Star Wars Battlefront 2 (4K HDR)

Genre
Pays
USA (2017)
Date de sortie
samedi 18 novembre 2017
Durée
360 Min
Compositeur
John Williams
Plateforme
Xbox One
Langues
PCM
Label
SS.Titres Film
SS.Titres Bonus
SS.Titres Commentaire
Anglais
Non
Non
Non
Français
Oui
Non
Non
Le Jeu
Critique de Frédéric Beaufrere
Editeur
Edition
Standard
Label
Zone
2
Durée Film
360 min
Nb Dvd
1
Après quelques mois passé en compagnie de Star Wars Battlefront 2 d’Electronic Arts développé par DICE, il est temps de donner un avis plus approfondi sur cet opus spatial de la série Battlefield, dédié pour la deuxième fois à l’univers crée par Georges Lucas et testé ici sur Xbox One X. Ce second épisode place la barre en core plus haut en termes de graphismes et de rendu global. On y retrouve tous les héros de la saga, du côté obscur comme du côté lumineux, avec toute la diversité que cela comporte de décors, d’habillage sonore, d’objectifs et de scénarios.

Un mode campagne a fait son apparition et a été complété d’une seconde partie depuis quelques temps. Le tout laisse passer quelques heures en compagnie d’Iden Versio, une héroïne dont on suit l’épopée sur presque une vie. L’occasion de croiser quelques héros mythiques mais aussi quelques méchants. L’ensemble est fort bien scénarisé et donne au joueur le sentiment de vivre un mini film Star Wars dont il est le héros.

Le mode Multijoueur est pour sa part l’épine dorsale du titre et propose de nombreux modes de jeux, du combat d’infanterie au sol à 40 joueurs aux combats spatiaux démesurés à 24 joueurs en passant par les modes « frappe » (objectifs précis en 8 contre 8), « escarmouche » (10 contre 10) ou le mode « affrontement héroïque » (4 contre 4) ce dernier mode vous laissant interpréter tous les héros mythiques connus de la saga, pour peux que vous les ayez débloqués à grand coups de crédits.

Il existe pour les modes de combat d’infanterie 4 classes de personnages (Commando, Soldat lourd, Spécialiste et Officier)  et pour les combats aériens 3 classes de vaisseaux (chasseur, intercepteur ou bombardier). On fait progresser tout ce petit monde Ave des « cartes des étoiles » accessible via des Boot Boxes ou via de crédits glanés à force de victoire sur le champ de bataille. Cela permet d’améliorer l’armement, les boucliers, la résistance, d’accéder à des pouvoirs ou caractéristiques spéciales, etc. Cette course aux améliorations constitue le moteur addictif du jeu. On veut toujours en avoir plus pour être de mieux en mieux équipé. 

La courbe de progression est très bien dosée et un joueur assidu peut rapidement acquérir de nouvelles cartes des étoiles pour débloquer de nouvelles capacités dont le niveau d’efficacité croîtra encore avec le temps pour peu que l’on acquiert les évolutions correspondantes. Sur le champ de bataille les avantages récupérés se traduisent rapidement par de meilleures performances et c’est donc parfait.

Outre le scandale des look boxes qu’Electronic Arts a payé au prix fort avec une chute vertigineuse en bourse et avec une perte sèche de 185 millions de dollars, on peut progresser actuellement sans débourser le moindre centime, grâce au niveau d’expérience de votre personnage qui croit avec les combats. On gagne de la monnaie virtuelle, de l’expérience et des pièces mécaniques à chaque bataille. On peut alors dépenser ces récompenses soit en achetant de cartes des étoiles soit en tentant sa chance en achetant l’une des trois catégories de caisses surprises. L’une est plutôt dédiée à l’évolution des héros mythiques, l’autre aux vaisseaux aériens et l’autre à l’infanterie.

On remarque au passage que depuis le scandale des Loot Boxes, jamais Electronic Arts n’a organisé de week-end « double XP » alors que par le passé ce genre de pratique était courante pour encourager les joueurs dans leur progression de personnage. Dommage.

En 4K sur Xbox One X, le jeu est tout simplement sublimissime et fait totalement oublier ses défauts. L’univers de chaque combat est si bien représenté, si détaillé et si vaste qu’on oublie l’affaire des Boot Boxes, qu’on oublie l’absence de liberté dans le paramétrage des parties mutlijoueurs. On est juste subjugué, et happé par la beauté générale du titre et son habillage sonore. S’ensuit une addiction terrible qui fait qu’on y revient, encore et encore, bien qu’on peste sur l’impossibilité de choisir son camp ou sa carte ou encore son serveur lorsqu’on lance une partie.

