Titanfall

Genre
Pays
USA (2014)
Date de sortie
mercredi 12 mars 2014
Durée
999 Min
Plateforme
Xbox One
Langues
PCM
Label
SS.Titres Film
SS.Titres Bonus
SS.Titres Commentaire
Français
Non
Non
Non
Le Jeu
Critique de Frédéric Beaufrere
Editeur
Edition
Standard
Label
Zone
2
Durée Film
999 min
Nb Dvd
1
Attendu comme le messie sur Xbox One, Titanfall a débarqué le 12 mars sur la console de nouvelle génération. Le jeu d'action d'Electronic Arts, développé par Respawn Entertainment, fait la part belle au métal ainsi qu'aux grosses mécaniques et tient partiellement ses promesses en renouvelant le genre du FPS, au prix de quelques sacrifices.

Ne cherchez pas de scénario alambiqué. Dans Titanfall deux factions ennemies s'affrontent la propriété de nouveaux territoires au delà de notre système solaire, point barre. Le reste n'est que de la littérature. La nouveauté, c'est qu'il n'est plus question ici d'aller parcourir le théâtre des opérations uniquement à pieds puisque chaque élément de l'équipe d'infanterie peut disposer, après quelques instants de combat, d'un golgoth personnel, nommé ici Titan. Ce Titan est alors livré du ciel et peut être investi par votre personnage pour en prendre le contrôle et devenir une machine à dévaster sous vos doigts experts. Le Titan peut aussi vous suivre à bonne distance ou encore stationner à l'endroit indiqué pour sécuriser une zone.

Tel Actarus et son Goldorak, vous voilà donc responsable d'une machine sans doute hors de prix qui a un talon d’Achille : la mobilité. Lent car lourd, mais armé jusqu'aux dents, le Titan est un peu comme un véhicule stationné sur la bande d’arrêt d'urgence... Sa durée de vie est limitée car l'infanterie ennemie ne manquera pas de rapidement mener un assaut ciblé sur votre monstre d'acier. Soit à l'aide de Titans ennemis, soit en grimpant sur votre colosse mécanique, tels des cafards prenant l'assaut d'Imhotep.

Lorsque votre TItan est en fin de vie, alarmes stridentes de rigueur en action, il est possible de s'ejecter pour poursuivre le combat comme simple soldat d'infanterie armes aux poings, courant sur les murs, gravissant les façades d'un décors chaotique indestructible, pour votre survie. Sans oublier de déguainer les machines à découdre que vous aurrez choisi en début de partie pour occir vos ennemis à l'ancienne. Mais si vous avez choisi d'opter pour un Titan achevant son existence dans une explosion nucléaire, vous pourrez aussi vous délecter d'une fin en apothéose en contemplant l'explosion anéantissant les cafards encore à proximité. Vous l'avez compris, l'action est non-stop dans Titanfall.

Avant d'en arriver à ces extrémités, le joueur passe tout d'abord par les cours du simulateur d'Hammond Corp. qui permet de maitriser toutes les commandes du jeu. Ce tutoriel est bien fait et il introduit toutes les nouveautés du FPS. On apprend à courir sur les murs ainsi qu'à faire des doubles sauts, on est formé aux attaques furtives, au maniement des armes, à l'utilisation des gadgets (invisibilité et bouclier) sans oublier le pilotage du titan. On perçoit dès lors que le jeu est fun et accessible à tous les niveaux de joueur. Le gameplay est bien paramétré et assure une prise en main immédiate des contrôles en s'approchant au mieux des standards d'Electronic Arts.

Après l'entrainement il est possible de se lancer au choix dans la campagne, ou dans le jeu multi. A vrai dire c'est quasiment la même chose puisque le premier mode n'est pas un mode solo mais un mode de jeu scénarisé à plusieurs, qui se joue uniquement en ligne et via lequel on peut commencer à débloquer des bonus en s'entrainant avant de plonger dans le grand bain du multijoueurs. En multi, on ne joue qu'à 6 contre 6 au maximum hélas, le reste des combattants étant campés par des personnages IA.  Les batailles tournent cependant rapidement aux affrontement épiques et l'on est vitre pris dans un tourbillon addictif. Hélas, il y a finalement  assez peu de choses à débloquer dans Titanfall tout au long des 50 niveaux qui s'escaladent très rapidement. Les niveaux se gravissent même sans tuer personne. Exemple : vous rejoignez une partie en train de se terminer, la durée de la partie a été de deux minutes, vous n'avez tué personne mais vous êtes fait occire une fois : vous augmentez d'un niveau.

Le nombre de classes est également pauvre (seulement 3) et l'arsenal est aussi limité (une dizaine d'armes) tout comme la personnalisation des Titans. On est en ce domaine très loin de ce qui se fait sur Battelfield 4, autres grosse licence d'EA Games dans le domaine des FPS sur Xbox One. Les parties sont très courtes (souvent une dizaine de minutes). Bien trop courtes pour déployer une véritable stratégie de groupe. On est donc dans un jeu ou règne la panique et l'anarchie la plus totale, bien loin des stratégies construites de Battlefield 4. Le FPS qu'on imaginait complexe tourne alors au jeu d'arcade pure, accessible à tous et l'on assiste à un spectacle désordonné, dans lequel des cohortes de joueurs sont frénétiquement accrochés à leur gachette de tir sans comprendre forcément tout ce qui se passe autour d'eux.

