En Tongs Au Pied de l'Himalaya

Pays
FR (2024)
Date de sortie
mercredi 12 mars 2025
Durée
93 Min
Réalisateur
Producteurs
David Gauquié et Julien Deris
Scénaristes
John Wax et Marie-Odile Weiss
Compositeur
Divers
Format
Dvd 9
Langues
PCM
Label
SS.Titres Film
SS.Titres Bonus
SS.Titres Commentaire
Français
Oui
Oui
Non
Le Film
Critique de Emmanuel Galais
Editeur
Edition
Standard
Label
Zone
2
Durée Film
93 min
Nb Dvd
1

Pauline est la maman d’Andréa, 6 ans et demi, un petit garçon formidable à qui on a diagnostiqué un TSA : un « trouble du spectre autistique ». Il n’est pas vraiment au niveau mais il est toujours scolarisé et s’apprête à faire sa rentrée en grande section de maternelle. Pour Pauline, sans revenus fixes et récemment séparée de Fabrice, le père d’Andréa, tout semble concourir à faire de sa vie une succession d’échecs. Or pour Andréa, c’est une année cruciale qui va déterminer s’il peut ou non rester scolarisé et obtenir ainsi une meilleure chance de voir son état s’améliorer. Mais pour cela, Andréa a besoin de stabilité et pour Pauline, la lui apporter, c’est un peu (beaucoup) gravir l’Himalaya en tongs…


John Wax est d’abord connu comme Chef Opérateur sur des films tels que « Barbaque » (2021) de Fabrice Eboué ou encore « Les Kaïras » (2012) de Franck Gastambide, mais c’est également lui qui a coréalisé le carton de Jean Pascal Zadi : « Tout Simplement Noir ». C’est d’ailleurs en terminant son travail sur le film d’Eboué, que John Wax s’est vu proposé par David Gauquié, Producteur de CinéFrance, l’adaptation du « Seul en Scène » de Marie-Odile Weiss : « En Tongs au Pied de l’Himalaya ». Un spectacle dans lequel la comédienne raconte son quotidien de mère d’enfant Autiste.  Le réalisateur et l’autrice, ont donc collaboré ensemble pour accoucher d’un scénario qui soit à la hauteur du spectacle. Et le résultat est un film, certes imparfait, notamment par des problématiques de rythme, mais honnête qui nos ouvre une porte sur un univers qui est pour la majeure partie des gens inconnu. Celui d’être parent d’un enfant Autiste, et ce combat quotidien que cela représente, notamment face à la dureté de l’environnement social.


Car « En tongs au pied de l’Himalaya », c’est avant tout, un film dans lequel nous allons suivre une femme, fraichement divorcée qui lutte sans relâche pour trouver un nouvel équilibre et en même temps pouvoir s’occuper de son fils qui demande une attention de tous les instants. Et c’est ce qui différencie le film du spectacle, puisque le réalisateur a décidé d’aborder l’autisme, mais également les difficultés d’une femme de 40 ans qui doit assumer l’éducation d’un enfant tout en essayant de trouver l’équilibre imparfait entre le travail, la maison et le loisir (Entendre par cela, se refaire une vie sociale et intime). De ce côté-là, le réalisateur, qui avoue n’avoir pas cherché à faire des plans compliqués, signe une mise en scène tout en souplesse pour mieux laisser ses comédiens prendre le cadre et incarner leurs personnages avec le plus de précisions possibles, mais aussi avec une certaine spontanéité qui permet de pouvoir mieux imprégner le spectateur et l’entrainer dans ce tourbillon de sentiments contradictoires.


Et pour cela, il a pu compter sur le talent d’Audrey Lamy (Polisse), plutôt habituée à des rôles dans des comédies qu’à des compositions toutes en nuances sur des sujets aussi sensibles que l’autisme. Et la réalisatrice s’en tire largement bien avec une prestation touchante toute en énergie et en faiblesse. La comédienne, comme nous nous y attendions, ne ménage pas ses efforts et parvient à porter le film sur ses épaules, d’autant qu’elle de tous les plans et doit se lancer dans des tirades difficiles comme celle face à une commission chargée d’évaluer le futur parcours de son enfant. L’ensemble de la distribution n’est pas forcément très connu, même si beaucoup, ont déjà une sacrée carrière, et savent imposer leur talent dans les scènes où ils apparaissent. La plus grande surprise vient du jeune comédien Eden Lopes (Les Yeux Grands Fermés) qui livre une prestation saisissante en jeune garçon autiste. 


L'image
Couleurs
Définition
Compression
Format Vidéo
16/9 anamorphique couleur
Format Cinéma
2.35:1
Le travail de décoration et d’éclairage est d’une grande précision, avec une multitude de petits détails qui participent à illustrer l’état d’esprit des personnages. L’image est à la hauteur du travail et offre des couleurs parfaitement tenues et des contrastes qui apportent plus de précision dans les perspectives et dans les nuances de tons.  On notera tout de même quelques saturations dans les scènes plus sombres.

Le Son
Langue
Type
Format
Spatialisation
Dynamique
Surround
Français
5.1
Un film sobre et sans beaucoup d’effets, mais qui parvient à trouver une belle répartition avec un équilibre dans l’utilisation des canaux. Et puis il y a les environnements sonores discrets qui viennent habiller le film pour lui donner toute sa cohérence et plonger le spectateur au cœur d’une intrigue plus complexe qu’il n’y parait. 

Les Bonus
Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée
30 min
Boitier
Amaray
Un entretien avec John Wax, le réalisateur et Audrey Lamy la comédienne principale qui reviennent tous les deux sur la manière dont ils ont abordé le sujet et comment ils ont collaboré.
Bonus
Livret
Bande annonce
Biographies
Making of
Documentaire
Interviews
Com. audio
Scènes sup
Fin alternative
Galerie de photos
Story board
Multi-angle
Liens internet
Interface Rom
Jeux intéractifs
Filmographies
Clips vidéo
Bêtisier
Bonus Cachés
Court Metrage