Ils lui sont ainsi d’un grand secours lorsqu’ils éliminent en premier des tireurs embusqués mais si ces derniers sont les plus rapides et les tuent, cela handicape terriblement l’équipe de Mitchell pour la suite de la mission. Sachant qu’on ne se trouve pas dans un jeu vidéo dans lequel on pourrait sauvegarder à tout moment, j’imagine l’irritation du capitaine des commandos. Celui-ci n’a d’ailleurs que très peu d’influence sur ses hommes. Ses seuls ordres ne se résument qu’à envoyer ceux-ci dans une zone apparemment dégagée… Surtout que de l’autre côté, ça ne rigole pas et pour reprendre une expression de notre cher Emmet Brown dans la célèbre trilogie de Zemeckis, on les sent capable d’abattre une puce sur le dos d’un chien à cinq cents mètres. Mais bizarrement, au corps à corps, ils ont tendance à louper leurs cibles. Les Coréens seraient donc myopes ?!

 

Avant d’aller sur le champ de bataille suivre ces Ghosts, j’ai bien évidemment pu assister au préalable à leur entraînement et ai eu droit à quelques séances pour mieux appréhender le terrain quand bien même je ne prenais pas part au combat. Idéal pour me faire une meilleure idée et assimiler les techniques de ces soldats. J’ai ainsi pu me fondre dans la peau d’un Ghost afin d’approfondir mon reportage. Il m’a fallu très peu de temps pour me prendre pour un véritable soldat. Le maniement des armes est simple et instinctif mais avec tout cet équipement, mes déplacements sont beaucoup plus lents qu’à l’accoutumée. Si je m’y suis finalement habitué, il demande un petit temps d’adaptation.

 Si l’absence totale de tactiques et de stratégies utilisés par les Ghosts m’a surpris à mon arrivée, je me suis vite rendu compte que ceux-ci misaient sur leur habileté au combat. L’action est prenante et ne subit d’aucun temps mort. Je suis rentré de mon séjour en Corée du Sud exténué mais avec une seule envie, avoir la chance de les suivre pour une nouvelle campagne.

Les environnements sont magnifiques dans l’ensemble à tel point que le frame-rate a du mal à suivre. On commence franchement à atteindre les limites de la console - il suffit de voir la version XBox pour s’en convaincre - mais le jeu reste largement jouable. Effets de lumière, textures… C’est du très bon travail.

L’ambiance sonore ne souffre d’aucun défaut. Le chant des oiseaux laissent place aux sifflements des balles (et inversement) avec réalisme. Pour peu que vous ayez le matériel nécessaire, on s’y croirait. Le doublage des Ghosts est correct même si répétitif à la longue.

Un mode Multijoueur on-line disponible. Des vidéos à débloquer.