Le Film
Critique de Julien Sabatier
Editeur
Edition
Standard
Label
Zone
2
Durée Film
107 min
Nb Dvd
1
L’histoire :
Vivant selon les préceptes de 1968, Jack Slavin convie sa maîtresse et ses deux enfants à venir habiter chez lui. Sa fille de seize ans, Rose, ne voit pas la chose d’un bon oeil.
Critique subjective :
Lorsque l’on est à la fois la fille d’un écrivain mondialement (re)connu (Arthur Miller) et la compagne d’un comédien unanimement salué pour la qualité de son jeu (Daniel Day-Lewis), on a forcément plus de facilités à faire un film que le commun des mortels. Tel est le cas de Rebecca Miller qui, en 2005, signait son troisième long-métrage avec The ballad of Jack and Rose, un titre qu’elle a écrit et réalisé.
1986. Dernier représentant d’une communauté hippie de soixante personnes, Jack Slavin vit sur une île isolée en compagnie de sa fille de seize ans, Rose. Une petite cellule familiale déconnectée du monde. Un lieu hors du temps. Malade du coeur, Jack invite sa maîtresse (Kathleen) et ses deux fils (Rodney et Thaddius) à venir habiter chez lui. Dès lors, deux univers bien différents vont devoir cohabiter tant bien que mal.
Si l’interprétation de The ballad of Jack and Rose est indéniablement de qualité (mention spéciale à Daniel Day-Lewis), on ne peut qu’émettre de grosses réserves vis-à-vis d’une mise en scène plombée par un symbolisme lourd (plans « planants » sur la nature, serpent s’évadant de sa cage lors d’un coït, etc.). Parsemé de silences probablement censés être lourds de sens, le scénario s’avère confus. S’il est difficile de savoir exactement où le script veut en venir, toujours est-il que ce dernier affiche une fâcheuse tendance à faire des appels du pied en direction de la critique intellectualisante. Une chose est sûre, le métrage se pose comme une charge virulente dénonçant les désillusions soixante-huitardes. Jack Slavin apparaît comme le vestige d’un mouvement qui a montré ses limites, un homme prisonnier de ses considérations utopiques et pétri de contradictions (il fait des chèques pour « acheter » les autres). « Les gens de ma génération ont eu l’occasion de changer le monde, ils ont préféré le téléachat » disait Stephen King ... Le film s’articule aussi autour d’une relation père / fille ambiguë. Retirant Rose de l’école à onze ans (il n’aime pas « l’élevage industriel »), Jack a pu l’éduquer selon ses préceptes et façonner sa façon de penser. Au final, c’est un lien presque mortifère et parasité par l’ombre de l’inceste qui unit Jack et Rose.
Verdict :
Parfois un peu malsain, The ballad of Jack and Rose est un film mélancolique et crépusculaire auquel seuls les férus de mélodrames trouveront (sans doute) un intérêt. Les autres pourront passer leur chemin sans une once de regret.
L'image
Couleurs
Définition
Compression
Format Vidéo
16/9 anamorphique couleur
Format Cinéma
1.77:1
Une qualité vidéo de belle tenue. Si certaines séquences ne sont pas parfaitement restituées à l’écran, l’ensemble se montre propre et précis. La colorimétrie est satisfaisante et la compression, à de rares exceptions près, ne s’invite pas à l’image.
Langue
Type
Format
Spatialisation
Dynamique
Surround
Anglais
5.1
Anglais
2.0
Français
5.1
Français
2.0
Un son de bonne facture. Les deux pistes en Dolby Digital 2.0 (VO et VF) sont des plus correctes mais le 5.1 (anglais et français) apporte un surcroît d’ampleur et de tonicité bienvenu. La spatialisation est précise et les pistes s’avèrent assez dynamiques lorsqu’il le faut. Doublages français corrects.
Les Bonus
Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée
0 min
Boitier
Amaray
Internet : Lien Internet vers le site de TF1 vidéo.
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