Assassin's Creed Unity

Genre
Pays
CAN (2014)
Date de sortie
jeudi 13 novembre 2014
Durée
999 Min
Plateforme
Xbox One
Informations
Complémentaires
Disponible sur Xbox One (version testée), PS4, PC.
Langues
PCM
Label
SS.Titres Film
SS.Titres Bonus
SS.Titres Commentaire
Anglais
Oui
Non
Non
Français
Oui
Non
Non
Allemand
Oui
Non
Non
Italien
Oui
Non
Non
Le Jeu
Critique de Pierre Dubarry
Editeur
Edition
Standard
Label
Zone
2
Durée Film
999 min
Nb Dvd
1
Un an seulement après Assassin's Creed : Black Flag, qui aura particulièrement suscité le débat auprès des habitués de la série Assassin's Creed, les équipes Ubisoft Montréal nous gratifie d'un nouvel épisode nous plaçant au coeur de la Révolution française. Plus que le contexte historique, ce nouvel épisode nous était annoncé comme le véritable Assassin's Creed nouvelle génération : nouveau moteur graphique exploitant la puissance des consoles nouvelle génération, monde ouvert à la superficie vertigineuse, des combats plus dynamiques, etc. En perte de vitesse depuis quelques années, la série saura-t-elle se reprendre en main ?

Après l'Espagne, Assassin's Creed pose ses valises sur les terres françaises, un voyage déjà sous-entendu par l'Animus dans Assassin's Creed : Brotherhood. Pour une fois que nous avons l'occasion de nous montrer un poil chauvins, nous aurions de nous en priver. Sans trop vous en dévoiler du scénario, le jeu prend place en pleine Révolution française et nous propose d'incarner Arno Dorian, un jeune vagabond qui ne tardera pas être enrôlé dans l'ordre des Assassins. L'occasion de traverser une année 1789 particulièrement chargée en évènements historiques, de la prise de la Bastille à l'exécution de Louis XVI.

Que ceux qui n'ont jamais mis la main sur un Assassin's Creed se rassurent, avoir joué aux épisodes précédents n'est en aucun cas un prérequis, les équipes d'Ubisoft repartent sur de nouvelles bases, même si chronologiquement le jeu demeure dans la continuité de Black Flag. Si le scénario est suffisamment cohérent pour nous tenir en haleine, Unity n'est certainement pas un épisode inoubliable de côte là, et c'est bien dommage. Heureusement, la galerie de personnages secondaires rattrape le coup. Quant au personnage d'Arno, s'il n'atteint pas le charisme d'un Ezio, conserve néanmoins pour lui une légèreté de ton parfois savoureuse – ou franchement agaçante c'est selon… -.

Paris s'éveille...l'assassin aussi

En revanche, chapeau aux équipes d'Ubisoft Montréal en ce qui concerne la reconstitution du Paris de l'époque, tant le résultat s'avère tout bonnement grandiose. Une fois passés les premiers chapitres, nous découvrons un terrain de jeu gigantesque, sans commune mesure avec ce que nous avions pu voir jusque-là dans une production vidéoludique, d'après l'éditeur d'ailleurs, nous sommes proches d'une reproduction à l'échelle 1:1. On veut bien le croire, dominer Paris depuis les hauteurs de la cathédrale Notre-Dame -entre autres -, c'est tout de même quelque chose.

Outre l'escalade et les sauts sur les toits de Paris, le jeu offre également la possibilité de rentrer dans certaines maisons, bâtiments et sous-terrains. La crédibilité de l'ensemble est renforcée par la vie qui règne dans les rues de Paris : des simples discussions, aux marchés en passant par les manifestations en place publique, chaque personnage vaque à ses occupations, avec une atmosphère et une architecture différente selon les quartiers, populaires ou bourgeois. Ce dernier point contribue justement à apporter une plus grande variété en matière de gameplay, la verticalité des niveaux est améliorée lors des phases d'escalades, la possibilité de pénétrer dans bon nombre de maisons et bâtiments y contribue. Au même titre que la plus grande souplesse de mouvements du personnage, même si quelques petites choses restent encore à améliorer lors des phases de freerun, certains mouvements étant encore un peu trop automatisés.

