Frankenstein

Titre Original
Frankenstein
Genre
Pays
Etats-Unis (2004)
Date de sortie
jeudi 10 août 2006
Durée
84 Min
Réalisateur
Producteurs
Martin Scorsese, John Shiban
Scénaristes
John Shiban
Compositeur
Angelo Badalamenti, Normand Corbeil
Format
Dvd 9
Langues
PCM
Label
SS.Titres Film
SS.Titres Bonus
SS.Titres Commentaire
Français
Oui
Oui
Non
Anglais
Non
Non
Non
Le Film
Critique de Julien Sabatier
Editeur
Edition
Standard
Label
Zone
2
Durée Film
84 min
Nb Dvd
1


L’histoire

Alors qu’ils traquent un tueur en série, deux policiers vont faire de bien étranges découvertes. Et si le docteur Frankenstein et sa créature n’étaient pas un mythe ?

Critique subjective

Il n’aura fallu qu’un film, le remake plutôt réussi de Massacre à la tronçonneuse (2003), pour que Marcus Nispel se fasse un nom. Avant de réaliser son Pathfinder, dont les premières images augurent d’un morceau épique et barbare, Nispel ne s’est pas tourné les pouces et a oeuvré pour la petite lucarne, signant quelques clips et, en 2004, ce Frankenstein qui cherche à remettre au goût du jour le personnage créé par Mary Shelley.

Ce téléfilm est loin d’être la première oeuvre à vouloir moderniser le mythe. Certains s’y sont déjà essayés avec succès, d’autres s’y sont cassés les dents. Après tout, pourquoi pas ? D’autant que, dans l’absolu, cette (libre) relecture dispose de sérieux atouts : l’un des producteurs n’est autre que Martin Scorsese, le casting affiche plusieurs visages connus et le thème principal est composé par Angelo Badalamenti, illustrateur musical des oeuvres de David Lynch. Esthétiquement, le film part aussi du bon pied avec Marcus Nispel aux commandes et son directeur de la photographie attitré, Daniel Pearl (Massacre à la tronçonneuse 2003, Pathfinder). La déception sera malheureusement au rendez-vous, le titre, riche en promesses, étant bien insignifiant à l’arrivée.

Reléguant au second plan son argument fantastique emberlificoté (Mary Shelley se serait inspirée de personnages réels toujours vivants de nos jours), le (télé)film est construit autour d’une sempiternelle enquête policière. Deux inspecteurs sont lancés aux trousses d’un insaisissable tueur en série qui prélève les organes de ses victimes. Non content de posséder un goût prononcé de déjà-vu, le métrage s’inspire fortement du Seven de David Fincher : direction artistique approchante (l’appartement à la John Doe), photographie sombre à dominante sépia et bande originale grave aux accents « shoriens ». Tout y est mais, forcément, en beaucoup moins bien. S’il vient aussi de l’univers du clip, Nispel n’est pas Fincher. Il parvient toutefois à signer une réalisation enlevée (quelques beaux plans) hélas plombée par un montage syncopé aussi sûrement que le métrage est desservi par un casting peu reluisant. Si Parker Posey (Scream 3, Superman) est un peu moins agaçante qu’à l’accoutumée (ce qui n’est guère difficile), Adam Goldberg est insipide et Thomas Kretschmann cabotine tandis que Michael Madsen cachetonne. N’oublions pas de mentionner la présence de l’un des pires acteurs français en exercice, Vincent Perez, qui incarne ici la créature originelle en ne craignant pas le ridicule.

Verdict

Calibré et laborieux (tout ça pour nous conduire à cette fin ouverte malvenue), Frankenstein est tout juste bon à donner quelques frissons à la ménagère encore éveillée en deuxième partie de soirée. Le cinéphile, lui, passera son chemin.
L'image
Couleurs
Définition
Compression
Format Vidéo
16/9 anamorphique couleur
Format Cinéma
2.35:1
Une image de haute volée. Le master est propre et précis, les couleurs parfaitement saturées et la compression sans coup férir (ce qui n’était pas gagné d’avance avec un film aux visuels souvent très obscurs). A défaut d’être remarquable, le titre peut être visionné dans des conditions idéales.

Le Son
Langue
Type
Format
Spatialisation
Dynamique
Surround
Anglais
5.1
Français
5.1
Deux excellentes pistes Dolby Digital 5.1. En version originale (préférable) comme en version française, l’ensemble est pointu, énergique et enveloppant. L’équilibre est idéal entre voix, effets sonores et musique. Une qualité d’écoute irréprochable en somme.

Les Bonus
Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée
42 min
Boitier
Amaray


 

- Dans l’antre de Frankenstein (31 minutes) : Enthousiasme général et louanges réciproques ... nous sommes bien dans un making of promotionnel. Un supplément dispensable par conséquent.

- Les bandes annonces (11 minutes) : Frankenstein, House of the dead, La maison des 1000 morts, Today you die, Le boss.

- Galerie photos.

- Internet : Lien vers le site Internet de l’éditeur.
Bonus
Livret
Bande annonce
Biographies
Making of
Documentaire
Interviews
Com. audio
Scènes sup
Fin alternative
Galerie de photos
Story board
Multi-angle
Liens internet
Interface Rom
Jeux intéractifs
Filmographies
Clips vidéo
Bêtisier
Bonus Cachés
Court Metrage