Dragon Age : Inquisition

Genre
Pays
USA (2014)
Date de sortie
mercredi 26 novembre 2014
Durée
999 Min
Plateforme
Xbox One
Langues
PCM
Label
SS.Titres Film
SS.Titres Bonus
SS.Titres Commentaire
Français
Oui
Oui
Non
Le Jeu
Critique de Pierre Dubarry
Editeur
Edition
Standard
Label
Zone
2
Durée Film
999 min
Nb Dvd
1
Dragon Age figurait parmi les nouvelles licences les plus emblématiques et prometteuses de ces dernières années, rien d'étonnant lorsque l'on a goûté à l'immense savoir-faire de Bioware en matière de RPG sur Star Wars : Knight of the Old Republic, ou plus récemment l'excellentissime Mass Effect. Néanmoins, difficile d'en dire autant d'une suite qui montrait tous les signes d'une immense erreur de parcours, là ou l'on considérait son aîné comme un successeur de Baldur's Gate. BioWare persiste néanmoins avec Dragon Age : Inquisition, davantage qu'une simple suite, le résultat dépasse littéralement toutes les attentes. Et si c'était finalement lui LE jeu de l'année ?

L'apparition d'une faille dans le Voile plonge le monde de Thédas dans un chaos sans précédent. Les dragons sillonnent les cieux, projetant une aura de terreur sur un royaume jadis paisible. Les mages finissent par se soulever contre l'oppression des templiers. Les nations se lèvent les unes contre les autres. Pour résumer, autant dire que tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes. Pour rétablir l'ordre naturel des choses, c'est à vous qu'il incombe de prendre la tête de l'Inquisition et de refermer les nombreuses failles du royaume de Thédas, avec le soutien vos alliés.

Néanmoins, ne vous fiez pas seulement à ce simple postulat de départ, Dragon Age démontre à nouveau les talents d'écritures de BioWare, de ce côté-là le jeu se montre d'ailleurs tout aussi riche qu'un Mass Effect, il faudra toutefois se montrer patient avant que l'histoire ne décolle véritablement, comptez une bonne quinzaine d'heures. Attendez-vous à être surpris...à de nombreuses reprises. D'autant plus que comme toujours, le choix des dialogues aura dans certains cas une importance capitale, et donnera une tournure différente à la suite des évènements sans qu'il ne soit possible de faire marche arrière. Ces réponses forgeront le caractère du personnage, que vous adoptiez une approche sarcastique, pragmatique ou plus compatissante celles-ci auront un impact sur le regard que les PNJ porteront sur vous, et notamment vos alliés dont il est nécessaire de ménager les susceptibilités. Le jeu dispose d'ailleurs de 40 fins différentes, cela vous donne une vague idée des nombreux choix (parfois très difficiles) que vous aurez à faire.

Comme tout RPG, avant de débuter l'aventure il faudra par la création de son personnage avec le choix d'une race (Elfes, Humains, Nains) et d'une classe (Guerrier, Mage, Voleur). Une fois terminé, il sera possible de modifier les attributs physiques de son Héros, et de ce côté-là Dragon Age : Inquisition nous offre sûrement l'outil de création le plus puissant qu'il nous ait été donné de voir, toutes les zones du visage (yeux, nez, front, bouche, oreilles, etc.) peuvent être retouchées. Comme les deux précédents volets, outre son personnage principal, le jeu repose sur un système d'alliés, qu'il faudra recruter au  fil de l'aventure, chacun disposant de ses propres attributs et pouvoirs.

Le premier grand changement instauré dans ce nouvel épisode, c'est l'abandon du principe classique des « niveaux » pour laisser place au concept de l'open world, bien plus adapté aujourd'hui   à ce type de jeu. Le terrain de jeu n'est certes pas comparable à un Skyrim, mais la carte est suffisamment vaste, tout comme les environnements très variés, pour que l'on mette un sacré bon moment à parcourir la carte d'un bout à l'autre. Outre les quêtes principales, le jeu regorge de missions annexes, seule ombre au tableau, leur intérêt est assez fluctuant. Néanmoins, elles contribueront à récolter quelques deniers et points d'expériences. La faim justifie les moyens comme on dit. En tout et pour tout, il faudra une bonne quarantaine d'heures pour venir à bout de l'histoire principale, comptez-en autant pour garnir votre tableau de chasse des missions secondaires. De quoi vous occuper largement tout l'hiver.

