Need for Speed Rivals

Genre
Pays
USA (2013)
Date de sortie
vendredi 29 novembre 2013
Durée
999 Min
Plateforme
PS4
Informations
Complémentaires
Testé sur PS4. Aussi disponible sur Xbox One, PS3, Xbox 360 et PC.
Langues
PCM
Label
SS.Titres Film
SS.Titres Bonus
SS.Titres Commentaire
Français
Oui
Oui
Non
Le Jeu
Critique de Pierre Dubarry
Editeur
Edition
Standard
Label
Zone
2
Durée Film
999 min
Nb Dvd
1
Mine de rien, cela fait deux ans que la franchise Need for Speed n'avait plus pointé le bout de son nez, alors qu'Electronic Arts nous avait habitué à lancer un nouveau jeu chaque année. À raison, tant le dernier épisode, Need for Speed : The Run, fut un échec immense. Si bien que le studio américain Black Box, un habitué de la série depuis 2006 (Most Wanted, Carbon, ProStreet, Hot Poursuit, Underground, Undercover) fut sèchement remercié au profit de Ghost Games, jeune studio entretenant quelques liens avec Criterion (Burnout). Pour autant, est-ce bien suffisant pour marquer le renouveau d'une série qui semblait arriver en bout de course ?


Le scénario de la série Need for Speed n'a jamais eu la prétention de décrocher un Oscar, plus là par prétexte qu'autre chose pour brûler la gamme, et ce Need for Speed Rivals ne déroge pas à la règle. L'action prend désormais place au sein du comté de Redview, vaste étendue au sein de laquelle pilotes et forces de police se livrent une fois encore au jeu du chat et la souris. Il faut dire que ces derniers se font narguer depuis bien longtemps sur des vidéos en ligne, ou les pilotes montrent tout aussi bien l'étendue de leur talent que l'impuissance des forces de l'ordre à les neutraliser. Une situation sous « haute tension » qui mènera les deux camps jusqu'au point de non-retour... Enfin, pas de quoi dégonfler un pneu niveau scénario comme on dit.

Choisis ton camp

À l'identique de Hot Poursuit & Hot Poursuit 2, il est possible de choisir son camp : pilote ou police. Le choix de départ n'est d'ailleurs en rien définitif, puisque l'on peut changer de côté à tout moment, en faisant un arrêt au garage. Un lieu que l'on est amené à voir très souvent, puisqu'il permet également de changer et acheter des véhicules qui ne manqueront pas de faire de l'oeil aux amateurs de belles carrosseries, les customiser et investir dans de nouvelles améliorations, mais plus important encore, de déposer l'argent et les speedpoints durement récoltés lors des courses et défis. Intéressant pour corser le challenge en solo ou en ligne, il faudra prendre garde à ne pas détruire son véhicule ou se faire arrêter sous peine de perdre l'ensemble de son butin, chose qui devient de moins en moins évidente au fur et à mesure que l'on monte dans la hiérarchie.

Le jeu proprose des épreuves en somme tout assez classiques, mais à l'efficacité éprouvée, cela va des traditionnelles courses, aux modes super poursuite, contre-la-montre, interceptions, et quelques défis comme la destruction de radars, les sauts, etc. Côté pilote, chaque épreuve remportée permet d'engranger de l'argent et des points afin de faire évoluer son niveau d'expérience, et ainsi débloquer de nouveaux bolides, tandis que côté police le principe reste encore une fois de neutraliser les pilotes. Les deux camps possèdent, en plus de la taule, quelques pouvoirs pour mettre leurs assaillants hors course (mines, onde de choc, IEM, etc.) histoire de corser le choses.

Un peu de nouveauté aurait été bienvenu niveau challenge, malheureusement ce n'est pas totalement le cas cette année puisque Ghost Games se cantonne uniquement à nous proposer un jeu à la croisée entre Hot Poursuit pour la mécanique de jeu, et Most Wanted pour l'aspect open world. Un petit air de « déjà-vu » d'autant plus renforcé par la répétitivité des épreuves, et un mode online All-Drive malheureusement cantonnée à 6 joueurs, le reste de la carte étant seulement peuplée de PNJ, alors que c'est justement grâce au multijoueur que le jeu montre tout son piment. D'autant plus dommage que l'aire de jeu, particulièrement vaste, aurait facilement permis d'accueillir un plus grand nombre de participants. On peut à la limite être compréhensif sur les versions Xbox 360 et PS3, autant les versions PS4, Xbox et PC auraient mérité un petit traitement de faveur de côté-là. Quoi qu'il en soit, sans trop faire la fine bouche, on éprouve un certain plaisir à s'adonner à des courses endiablées avec d'autres joueurs, d'autant plus que l'on remerciera le système de GPS qui permet de rejoindre facilement un autre joueur sur la map.

Du plaisir à l'état brut, mais...

