Need for speed Underground 2

Need For Speed Underground a été le titre qui a ouvert ne nouvelle perspective au genre courses automobiles. Proposant une atmosphère à la « Fast and Furious » les fans de tuning se sont précipités dessus. Course folles à plus de 200 Km/h, nitro en folie et courses endiablés faisait parti du lot ; un bon titre en somme mais qui péchait par son manque de rythme évident, et sa répétitivité. La tâche de sa suite consiste à gommer ces défauts tout en apportant des nouveautés réelles. Ladies and Gentleman, start your engine!

 

L'histoire

Cette nouvelle en étonnera plus d’un, mais oui Need For Speed Underground 2 propose un scénario ! Bon, c’est vrai que celui-ci n’est qu’un prétexte au rythme effréné qui suivra. On incarne un pilote se trouve au sommet de sa spécialité. Malheureusement, il se fait duper par un piège tendu par ses concurrents et subit un accident grave. La question se pose à lui de continuer ou pas ? Mais quand on a ça dans le sang, on connaît parfaitement la réponse. Il part donc sur les contrées de Bayview, un lieu largement inspiré de la ville de Los Angeles, avec en sus une reproduction de la colline Hollywood. On débute l’aventure avec une voiture de série, avec laquelle on doit faire nos preuves mais on n’est pas seul ; Brooke Burke alias « Rachel » sera là pour nous épauler dans ce monde impitoyable. Parti du bas de l’échelle on doit s’imposer comme le maître incontesté de la discipline et remporter le championnat tant convoité de l'Underground.

 

Liberté totale

Première et grosse nouveauté de ce jeu, c’est le fait de pouvoir se balader tranquillement en ville. Attention on ne peut descendre de sa voiture, on n’est pas à GTA San Andreas ici ! On explore cette ville lumière à la recherche de challenges tel le mode Drag, drift, course, street X  pour commencer à faire connaître son nom et empocher de l’argent nécessaire aux optimisations. Mais il faut tout d’abord prendre le temps de découvrir les moindres recoins de la ville à la recherche de magasins, ou encore de bonus sous formes de billets de 50$. On peut de ce fait se balader en contresens sur l’autoroute, faire le malin en faisant crisser ses pneus sur l’asphalte et provoquer des accidents spectaculaires, autrement dire se défouler un peu, on est dans un jeu vidéo quand même ! Au sujet des accidents le problème des licences de constructeurs est toujours présent... impossible d’abîmer sa voiture même lors des chocs les plus violents, dommage.

 

Faites vous connaître !

Au fur et à mesure que l’on gagne des courses, les sponsors commenceront à s’intéresser à notre cas, vous offrant de l’argent, des challenges, des nouvelles voitures mais surtout l’accès au championnat de l’underground. On commence à se faire connaître, respecter, les photographes vous arrachent pour avoir votre photo sur leurs couvertures de magazines ou de DVD, c’est aussi ça le « tuning ». L’atmosphère du sujet traité est également très fidèle, lors des départs de courses on frime en faisant un peu vrombir le moteur et en déchargeant quelques purges de nitro. Les courses se passent uniquement la nuit donnant un cachet incomparable aux environnements, qui sont vraiment grandioses, on se croirait à Las Vegas.

 

NFS2 n’est pas une simulation

Pour les habitués de la série, la série Need for Speed n’a jamais eu la prétention de se classer dans le genre simulation, ici nous sommes dans de l’arcade pure et dure pour un plaisir décuplé. Les véhicules se manient très facilement, à l’exception des 4*4 qui sont beaucoup plus lourds et de ce fait très difficilement contrôlables lors des dérapages ou virages serrés. Comme dans le premier NFS Underground on a la possibilité de tuner sa voiture, et là les possibilités offertes sont plus grandes que le premier opus. On traverse la ville à la recherche de garages, ou on est prévenu via l’interface SMS que de nouvelles pièces sont disponibles. Mais pour les débloquer il faudra trouver les garages non représentés sur la carte. On à le choix parmi une centaine de pièces, que ce soit une modification de la peinture, l’ajout de motifs et d’autres aspect mécaniques tel les freins, la décharge de nitro, les puces et bien d’autres encore le choix est assez large, le tout sous licence de constructeur bien sûr.

 

Verdict

Need For Speed Underground s’impose comme le maître de la discipline sur toutes les plateformes ; jamais un jeu d’arcade n’avait réussi à nous accrocher aussi longtemps même passé la dizaine d’heures on ne s’ennui pas à reluquer sa caisse. Les options sont extrêmement complètes, et modifie son véhicule de façon direct. Le seul gros défaut majeur est qu’à cause de ce jeu, on ne veut plus reprendre sa propre voiture !

Absolument réussi et ce à tous les niveaux ; le premier opus souffrait d’un frame-rate rageant sur Xbox alors que sur PS2 le tout marchait parfaitement. Le monde à l’envers; mais là aucun doute possible nous sommes sur la version console la plus aboutie, effets de lumières saisissant, bump-mapping relativement efficace et texture chatoyantes sont de la partie. Les environnements à ce sujet sont magistraux et tous modélisés avec le même soin. Bravo! 

Tous les genres de musiques "djeuns" sont représentés, du rap au métal en passant par quelques quelques remix. Côté sonorisation des moteurs, c’est de la poésie mécanique qui enchantera votre système Dolby Digital, même si l’on aurait aimé plus d’impact lors des chocs le tout réagit très bien. Mais bon le Côté doublages seul "Broke Burke" s'en sort bien, car tous les autres personnages ont des voix complètement ratés ! Heureusement ce n'est pas le plus important pour un jeu de caisse.

Entre les challenges disséminés au quatre coins de la ville, les bonus, et un mode Xbox Live très complet NFS2 fait un sans faute sur toute la ligne. Sans compter les possibilités de customisations, absoluments phénoménales, et que l'on peut admirer à tout moment.A noter qu’une démo de Burnout 3 : Takedown est disponible, plutôt courte mais elle permet de goûter un peu au fun de ce titre déjanté.