Ghost Recon Advanced WarFighter 2

GRAW premier du nom, fut il y a tout juste un an le jeu Xbox 360 qui engageait véritablement la console dans la nouvelle génération. Aujourd’hui nous arrive GRAW2 sur Xbox 360, et alors que nous pensions nous retrouver comme beaucoup face à une version 1.5, il n’y a qu’un mot pour qualifier nos impression : « Damn !!!». Explosif comme une charge de C4, perforant comme une balle de M16, Ghost Recon Advanced Warfighter 2 est bien plus qu’un add-on, c’est une grosse surprise! Développé par les studios d'Ubi Soft Paris et édité par Ubi Soft, scrutions avec notre ATH ce second opus d'une licence qui risque de perdurer.

La guerre façon Tom Clancy's

Un an après leur coup d'état manqué à Mexico, les rebelles ont rassemblés leurs forces à la frontière américaine. Pour la première fois, le Capitaine Mitchell devra mener ses troupes spéciales sur le sol américain et le long de la frontière mexicaine, entre les villes jumelles de Juarez et d'El Paso au Texas. Armés de 3 ogives nucléaires russes, les rebelles font pression sur le gouvernement américains et ne peuvent concevoir un accord à l'amiable. Les Ghosts n'ont que 72 heures pour contrer une menace nucléaire planant sur des millions de citoyens américains.

Le capitaine Mitchell, l’homme qui valait 3 milliards, plus les congés payés

A peine sa première mission à Mexico terminée, et alors que celui-ci s’attends à enfin avoir droit à des vacances méritées, la surprise se produit juste à l’entrée de la base…Et oui le Colonel n’est pas prêt à le lâcher de si tôt, et une mission d’ordre cruciale attends notre homme et son équipe, les rebelles mexicains ont en leurs possession deux gros cônes glacées comme le dirait si bien Schwarzy dans True Lies. Bon évidemment Tom Clancy’s Ghost Recon Advanced Warfighter 2, ou l’un des titres le plus long du jeu vidéo, n’étonne scénaristiquement pas quand on voit le fameux tampon « Tom Clancy », écrivain au style pompeux nous comptant des histoires ou les américains sont les grands sauveurs du monde libre, face à des terroristes toujours dangereux et ayant en leur possession des ogives nucléaires...Comme c'est original tiens! Le patriotisme dit soporifique dans toute sa splendeur, est ici très présent, mais bon c’est efficace et terriblement prenant pour un jeu vidéo alors pourquoi s’en priver?  La chose dont nous avions peur, c’était surtout le fait de se retrouver face à une version de GRAW 1.5, et nous étions parfaitement en droit de douter vu que le premier volet n’est sortit qu’au mois de mars 2006. Ubi Soft nous annonçait l’arrivée de nouveau système tactiques, d’une I A améliorée, d’un moteur graphique optimisée et plein d’autre choses qui rendraient le jeu indispensable, mais bon dans les faits est-ce bien la vérité? Je m’étonne moi-même à vous le dire, vu que je ne m’attendais absolument à rien du tout concernant ce jeu, et que j’étais prêt à lui asséner une note exécrable, mais GRAW2 outre l’optimisation du chiffre, passant du 1 au 2 est bien supérieur à son aînée…

La tactique devient un plaisir

La nouveauté majeure de ce nouveau volet de Ghost Recon, tient dans l’évolution du CROSS-COM 2.0, qui permet d’avoir une meilleur visibilité tactique, et obligeant ainsi le joueur à se montrer plus fin stratège grâce aux équipements de soutiens et de renseignements proposés. On retrouve notre bon vieux drone cette fois optimisé puisqu‘il offre une vision à deux niveaux, cet outil essentiel permet de cartographier certaines zones pour dénicher la présence d’ennemis, au lieu de se la jouer tête brûlée en fonçant dans tout ce qui bouge, prenant ainsi l’énorme risque de se prendre une balle entre les deux yeux. D’autres véhicules sont également disponibles comme les hélicoptères légers, possédant une puissance de feu limitée, les véhicules de reconnaissance, et autres tanks. Mais cette fois la nouveauté vient d’ici, alors que ces véhicules étaient autrefois difficiles à placer, puisqu’il fallait être à une distance rapprochée de celui-ci pour le guider, le joueur peut ici avoir accès à une caméra embarquée lui permettant de contrôler l’engin. Le gain de ceci réside dans le fait que l’on obtient ainsi une meilleure visibilité du champ de bataille, et que ces véhicules là apportent cette-fois-ci un soutien tactique bien réel! Concernant les nouveaux véhicules, on notera l’arrivée du M.U.L.E stockant de l’armement et des munitions à l’arrière, et servant principalement de couverture à votre unité. On note donc cette fois-ci un réel apport de la tactique dans le jeu, qui dans le précédent volet n’était que trop peu secondaire, le jeu misant avant tout sur son ambiance et ses graphismes soignés. Le CROSS-COM 2.0 permet aussi de voir via les yeux de l’un de vos coéquipier, en supposant que vous placiez celle-ci dans une endroit avancé, vous pourrez asséner des ordres directement via cette vue, sans avoir à vous mouiller. La conclusion ici c’est qu’on en arrive à ce que le jeu permette véritablement deux voies d’exploration, la première basique et sans efforts véritables, la deuxième via des choix purement tactiques et sur laquelle le joueur à vraiment le sentiment de se retrouver sur le terrain, on peut donc ici parler d’immersion.