Conclusion
En 4K HDR sur Xbox One X Star Wars Battlefront est une claque visuelle extraordinaire. Son mode campagne est bienvenu quoique court (environ 6 heures). Ses modes multijoueurs sont suffisamment variés mais l’absence total de son paramétrage fait que l’on subit les choix automatiques du jeu. Autant dire que lorsqu’on attend de retrouver une carte comme par exemple Crait, il faut être patient et se farcir toutes les maps précédentes, du côté lumineux d’abord puis du côté obscur ensuite avant de passer à la map suivante, etc. Ce qui donne dans les faits un cycle du genre : Yavin 4, Naboo, Hoth, Takodana, Crait, Kachirho, etc.

Toujours est-il que l’on est immergé dans des batailles épiques où le temps de survie est largement revu à la hausse. Un bon point quand on connait le mauvais équilibrage du premier Battlefront à ce niveau. Il est vraiment dommageable, il faut le répéter, qu’on ne puisse plus choisir soi-même ni sa map, ni son camp, ni son serveur ce qui enlève beaucoup  aux modes multi. Ceci laisse une impression mitigée quant à la qualité de cet Opus. Electronic Arts et DICE auraient pu accoucher d’un version ultime et incontournable, servie par des graphismes 4K et une bande audio épatantes. Mais hélas, de mauvais choix techniques, stratégiques et économiques ont gâché ce Star Wars Battlefront 2 qui aurait pu être inoubliable.
L'image
Couleurs
Définition
Compression
Format Vidéo
Ultra HD 2160p
Format Cinéma
1.78:1
Sur Xbox One X, le jeu affiche des graphismes incroyables de précision en 4K HDR. L’image est d’une netteté indécente et jamais un jeu Star Wars n’a bénéficié de graphismes aussi détaillés, de textures aussi fouillées, de modélisations aussi complexes. Les environnements des cartes multijoueurs sont massifs, épiques et d’une dimension inédite. On reconnait chaque entité, chaque lieu, chaque personnage et chaque véhicule au premier coup d’oeil. Qu’il s’agisse du mode campagne ou des modes multi, les batailles sont grandioses et la fluidité, même à 40 joueurs, n’est jamais mise en défaut. Lors des combats spatiaux, comme lors des combats au sols, les effets pyrotechniques sont grisants.

Un bémol cependant concernant les écrans de chargement qui sont véritablement médiocres, avec des dégradés mal traités dans les angles, ce qui saute particulièrement aux yeux en HDR. Il fallait bien qu’il y ait un défaut. A noter que les paramètres permettent un affichage spécifique pour les Daltoniens.

Le Son
Langue
Type
Format
Spatialisation
Dynamique
Surround
Français
5.1
Anglais
5.1
Rien à redire concernant la bande sonore. Les doublages audio en Français on été interprétés par des acteurs de talent, les voix des héros sont tout à fait dans le ton des originaux et les bruitages ainsi que la bande son imbibent le jeu de tout ce qui fait qu’un Star Wars est un Star Wars concernant la piste sonore. L’ensemble est délivré en « Stéréo Optimisée », mais aussi en son « Dolby Digital 5.1 & 7.1 » pour ceux qui sont équipés des équipements idoines. Le péramétrage permet d’adapter le champ sonore Etroit, Medium ou Large selon vote équipement.

Les Bonus
Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée
999 min
Boitier
Amaray
Coté paramétrage du multijoueur, c’est la grosse débandade et pour cause. On déplore l’absence totale de paramétrage : pas de salons personnalisés pour créer des parties aux petit oignons, Pas de choix de carte ni de camp, il faut obligatoirement sauter dans l’inconnu et jouer dans la map imposée par le générateur de parties du jeu et s’accommoder également du camp imposé par le serveur. Vous l’aurez deviné, on ne choisit pas non plus son serveur. Impossible non plus de venir en aide à une équipe dont le nombre de membre s’est étiolé car il n’est pas possible de changer de camp, ni en cours ni même en début de partie. Bref, tout est fait pour ne laisser aucun contrôle au joueur. C’est fort dommageable et cela constitue une grosse régression qui coûte au titre son statut de Blockbuster.
Bonus
Livret
Bande annonce
Biographies
Making of
Documentaire
Interviews
Com. audio
Scènes sup
Fin alternative
Galerie de photos
Story board
Multi-angle
Liens internet
Interface Rom
Jeux intéractifs
Filmographies
Clips vidéo
Bêtisier
Bonus Cachés
Court Metrage