Comme dans tout jeu du genre, l'évolution de ses personnages, outre les nombreuses quêtes dont regorge le titre, passe par le loot. Préparez-vous donc à renvoyer quelques tonnes de monstres dans l'au-delà. Chaque niveau atteint donne droit à un point à dépenser sur un arbre de compétence, spécifique à chaque classe de personnage. Certaines aptitudes ne seront d'ailleurs pas débloquées avant d'avoir atteint un certain niveau, ou exploré certaines zones de la carte. Les armes peuvent également être améliorées à l'aide de matériaux achetés chez des marchands, ou récupérés sur le corps de ses ennemis. Il est simplement dommage que l'interface de l'inventaire soit au final si peu ergonomique...

Le gameplay est le second point sur lequel était attendu Dragon Age, le second volet s'étant entre temps perdus dans des affrontements aux airs de hack'n slash. Les choix opérés par BioWare portent ici leurs fruits, à commencer par l'introduction d'une vue tactique en complément de celle plus classique en vue à la 3ème personne, permettant d'aborder les affrontements à la manière d'un RTS. Un petit temps d'adaptation est nécessaire, surtout à la manette, mais une fois bien en main, les combats prennent une allure bien plus stratégique. Pas forcément utile lorsqu'il s'agit de venir à bout de 3 ennemis, par contre lorsqu'il s'agit de plus gros morceaux...son utilisation s'imposera d'elle-même. Si les dégâts entre alliés sont activés, les affrontements prennent alors une allure bien plus stratégique, un conseil : ne partez jamais au combat sans une bonne réserve de potions de vie, ici aucun sort de soin ou de régénération automatique de la barre de vie. Par conséquent, foncer tête baissée s'avérera lors de certains affrontements une approche bien peu concluante.

Conclusion :

Dragon Age : Inquisition renoue avec les racines de la série, quelque peu oubliées dans le second opus, tout en instaurant de nouvelles mécaniques de jeu attendues depuis fort longtemps, qu'on se le dise Dragon Age est bel et bien de retour dans la cour des grands. Une sacrée belle surprise, voire plus encore encore, Dragon Age : Inquisition est bien plus qu'un très bon jeu, il s'impose tout simplement comme l'un des meilleurs jeux de l'année.
L'image
Couleurs
Définition
Compression
Format Vidéo
HD 1080p
Format Cinéma
1.33:1
Dragon Age utilise le Frostbite 3, moteur graphique que l'on a déjà pu voir à l'oeuvre sur Battlefield 4. Le jeu est graphiquement somptueux, tout juste notera nous des textures de peau un peu trop brillante pour chipoter, mais il émerveille avant tout par la beauté, la profondeur et la grande variété des paysages de Thédas.

Le Son
Langue
Type
Format
Spatialisation
Dynamique
Surround
Français
5.1
Une bande-son merveilleuse, même si elle s'avère pas moment un peu moins inspirée, et des doublages français de très (très) grande qualité, il n'y a pas grand chose à redire de ce côté-là.

Les Bonus
Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée
999 min
Boitier
Amaray
Pour la première fois, Dragon Age accueille un mode multijoueur. Complètement indépendant de l'aventure solo (ouf), celui-ci permet à quatre joueurs d'explorer la carte à la recherche de trésors et de nouveaux équipements. C'est surtout un prétexte pour prolonger l'aventure à plusieurs et terrasser des hordes d'ennemis en compagnie de ses amis. Néanmoins, les affrontements demanderont un minimum de préparation, et encore plus important : une excellente coordination, d'où l'importance du choix de vos partenaires. C'est également l'occasion de débloquer de nouvelles classes.
Bonus
Livret
Bande annonce
Biographies
Making of
Documentaire
Interviews
Com. audio
Scènes sup
Fin alternative
Galerie de photos
Story board
Multi-angle
Liens internet
Interface Rom
Jeux intéractifs
Filmographies
Clips vidéo
Bêtisier
Bonus Cachés
Court Metrage