The Dark

Titre Original
The dark
Genre
Pays
Etats-Unis (2005)
Date de sortie
mercredi 17 mai 2006
Durée
89 Min
Réalisateur
Producteurs
Jeremy Bolt
Scénaristes
Stephen Massicotte
Compositeur
Ed Butt
Format
Dvd 9
Langues
PCM
Label
SS.Titres Film
SS.Titres Bonus
SS.Titres Commentaire
Français
Oui
Oui
Non
Anglais
Non
Non
Non
Le Film
Critique de Julien Sabatier
Editeur
Edition
Standard
Label
Zone
2
Durée Film
89 min
Nb Dvd
1


L’histoire

Venue des Etats-Unis avec sa fille Sarah, Adele retrouve son mari (James) sur l’île de Man. Lorsque Sarah disparaît, le couple (et particulièrement Adele) se retrouve dans la tourmente, d’autant plus que les phénomènes étranges se multiplient.

Critique subjective

Officiant surtout pour le petit écran, John Fawcett n’en est qu’à son troisième long-métrage cinéma. Dans sa filmographie, The dark succède à The boys club (1997) et surtout à Ginger snaps (2000), excellente relecture du mythe du loup-garou sur fond de mal-être adolescent. Sorti sur les écrans français en 2005, The dark fut l’objet de moult critiques assassines. C’est donc précédé d’une réputation désastreuse que le film sort aujourd’hui sur support versatile.

Concédons-le à ses détracteurs, The dark commence plutôt mal et laisse augurer un film fantastique bien emballé (la réalisation est efficace et la photographie superbe) mais transpirant le déjà-vu. Convenu, le début de The dark nous ressert la cellule familiale en crise (les parents tentent de se réconcilier et la relation mère fille est houleuse) confrontée à des évènements surnaturels. Sommairement écrits et interprétés sans passion (capables de beaucoup mieux, Maria Bello et Sean Bean semblent ici peu concernés), les personnages des deux parents s’avèrent sans relief et indiffèrent le spectateur. Bien sûr, le lieu de l’action (une côte de l’île de Man) fut le théâtre d’un drame. Une cinquantaine d’années auparavant, un singulier pasteur poussa une petite communauté à se jeter d’une falaise, ceci après avoir promis à ses ouailles un au-delà radieux (en réalité, le sacrifice n’avait d’autre but que de ramener sa fille d’entre les morts). Fourre-tout, le scénario de The dark sent le réchauffé et ne parvient presque jamais à faire monter le trouillomètre. Les grosses ficelles du début (cauchemar, visions, éléments dont on se doute qu’ils seront réutilisés ensuite, voisin qui en sait plus qu’il ne veut le dire, ...) sont éculées et le script, plutôt que de puiser dans la mythologie galloise, regarde du côté de l’épouvante nippone, particulièrement lorsque la fillette du pasteur dément entre en scène.

Si les deux premiers tiers du métrage revêtent un intérêt tout relatif, la suite s’avère plus prenante car plus inattendue. Ce dernier acte lève le voile sur le titre du film puisque l’on y découvre que The dark désigne un univers parallèle (le potentiel fantasmagorique des décors est alors pleinement exploité). Même si le métrage de John Fawcett est infiniment moins réussi que celui de Christophe Gans, la dernière partie de The dark fait irrémédiablement songer à Silent hill. Les points communs ne se limitent pas à la présence de Sean Bean au générique car il est ici question d’une communauté aux pratiques religieuses singulières, d’une fillette maléfique ayant été torturée et de la disparition d’une jeune fille dans un univers parallèle d’où tentera de l’extirper sa mère. Achevant de surprendre agréablement son monde, The dark se conclut sur une note pessimiste du plus bel effet.

Verdict

Mis en images avec un talent certain, The dark pêche par un script inégal qui installe une situation rebattue mais ménage quelques bonnes surprises sur le tard (trop tard justement). Si le film est loin d’être parfait, il n’est pas non plus la purge annoncée un peu partout. Au final, on attend tout de même le prochain titre de John Fawcett avec une certaine impatience car l’on sait le réalisateur capable de mieux, il l’a prouvé avec Ginger snaps.
L'image
Couleurs
Définition
Compression
Format Vidéo
16/9 anamorphique couleur
Format Cinéma
1.85:1
Une image de très bonne qualité mettant en valeur le travail soigné du directeur de la photographie (Christian Sebalt). La partie était pourtant loin d’être gagnée d’avance eu égard aux visuels gris et aux séquences parfois extrêmement obscures. Heureusement pour nous, le rendu des couleurs est optimal et la compression sans coup férir. L’ensemble affiche aussi une définition pointue. Rien à redire en somme.

Le Son
Langue
Type
Format
Spatialisation
Dynamique
Surround
Anglais
5.1
Français
5.1
Deux pistes sonores de haute volée. En version originale comme en version française, le Dolby Digital 5.1 fait des merveilles avec une énergie rare, une spatialisation honorable, des surrounds bien mobilisés et un rendu cristallin. Le réalisateur ayant accordé une place importante au son, l’excellent rendu audio n’en est que plus appréciable.

Les Bonus
Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée
54 min
Boitier
Amaray


 

- Interviews (48 minutes) : Typiquement le supplément dans lequel on interroge à peu près tout le monde sans se poser de questions quant à l’intérêt de la chose. Passons donc rapidement sur les interventions des jeunes comédiennes incarnant les deux fillettes, du coordinateur des cascades et même des deux acteurs principaux, bien rôdés en matière de discours publicitaire. Le supplément est instructif mais uniquement via les propos du réalisateur, du producteur, du scénariste et du directeur de la photographie, des intervenants qui reviennent sur le fond et la forme du métrage.

- Bandes annonces (6 minutes) : Les bandes annonces des films The dark, 11H14, Memories et Les témoins.
Bonus
Livret
Bande annonce
Biographies
Making of
Documentaire
Interviews
Com. audio
Scènes sup
Fin alternative
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