Barbie : Mariposa

Genre
Pays
USA (2008)
Date de sortie
mardi 26 février 2008
Durée
75 Min
Réalisateur
Producteurs
Luke Carroll et Tiffany J.Shuttleworth
Scénaristes
Elise Allen
Compositeur
Eric Colvin
Format
Dvd 9
Langues
PCM
Label
SS.Titres Film
SS.Titres Bonus
SS.Titres Commentaire
Italien
Oui
Oui
Non
Français
Oui
Oui
Non
Anglais
Non
Non
Non
Le Film
Critique de Emmanuel Galais
Editeur
Edition
Standard
Label
Zone
2
Durée Film
75 min
Nb Dvd
1

Rencontrez Mariposa, une jolie fée papillon, qui rêve de savoir ce qui se passe en dehors des frontières de son pays de Flottauvent. Ce monde est protégé par les lumières magiques de la reine, mais quand celle-ci est empoisonnée par la sorcière Henna, les lueurs protectrices s’éteignent les unes après les autres.

Bon autant le dire, cette nouvelle aventure de Barbie signe la fin définitive de l’imagination des scénaristes de la série d’animation. Dans ce dernier opus tout y est recyclé, rien de neuf. Les trames se suivent et se ressemblent inlassablement. Ainsi Barbie est une fée papillon qui vit dans un monde idyllique, où tout sent bon la rosée du matin, et où le sourire et le plaisir sont les quotidiens de ces habitants. Pourtant le mal rôde aux frontières de ce monde papillonesque, car des monstres forcément bêtes et méchants, attendent la moindre occasion pour faire un festin. De la trahison de l’une d’entre elle avide de pouvoir, naîtra le danger et le chaos. Jusqu’à ce qu’une petite fée appelée Mariposa entreprenne un voyage autant initiatique que courageux. Voilà en quelques mots le résumé complet de cette histoire qui ressemble en tout point à « Fairytopia », à « Mermaidia » et autres aventures de fées de l’écurie Barbie.

Alors on pourra toujours arguer que ce dessin animé s’adresse aux plus petits, et qu’à ce titre l’histoire se doit d’être plus proche des frères Grimm que des théories de Kant. Mais les frères Grimm possédaient un univers hautement plus développé et plus nuancé que là. Dans ce cas présent les personnages sont aussi lisses qu’une toile ciré et aussi prévisible que le passage d’un train : La méchante (puisque c’est toujours une méchante) est jalouse de la reine et du bonheur des copines de Barbie, elle est toujours entourée de monstres idiots et pas beaux. La gentille, est toujours affublé d’une créature aussi idiote que les méchants, mais gentille, alors ça va ! Mais ce qui fait vraiment que la gentille est gentille, c’est qu’elle est forte et courageuse, qu’elle a pas peur de répondre à la méchante, et que c’est toujours elle qui est choisi par l’oracle quand il le demande. Et puis surtout elle a les mêmes réflexions philosophiques qu’Eve Angeli, ce n’est pas peu dire !

Alors bien sur, on peut parler de qualité dans les graphismes, de couleurs particulièrement recherchées, mais ce qui intéresse les bambins cela reste encore l’histoire en priorité. Et là, on peut quand même parler d’un ratage complet.

En conclusion, il est peut-être temps pour Universal, de renouveler le genre de sa poupée fétiche en animation. Car à force de reprendre les mêmes ficelles, souvent liées aux inévitables produits dérivés, on finit toujours par lasser. Et comme s’accordent à dire tous les grands animateurs de ce monde : Pour créer un film d’animation de qualité, il faut garder une âme d’enfant, c’est elle qui guide le crayon. Pour le reste c’est à voir... après !

L'image
Couleurs
Définition
Compression
Format Vidéo
16/9 anamorphique couleur
Format Cinéma
2.35:1
Une image forcément de qualité, qui souffre quand même parfois de ce goût démesuré, qu’ont les concepteurs de cette série d’animation, de nous imposer des couleurs brillantes et pastels tellement poussées qu’elles finissent par saturer. A revoir donc !

Le Son
Langue
Type
Format
Spatialisation
Dynamique
Surround
Anglais
2.0
Français
5.1
Italien
5.1
Ni trop agressif (sauf pendant les insupportables chansons), ni trop douce,  la piste 5.1 s’avère d’une redoutable efficacité particulièrement dans la douceur véhiculé par l’histoire. Une bonne note donc car finalement cela offre un véritable plaisir pour les oreilles (Enfin sauf quand ça chante ou quand Barbie Parle, mais pour le reste ça va !)

Les Bonus
Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée
10 min
Boitier
Amaray
Idem que pour le film lui-même, rien de neuf dans les bonus : Un jeu aussi bas de plafond que le film et rien de plus. Pas de quoi s’émerveiller !
Bonus
Livret
Bande annonce
Biographies
Making of
Documentaire
Interviews
Com. audio
Scènes sup
Fin alternative
Galerie de photos
Story board
Multi-angle
Liens internet
Interface Rom
Jeux intéractifs
Filmographies
Clips vidéo
Bêtisier
Bonus Cachés
Court Metrage