Pour autant, Need for Speed Rivals est un jeu qui mise avant tout sur le fun, et de côté-là, on pourra difficilement lui faire le moindre reproche. Car malgré cette répétitivité qui devient malheureusement un syndrome chronique de la série, la notion de plaisir à l'état pur reste intacte. Ce nouvel épisode peut entre notamment se targuer de posséder une liste de voitures assez impressionnante, avec quelques écuries d'exception dans sa besace à l'image de Ferrari, Lamborghini, Aston Martin, Mc Laren, Bugatti et j'en passe. Un plaisir qui se retrouve également dans la conduite, volontairement très arcade, et avouons que l'on prend un pied fou à rouler pied au plancher en envoyant ses assaillants sur le bas côté.

La recette parvient à prendre, encore une fois, mais on ne peut s'empêcher d'être déçu par certains détails agaçants. On citera parmi les manques les plus flagrants l'absence de boîte manuelle et de réglages, et l'accès a seulement deux vues (extérieure et bas de caisse) ! Autant la saga NFS n'a jamais eu la vocation d'être une simulation pour puristes, mais sacrifier de telles fonctions pour un jeu de voitures sur l'autel de l'accessibilité reste difficilement justifiable. Surtout au niveau des angles de caméras, une vue intérieure aurait été le minimum.

C'est d'autant plus dommage que Need for Speed Rivals ne manque pas d'arguments, bien au contraire ! En matière d'esthétique, le nouveau moteur du jeu nous en met plein les yeux, avec des bolides d'une beauté sidérante pour une première cuvée next-gen, merci au nouveau moteur Frostbite utilisé notamment sur Battlefield 4. Les équipes de Ghost Games ont vraiment bossé leur copie de ce point de vue-là, nous sommes bien loin d'un simple lifting, comme en atteste la plastique irréprochable des bolides, les nombreux effets qui participent à nous immerger dans l'action (fumée, feuilles, gouttelettes sur la carrosserie, déformations et chocs, etc.), ou encore l'introduction d'un cycle jour/nuit et une météo aléatoire. Une claque graphique, une vraie, on se demande d'autant plus pourquoi les développeurs ont bridé le jeu à 30 images/seconde...

Conclusion

Need for Speed Rivals souffle à la fois le chaud et le froid. Si les puristes auront encore une fois de bonnes raisons de se tenir éloigné d'un titre qui cherche avant tout à le rendre accessible au plus grand nombre, avec une conduite arcade totalement assumée et débridée, quitte à faire grincer quelques dents chez les adeptes de l'époque tuning de la série, il est indéniable que la notion de plaisir reste au rendez-vous. Un faux frère de la série Burnout (qui nous manque terriblement...) en quelque sorte Si vous concevez les jeux de voitures comme un moyen de vous défouler et prendre du plaisir avant tout en solo ou en ligne, parce qu'il n'y a pas que l'aspect simulation non plus dans la vie, NFS Rivals est un choix solide et un vrai bon jeu. Il est seulement dommage que les développeurs n'est pas visé l'excellence en jouant un peu plus la carte de l'audace.
L'image
Couleurs
Définition
Compression
Format Vidéo
HD 1080p
Format Cinéma
1.33:1
Testé sur PlayStation 4, Need for Speed Rivals est ce que l'on appelle dans le jargon, une pure claque graphique. Les développeurs font honneur aux nouvelles consoles, et exploitent habilement le nouveau moteur Frosbite 3. La modélisation des véhicules impressionne tout autant que les décors, joliment variés, et de nombreux détails qui montrent bien que l'on passe le cap de la nouvelle génération : les feuilles volent dès notre passage, les gouttelettes ruissellent sur la carrosserie, bref il  faut quelques minutes pour se remettre de ce (premier) choc. Il est par contre décevant que le jeu ait été bridé à 30 images/seconde.

Le Son
Langue
Type
Format
Spatialisation
Dynamique
Surround
Français
5.1
Pas d'évolution, NFS fait du NFS. Les moteurs rugissent de façon impressionnante en multicanal, avec un grave appuyé et un sens de la spatialisation plutôt efficace, notamment sur les passages de tunnels par exemple, voire lorsque les pilotes et la police embrassent tendrement notre pare-choc. Un mixage à la testostérone comme on les aime dans ce type de jeu. On notera également une playlist intéressante, très rythmée, mais une bande-son un peu plus éclectique n'aurait pété de refus.

Les Bonus
Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée
999 min
Boitier
Amaray
Comme évoqué dans notre test, une fois le solo terminé (ou pas), tout l'intérêt de Need for Speed Rivals réside dans le monde en ligne All-Drive. Il est possible de rejoindre des parties pouvant accueillir jusqu'à 6 joueurs, que l'on peut facilement rejoindre à l'aide d'un GPS indiquant la position des autres joueurs en temps réel, pour apporter un peu plus de piment et de variété aux courses, puisqu'ils pourront aussi bien participer à des épreuves à nos côtés en tant que pilote, que nous poursuivre en passant du côté de la police (et inversement). Mais malgré le plaisir procuré, on ne peut s'empêcher de pester contre la limite des 6 joueurs, espérons que le prochain épisode place la barre plus haut.
Bonus
Livret
Bande annonce
Biographies
Making of
Documentaire
Interviews
Com. audio
Scènes sup
Fin alternative
Galerie de photos
Story board
Multi-angle
Liens internet
Interface Rom
Jeux intéractifs
Filmographies
Clips vidéo
Bêtisier
Bonus Cachés
Court Metrage