Conclusion
Avec son manque de contenu Titanfall aurait pu décevoir, mais son gameplay orienté sur l'action permanente et son accessibilité en font un portail de combat idéal pour tous les joueurs, chevronnés ou débutants d'autant que le jeu parvient à renouveler le genre FPS par son approche très arcade. Le maigre arsenal et sa faible personnalisation permettent de réduire les écarts entre nouveaux joueurs et vétérans, de même que l'ajout de bots permet de dispenser des cibles faciles aux nouveaux venus. Ceci permet au final de proposer un titre alternatif pour les joueurs trouvant Battlefield 4 trop difficile. Dans Titanfall, chacun trouve son compte et peut progresser assez vite. Les parties, brèves, sont intenses et dépaysantes et focalisent le joueur sur le combat plutôt que la stratégie. Titanfall s'adresse à un plus large et plus jeune public. Il exploite une nouvelle voie mais devra s'étoffer quelque peu pour que la licence perdure dans le futur.
L'image
Couleurs
Définition
Compression
Format Vidéo
HD 720p
Format Cinéma
1.78:1
Riche en effets spéciaux et en projections de particules ou de fumée, Titanfall remplit l'écran. Les titans sont impressionnants, tout comme les décors au level design réfléchi et l'ensemble est modélisé à grande échelle. C'est vaste, c'est grandiose et correctement texturé. Mais à y regarder de plus prêt, on est loin d'une claque graphique comme certaines autres productions Xbox One. C'est sans doute le prix à payer pour évoluer dans un environnement vaste ou grouillent les salves de missiles, les combattants courant sur les murs, les titans tombant du ciel et les soldats éparpillés dans les décors.

?Les décors restent statiques et non destructibles, mais le rendu global est impressionnant de volume. Les textures riches et la modélisation lumineuse et colorée des armes et des décors flattent la pupille. Mais si les textures sont peaufinées, la résolution n'est clairement pas à la hauteur d'un titre de nouvelle génération, ça pique un peu les yeux comme on dit. Malgré tout, ceci consomme des ressources et qu'en pleine bataille on observe de temps à autre une soudaine chute du framerate lorsque l'écran est encombré de Titans en pleine lutte. Graphiquement pas tout à fait au top de ce que la nouvelle génération de console est capable de rendre, Titanfall nécessite sans doute des ajustements, mais demeure très fun à pratiquer. Les parties sont rapides et violentes et le plaisir est au rendez-vous.

Le Son
Langue
Type
Format
Spatialisation
Dynamique
Surround
Français
5.1
Sonorisé en 5.1, Titanfall donne également la priorité à l'action côté son. L'habillage sonore est constitué d'un déluge de sons pyrotechniques et métalliques qui se mêlent aux alertes, aux effets balistiques et autres sonorisations futuristes de l'interface. L'ensemble est de qualité et l'ambiance résultante est très réussie. Entièrement en français, le doublage sonore est dans le ton et motive à de nombreuse reprise les actions du joueur, l'informant de l'état de son Titan ou de la proximité d'une menace. Côté partition sonore, elle est distillée avec parcimonie dans les menus, l'introduction et à de rares occasion mais demeure elle aussi de bon aloi et plante le décor d'un futur technologique lointain.

Les Bonus
Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée
999 min
Boitier
Amaray
5 modes de jeu sont proposés au total, reprenant ce qui se fait de plus classique dans le genre (domination, capture de drapeau, etc.). On remarque cependant que le mode "Dernier Titan debout présente l'intérêt particulier de sortir du lot en exploitant la spécificité du titre. Certains pourront regretter que le mode campagne ne soit rien d'autre qu'un mode coopératif dans lequel les joueurs affrontent l'IA dans un mode multijoueurs scénarisé qui sert d'entraînement pour les nouveaux venus. Une campagne de 3 heures environ qui permet de débloquer des bonus pour ne pas arriver nu dans les affrontements féroces du multijoueur. Une sorte de bac à sable qui permet de se faire la main. Autre regret, Titanfall ne se joue qu'à 12 joueurs... A 6 contre 6 on est loin des 64 brutes avinées qui se livrent une guerre sans merci sur Battlefield 4, mais l'ajout de bots pilotés par la console permet à Titanfall de peupler un peu les immenses cartes (dont certaines font penser à des favelas du futur), tout en autorisant les débutants à faire quelques cartons sur les joueurs artificiels. Ceci donne au final l'impression de jouer à bien plus que 12 et c'est là l'important.
Bonus
Livret
Bande annonce
Biographies
Making of
Documentaire
Interviews
Com. audio
Scènes sup
Fin alternative
Galerie de photos
Story board
Multi-angle
Liens internet
Interface Rom
Jeux intéractifs
Filmographies
Clips vidéo
Bêtisier
Bonus Cachés
Court Metrage