Le Film
Critique de Julien Sabatier
Editeur
Edition
Standard
Label
Zone
2
Durée Film
101 min
Nb Dvd
1
L’histoire
Propriétaire d’une vaste exploitation et des trois maisons qui y sont bâties, Larry Cook décide de donner l’ensemble de ses biens à ses trois filles. Ce choix sonnera l’implosion du clan Cook et conduira la famille devant les tribunaux, ceci après avoir fait ressurgir des secrets particulièrement douloureux.
Critique subjective
Lorsque l’on visionne un titre comme Secrets (Jocelyn Moorhouse - 1997), c’est à se demander comment certains films sans épaisseur parviennent pourtant à attirer une kyrielle de stars. Pouvoir de persuasion du réalisateur ? Effet boule de neige (la présence d’une vedette en rameutant d’autres) ? Cachets exceptionnellement élevés ? Porte ouverte vers un oscar ? Mystère. Malgré un script loin d’être transcendant, Secrets rassemble Jessica Lange, Michelle Pfeiffer, Jennifer Jason Leigh, Jason Robards, Keith Carradine et Pat Hingle, excusez du peu.
Propriétaire terrien reconnu, Larry Cook (un Jason Robards vieillissant qui allait s’éteindre trois ans plus tard), vit à côté de deux de ses filles, Ginny (Lange) et Rose (Pfeiffer), et de leurs familles. La plus jeune, Caroline (Leigh), est avocate et réside en ville. Veuf, le patriarche prend la décision de transmettre son exploitation aux siens. Parce qu’elle émet quelques réserves, Caroline se voit aussitôt écartée de la libéralité. La situation se dégrade et les rapports père filles évoluent et s’exacerbent. Soumise, l’aînée l’est de moins en moins, et la cadette devient plus virulente que jamais. Vexé par le comportement de ses deux filles, Cook leur pourrit l’existence avant de leur intenter un procès pour récupérer sa ferme. Ironie du sort, il sera alors soutenu par Caroline, celle qui fut à l’origine des tensions. Progressivement, les valeurs familiales s’effritent, laissant apparaître d’odieux secrets jusqu’alors dissimulés sous un verni de respectabilité.
Brossant d’honnêtes portraits de femmes, Secrets aurait gagné en intensité s’il avait multiplié les confrontations père filles, des scènes ici réduites à peau de chagrin. Le personnage de Larry Cook aurait également mérité de plus amples développements. Membre respecté de la communauté locale apparaissant sous un jour jovial et bienveillant aux voisins, le vieil homme est en réalité un être bourru, autoritaire et violent capable du pire envers ses enfants. Si son ombre plane sur tout le métrage, force est de constater que le personnage est complètement sous-exploité quand le film aurait pu nous gratifier du portrait d’un salaud de première, un individu bestial et entêté n’ayant finalement aucune considération pour ses filles.
Si l’on excepte un casting impeccable et des interprétations soignées, Secrets s’apparente presque à un téléfilm de dimanche après-midi et la belle photographie de Tak Fujimoto (Le silence des agneaux) ne parvient jamais à dissimuler la banalité de la mise en scène. Sur fond de vie rurale et avec force violons, le film en rajoute beaucoup dans le but de tirer quelques larmes au spectateur (le cancer du sein de Rose et la disparition de son époux) mais ne réussit qu’à faire vaguement larmoyer la ménagère.
Verdict
Secrets est donc un titre à réserver aux plus farouches amateurs de mélodrames, les autres passerons leur chemin sans regrets (ou alors pour meubler un après-midi pluvieux ...).
L'image
Couleurs
Définition
Compression
Format Vidéo
16/9 anamorphique couleur
Format Cinéma
1.85:1
Une qualité d’image plus que satisfaisante. Le master n’affiche aucune aspérité et présente une définition de qualité. La compression se fait discrète et la colorimétrie s’avère respectueuse du travail du grand chef opérateur Tak Fujimoto. On frise donc la perfection, ce qui est bien pour un film datant de 1997.
Langue
Type
Format
Spatialisation
Dynamique
Surround
Anglais
5.1
Français
5.1
Un Dolby Digital 5.1 correct. Si les pistes sont sans éclat particulier, la qualité est tout de même au rendez-vous avec un mixage précis (bon dosage entre dialogues, effets et musique). L’ensemble n’est guère dynamique mais il faut bien reconnaître que le métrage ne s’y prêtait guère. A noter que la piste française affiche des voix surdosées mais des doublages fréquentables. Amateurs de VF, à vous de voir.
Les Bonus
Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée
0 min
Boitier
Amaray
Pas l’ombre d’un supplément.
Bonus
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Livret
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Bande annonce
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Biographies
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Making of
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Documentaire
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Interviews
Com. audio
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Scènes sup
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Fin alternative
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Story board
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