Toujours au chapitre du gameplay, hormis la dimension plateforme du titre, les développeurs ont implanté une dimension infiltration, désormais accessible à volonté, c'est d'ailleurs l' un des principaux attraits de ce nouveau volet. Lors de ces phases, en maintenant la gâchette gauche enfoncée, Arno entre en mode infiltration, laissant ainsi le loisir de s'adosser à un mur ou tout autre élément pouvant servir de couverture pour se cacher des gardes, puis des les attaquer silencieusement au moment opportun. Si par mégarde vous entrez dans le champ de vision d'un ennemi, un premier avertissement indique qu'il a repéré un mouvement, dès lors il viendra vérifier la zone suspecte, à ce moment-là il est possible de changer de cachette ou se fondre dans la foule, tandis le second signifie le passage à l'action. À ce titre, sans être brillante, l'IA s'en sort plutôt bien.
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Les phases d'action ont également subi des améliorations. Bien trop faciles autrefois, les combats offrent désormais un challenge bien plus intéressant. Là ou une seule contre-attaque suffisait autrefois à terrasser un ennemi, désormais, il est nécessaire d'adopter une approche plus chevaleresque basée sur l' esquive, l'attaque et la contre-attaque. Il faudra néanmoins être rapide, le système de combats étant moins permissif. Il reste toujours la possibilité d'utiliser une arme à feu...mais l'approche est tout de suite moins chevaleresque vous en conviendrez.
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Qui dit combats, dits armes. Et de point de vue, la variété est au rendez-vous. Le joueur a le choix entre arme à une main, arme lourde, arme longue et arme à l'épaule : épée, masse, pistolet, fusil, etc. Ce à quoi il faut rajouter les bombes paralysantes – afin de prendre la poudre d'escampette -, les pétards, crochets de serruriers, etc. Le client est roi. L'autre nouveauté du jeu réside dans ses inspirations RPG grâce à un système d'achat de compétences, y compris pour les actions autrefois basiques comme le crochetage des serrures. Il sera donc nécessaire de faire des choix en fonction de ses priorités du moment. Un système de statistiques vient également indiquer l'efficacité d'une arme (puissance, portée, discrétion, etc.), mais également des vêtements et protections d'Arno (capuche, veste, ceinture, pantalon, etc.).
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Assassin's Creed Unity m'a tuer

Assassin's Creed Unity avait pour ambition de s'imposer comme l'épisode de la réconciliation, il est bien plus que cela en réalité : une vraie claque. Malgré ses quelques maladresses et imperfections, notamment les problèmes de framerate rencontré par les joueurs PS4, il est bien difficile de faire la fine bouche face au travail colossal accomplit par les équipes d'Ubisoft Montréal, qui sont parvenues à revenir aux fondations mêmes de la série, tout en ajoutant de nouveaux ingrédients, le renforcement de l'aspect infiltration du titre demeure l'exemple le plus parlant. Une durée de vie colossale, un gameplay varié, un très bon mode co-op, un moteur graphique aux petits oignons...et puis Paris tout simplement !

L'image
Couleurs
Définition
Compression
Format Vidéo
16/9 anamorphique couleur
Format Cinéma
1.33:1
Le jeu a provoqué une levée de bouclier depuis son lancement, nul question de démentir la présence de quelques bugs, mais certains propos nous semblent tout de même très largement exagérés. Testé sur Xbox One, hormis quelques rares bugs de collisions, nous n'avons rencontrés aucun problème ou énorme bug en une quinzaine d'heures, que ce soit durant les phases de jeu ou les cinématiques. On regrette simplement certains temps de chargement un peu longuets, mais ils sont très rares, un exploit en considérant la superficie de notre terrain de jeu.

Pour le reste, Assassin's Creed Unity est sans nul doute l'un des plus beau jeu next-gen qu'il nous aient été donné de voir de puis le lancement des consoles nouvelle génération, mention spéciale au level-design de Paris, qui demeure à ce jour - sans chauvinisme aucun - la plus belle ville virtuelle vu dans un jeu vidéo, les effets de lumières - superbes ! - y contribuent de fort belle manière. La distance d'affichage est énorme, le clipping reste présent étant donné la taille des environnements, mais il s'avère tellement discret grâce aux foules qu'il est bien difficile de le remarquer en situation de jeu. Le character-design est également très inspiré et la modélisation des personnages fait honneur à la puissance des nouvelles consoles.

Le Son
Langue
Type
Format
Spatialisation
Dynamique
Surround
Français
5.1
Anglais
5.1
La bande-son du jeu est particulièrement inspirée, en particulier le superbe thème Arno et Elise qui vous trottera un bon moment dans la tête. Chapeau également au sound-design, qui contribue à donner vie à la cité parisienne, un régal sur une installation 5.1. Plus subtil qu'un blockbuster, Unity n'en reste pas moins tout aussi vibrant en matière d'ambiance sonore.

Les Bonus
Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée
999 min
Boitier
Amaray
En parallèle de la trame principale, qui approche la quinzaine d'heures, le jeu propose très grand nombre de quêtes annexes. Elles sont d'ailleurs toutes scénarisées, un bon point. En comptant les nombreux coffres disséminés aux quatre coins de la ville, dont certains demanderont l'utilisation d'une application téléchargeable sur iOS (nous n'y sommes jamais parvenus, l'application ne parvenant pas à se connecter à notre compte Uplay...), les récits parisiens à trouver, le café-théâtre à rénover, atteindre les 100% demandera une bonne trentaine d'heures de jeu.

D'autant plus qu'un mode coopératif est introduit dans ce nouvel opus, avec des missions à objectif classiques ou des vols, qui peuvent accueillir jusqu'à 4 joueurs. L'expérience est convaincante, d'autant plus que les missions sont là aussi scénarisées. Alors oui, selon les personnes en face de vous, ces phases de jeu peuvent parfois virer au "chacun pour soi". Néanmoins, en intégrant un clan de joueurs à l'esprit plus "coopératif" (des amis de préférences), ces missions deviennent un véritable délice.
Bonus
Livret
Bande annonce
Biographies
Making of
Documentaire
Interviews
Com. audio
Scènes sup
Fin alternative
Galerie de photos
Story board
Multi-angle
Liens internet
Interface Rom
Jeux intéractifs
Filmographies
Clips vidéo
Bêtisier
Bonus Cachés
Court Metrage