Dark Sector

Genre
Pays
U.S.A (2008)
Date de sortie
lundi 12 mai 2008
Durée
600 Min
Plateforme
Xbox360
Langues
PCM
Label
SS.Titres Film
SS.Titres Bonus
SS.Titres Commentaire
Français
Oui
Oui
Non
Anglais
Oui
Oui
Non
Le Jeu
Critique de Pierre Dubarry
Editeur
Edition
Standard
Label
Zone
2
Durée Film
600 min
Nb Dvd
1

Dark Sector, projet annoncé depuis quelques temps déjà et ayant connus de nombreuses déboires, puisqu’à la base le jeu devait être un jeu d’infiltration, ce jeu d’action décomplexé déboule sur consoles de salons (PS3 et Xbox 360) pour le meilleur,et le meilleur seulement. Notre test Xbox 360 de Dark Sector, par ici…

Hayden, un agent secret qui a raté sa vocation…

Le jeu nous permet d’incarner Hayden Tenno, agent secret  dont la mission principale est de mettre fin aux expériences menées par un scientifique du nom de Mezner. Ce dernier ayant découvert une arme biologique dont il choisit pour cobayes des habitants d’une petite bourgade d’Europe de l’Est. Le seul soucis est qu’Hayden échoue complètement lors de sa mission, et entre en contact avec un virus qui l’emmènera vers une mutation inexorable…Le point de départ de l’histoire se trouve, très simple, le scénario de Dark Sector n’est qu’un simple prétexte du cahier des charges, et même s’il se montre classique dans le fond celui-ci se laisse suivre sans déplaisir. On notera simplement le manque de charisme du personnage de Hayden (ainsi que son facial qui n’inspire pas vraiment de capital sympathie…), ainsi que ceux des personnages plus secondaires… Bon, autant dire que ça commence assez mal pour un jeu qui se montre peu intéressant sur son scénario, mais n’oublions cependant pas que des hits tel que Gears of War ont exactement le même défaut, mais c’est bien là le seul reproche qu’on peut leur faire. Attaquons-nous donc au cœur du jeu en lui-même. Le virus infectant Hayden engendre donc chez lui une mutation physique, son bras ressemble plus à une patte qu’autre chose, sa force physique est décuplée, et ses doigts se voient affublés d’une sorte de shuriken appelé « glaive ». Devant se confronter à l’idée que mener sa mission à bout passe par le fait de laisser le virus l’infecter totalement, mais dans un autre temps celui-ci le mènera inexorablement vers la mort…Hayden prend le risque, et c’est ainsi que l’aventure débute.

Une Affaire d’influences

Le jeu alterne avec beaucoup d’influences vidéoludiques, tels que Gears of War ou bien Resident Evil, en piochant dans l’un une énergie incroyable dégagée lors des combats et pour l’autre cette aspect survival horror/action ainsi que le design des créatures. Des influences que le jeu utilise de très bonne façon, en nous permettant notamment l’utilisation du Shuriken qui se montre à lui seule, l’intérêt principal sur lequel repose le gameplay. Vous pourrez cependant  utiliser des armes à feu de type : revolver, fusils à pompe, mitraillette et autres grenades, mais d’une part celles-ci s’autodétruisent après un certains temps d’utilisation, et se montrent également moins jouable du fait d’un système de visée assez aléatoire mais surtout, beaucoup moins jouissives dans leurs utilisations que le glaive. En effet les développeurs ont ici mit en application la recette « des tripes farcies » au goût du jour, en nous assommant de litres d’hémoglobines à chaque mise a mort. Le glaive sert également à résoudre quelques énigmes ultra-simples, ou bien d’utiliser celui-ci avec des pouvoirs de type feu, glace et énergie pour débloquer votre progression. Concernant la maniabilité de Hayden, malgré quelques animations pas franchement réussies, l’ensemble est de très bonne facture, et fait furieusement penser aux déplacements d’un certains Marcus Fenix (Gears of War) ; il se déplace presque de la même façon, enjambe les obstacles, court de la même manière et sait se mettre à couvert comme ce dernier.

Quoiqu’il en soit, Dark Sector malgré l’utilisation du Glaive reste assez classique et linéaire, la faute à une progression facilitée par des ennemis possédant une I.A calamiteuse, un bestiaire peu varié et une impression de déjà-vu d’un niveau à l’autre renforcé par le fait que certains couloirs de différents niveaux se ressemblent étrangement…


Conclusion

Dark Sector n’est pas l’excellent jeu qu’il aurait pu être, mais en même temps nous nous attendions à bien pire le concernant. Classique sur le fond, et s’amusant à piocher chez d’autres productions de fort belle manière, on ne peut cependant pas lui reprocher d’être un sacré bon jeu d’action très efficace, et rien que pour ça si vous êtes un accro du genre, vous pouvez sauter dessus sans hésiter.

L'image
Couleurs
Définition
Compression
Format Vidéo
HD 720p
Format Cinéma
1.33:1
L'ensemble graphique de Dark Sector se montre de très bonne qualité, et nous offre des textures de tout premier choix. On regrettera cependant le fait que cette production se montre inconstante dans l'architecture des niveaux, variant peu d'un niveau à l'autre, et que certaines textures soient complètement à l'opposé en se montre d'une banalité affligeante. Les cinématiques à ce sujet sont tout simplement ratées, et se montre plus un calvers à passer qu'autre chose... On notera également des animations pas toujours parfaites, mais dans l'ensemble Dark Sector se montre tout de même plutôt réussis.

Le Son
Langue
Type
Format
Spatialisation
Dynamique
Surround
Français
5.1
D'un point de vue sonore, le jeu offre une piste Dolby Digital 5.1 de très bonne facture, jouant énormément sur les ambiances glauques, et notamment sur la scène arrière qui permet ici d'immerger le joueur au mieux. La dynamique d'ensemble se montre quand à elle de bonne qualité, le canal de grave sait se montrer présent quand il le faut, mais révèle parfois quelques grossièretés de mixage...Un bon ensemble sur la partie son, même si le jeu aurait pu se montrer un poil plus enjoué à ce niveau. Concernant les doublages, de qualité honorable dans l'ensemble, on se demande toujours l'utilité d'avoir voulu acoustiquement surjouer les cris de douleurs une fois un ennemi démembré...

Les Bonus
Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée
999 min
Boitier
Amaray
Dark Sector propose un mode multijoueurs, ici largement dispensable tellement il se montre anecdotique, le sujet ne s'y prêtant pas réellement. Le mode Infection désigne un joueur qui incarne Hayden, aux armes avec des militaires dont le but est de venir à bout de l'agent le plus rapidement possible; une fois celui-ci éliminé, le joueur ayant tué l'agent devient à son tour infcté et vice et versa....Le second mode épidémie, comparable au deathmatch classique révèle autant d'intérêt que le mode précédent. A essayer pour se forger un avis, mais l'adopter sera bien difficile.
Bonus
Livret
Bande annonce
Biographies
Making of
Documentaire
Interviews
Com. audio
Scènes sup
Fin alternative
Galerie de photos
Story board
Multi-angle
Liens internet
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