Le double effet QI de moule

L’un des gros points faibles de GRAW était sans nul doute l’IA de vos hommes, comparable à celui d’une moule. Cette fois-ci les choses ont grandement étés améliorées, vos coéquipiers répondent parfaitement aux ordres comme le regroupement, l’avancement sur un point précis de la carte, position furtive ou offensive. On notera tout de même un défaut assez pénible, déjà présent dans le premier volet et encore ici de la partie, vos coéquipiers ont la fâcheuse tendance à passer dans votre ligne de mire lorsque l’on tire sur un ennemi…On notera également, lors d’une demande de prise pour cible d’un ennemi, qu’il faille se déplacer pour que vos hommes est un angle de tir, ceux-ci ne semblant pas être suffisamment intelligent pour se déplacer d’eux-même, pour trouver une position de tir confortable. Concernant les ennemis, et bien là nous avons quelque peu l’impression que les méchants sont volontairement stupides…Ceux-ci ont généralement toujours les mêmes planques, et sont aussi visible par votre ligne de mire qu’Angelina Jolie en petite tenue…Si vous cherchez un challenge corsé, ne commencez surtout pas en niveau facile, ni en mode normal mais immédiatement en mode difficile. L’objectif des développeurs cette fois ci est largement palpable, essayer de concilier les joueurs minutieux et préférant arborer une stratégie intelligente et le grand public, la recette au final étant à notre goût un peu trop facile mais plus accessible pour les débutants. En effet il nous a fallut environ 7 heures en mode normal pour terminer le scénario dans son intégralité, comptez une heure de plus au grand maximum pour le mode difficile. Très courte, trop courte, l’aventure et le challenge proposés sont tout bonnement excellents, mais pour les joueurs expérimentés le challenge est décidément trop facile, les succès restant la seule chose à se mettre sous la dent pour prolonger le temps de jeu pour des joueurs habitués du genre.

Nom : Mitchell, Grade : Capitaine, arme favorite : Téléviseur avec munitions 720p

Passons à la technique; le premier G.R.A.W fait toujours partie des jeux les plus convaincants graphiquement de la console blanche de Microsoft, et alors que nous nous attendions à un petit lifting de deux polygones au mètre carré, le moins que l’on puisse dire c’est qu’au final on est très impressionné et qu’un vrai travail de fond à été opéré. La différence se fait ici sur les effets d’explosions, avec des effets de particules largement plus probants. Les jeux de lumières lors de certains niveaux (lumières volumétriques) sont tout bonnement impressionnants, notamment lors des passages jour/nuit lors du même niveau. La densité des fumée est également plus travaillé, on peut s’en rendre compte lors d’une des premières cinématiques temps-réel du jeu, lorsque votre hélicoptère découvre la ville de Juarez dans un contexte apocalyptique. Pour le reste, et notamment les équipiers, les développeurs ont accentués le niveau de détails sur les tenus et les visages de vos coéquipiers; faites un petit zoom avec votre fusil pour vous en rendre compte.

Un G.R.A.W jeu!

Au final, comme nous vous l’énoncions au tout début de ce test, nous ne nous attendions qu’a bien peu de choses concernant l’arrivée de Ghost Recon Advanced Warfighter 2, mais une fois le jeu épluché dans son intégralité le constat est tout autre. En une année, le travail accomplis sur cette production est impressionnant, faisant de cette suite une « véritable » suite et non un simple add-on comme beaucoup le pensaient. Nous ne passerons toutefois pas sur des défauts comme l’IA, malgré que les efforts sont cette fois-ci bien visibles mais encore imparfaits. Jeu à grand spectacle, aux accents de super-production Hollywoodienne, G.R.A.W 2 remplit parfaitement son contrat, et à défaut d’être un incontournable peut tout de même se targuer d’être un excellent jeu!

