Critique Subjective
Bonanza s’avère être bien plus qu’une série western évoquant la vie d’une famille dans les contrées sauvages de l’Ouest américain. Elle s’est progressivement imposée comme un véritable témoignage de l’Histoire des Etats-Unis. Les Cartwright y incarnent avec brio et efficacité le meilleur de l’esprit américain... 431 épisodes, 3 téléfilms, 14 saisons, les chiffres de Bonanza font dans le monumental, car c’est bien d’un monument de la série américaine dont nous parlons.
Le coffret DVD
Chose étrange, ce coffret DVD ne propose pas la saison 1 dans son intégralité, mais plutôt une espèce de Best of, car si on se réfère au guide des épisodes sur le site officiel américain, il y a quelque chose qui coince, en plus ces épisodes nous sont livrés dans le désordre. D’ailleurs chez nos amis américains , les DVD sotn estampillés : The Best of Bonanza, ce qui est plus clair.
La famille américaine idéale
Le père Cartwright ne coupe pas un arbre sans en planter un nouveau, et outs ses fils autour de lui répondent « oui, père ».La famille est centrée autour de la figure du père, patriarche même, Ben Cartwright, joué par l’impeccable Lorne Greene qui fera la fortune du petit écran avec des rôles clefs dont celui du Commandant Adama dans Battlestar Galactica. Il est très bien entouré de 3 fils Joseph "Little Joe" Cartwright, joué par Michael Landon dans son premier rôle, Michael restera au XIX° siècle pour une autre série western qui fera un tabac , La petite maison dans la prairie. Eric "Hoss" Cartwright trimballe sa physionomie bonhomme et joue la carte de l’humour et de l’humanité là aussi impeccable joué par Dan Blocker, et enfin le coté viril est apporté par Adam Cartwright joué par Pernell Roberts
Les valeurs de la famille Cartwright
Bonanza est une série culte et ne galvaude en rien ce titre. Ils sont positifs, humanistes, toujours prêts à aider leur prochain mais aussi vindicatifs quand il s’agit de protéger leurs valeurs et leurs terres et ne sont pas prêts de se laisser faire ou de laisser une injustice s’établir. Tout ceci fait que les Cartwright sont devenus au fil du temps le symbole audiovisuelle d’une Amérique idéalisée , pionnière et libre. Bien sur, nous sommes dans les années 50 et 60 et on n’échappe pas à tous les clichés inhérents au western de l’époque : voleurs de bétails, indien un peu idiot et naif ou belliqueux… mais l’ensemble reste agréable à regarder
Un dernier mot
Les Bonanza sont une belle étude sociologique de l’Amérique des pionniers, un contrepoint très positif à Deadwood.