Nom : Mitchell, Grade : Capitaine, arme favorite : Téléviseur avec munitions 720p

Passons à la technique; le premier G.R.A.W fait toujours partie des jeux les plus convaincants graphiquement de la console blanche de Microsoft, et alors que nous nous attendions à un petit lifting de deux polygones au mètre carré, le moins que l’on puisse dire c’est qu’au final on est très impressionné et qu’un vrai travail de fond à été opéré. La différence se fait ici sur les effets d’explosions, avec des effets de particules largement plus probants. Les jeux de lumières lors de certains niveaux (lumières volumétriques) sont tout bonnement impressionnants, notamment lors des passages jour/nuit lors du même niveau. La densité des fumée est également plus travaillé, on peut s’en rendre compte lors d’une des premières cinématiques temps-réel du jeu, lorsque votre hélicoptère découvre la ville de Juarez dans un contexte apocalyptique. Pour le reste, et notamment les équipiers, les développeurs ont accentués le niveau de détails sur les tenus et les visages de vos coéquipiers; faites un petit zoom avec votre fusil pour vous en rendre compte.

Deux oreilles, 6 enceintes

Du lourd, du très lourd comme ce fut déjà le cas avec le premier G.R.A.W. Que les home-cinéphiles branchent leurs ensembles, vos enceintes vous en remercieront. De grand equalité dans le premier épisode, le mixage opéré sur celui-ci à subit une cure de jouvance, et notamment sur les effets de la scène arrière qui cette fois démontre une présence acoustique des plus convaincantes. On retrouve notamment les jeux d'enceintes, c'est-à-dire à tel moment le passage d'un hélicoptère, donc au lieu de rester dans un travail minimal, les mixeurs synchronisent l'image et le son; exemple : le joueur est dans un guet-appens, un hélicoptère arrive en soutien, quel résultat avons-nous sur l'image sonore? Les tirs sont placés sur l'avant de la scène ainsi que les différentes joutes verbales, tandis que l'arrivée de l'hélicoptère ou d'un soutien aérien se place sur l'arrière de l'ensemble, jouant entre les enceintes gauche/droite selon ce qu'il se passe à l'écran. Disons que pour résumer le tout, les mouvements de caméras gardent une cohérence parfaite avec ce qu'il se passe à l'écran. Quand à la diffusion des basses fréquences, lors des explosions par exemple, la diffusion de ces fréquences sont à la fois brutales et aggressives. C'est le genre de mixage qui nous fait largement regretter l'absence du support du DTS sur la Xbox 360...

Une bande-originale très Zimmerienne

Concernant la bande-originale, le joueur se retrouvera confronté face à des sonorités à la fois très vibrantes saupoudré d'une légère teinte de patriotisme, le tout ressemblant largement aux compositions du fameux Hans Zimmer. La composition de la BO de Ghost Recon Advanced Warfighter 2, nous la devons à Tom Salta, qui a déjà composé pour les jeux Cold Fear, Red Steel et Ghost Recon 2. Le style Zimmer est assez palpable ici de par la présence de certains instruments "types", d'une qualité exceptionnelle ne vous en déplaise, puisque ces thèmes ont étés enregistrés avec l' orchestre symphonique de la Chapelle de Bastyr très souvent utilisé pour des compositions holywoodiennes.

On notera également une intrusion plus percutante des musiques interactives, qui se déclenchent à des moments bien précis du jeu, et variant selon l'intensité de l'action. Le but de ceci est de permettre de scotcher le joueur via l'image et le son, pour lui permettre de s'immerger au maximum au sein de l'action, et le constat final est plus que probant, à la manière d'un certain Gears of War.

On retrouve également ci et là quelques chansons comme le très célèbre "Gimme Danger" d'Iggy Pop réinterprété par Franck Black des Pixies, mais aussi "Battleaxe" des Deftones et "Hero" du groupe Ministry.

La guerre à deux c'est mieux

Niveau multijoueur, le jeu propose pas moins de 6 missions en coopérations jouables à 16! La durée de vie courte en solo, peut se targuer ici de largement rattraper son retard de par sa qualité. Plus classique on retrouve les modes déjà présents au sein du premier épisode, mais qui ont subit pour chacun d'eux de petites évolutions pour le moins intéressantes. Et pour les fans inconditionnels, et ils sont nombreux, un système de clans à été crée, nous l'attendions et il est enfin là! Il est fort probable que G.R.A.W 2 soit dans le top 3 des jeux les plus joués sur le Xbox Live d'ici quelques semaines.

Concernant les bonus, qui occupent ici une place vraiment "bouche-trous", quelques clips peu intéressants, ainsi que des fiches descriptives sur vos hommes et les armes employées se débloquent selon la progression du  joueur.