Vendredi 13 chapitre 3 : Le tueur du vendredi 2

Un bel été de rêve au camp de Crystal Lake tourne au cauchemar et plonge à nouveau dans une indicible terreur, un groupe de conseillers naïfs. Ignorant le passé sanglant du camp, ils sont victimes, les uns après les autres, de Jason qui, dans sa démence, les poursuit sans relâche.

Ce nouvel opus voit Jason porter pour la première fois son, tristement célèbre masque de Hockey. C’est aussi l’occasion, pour le réalisateur Steve Miner (House, Warlock) d’enfoncer un peu plus le clou de la médiocrité. Et là pour le compte on est vraiment gâté, car rien ne nous est épargné! A commencer par l’objectif de la caméra qui n’a même pas été nettoyé, faisant penser à un film clandestin, ou encore aux situations qui, si elles ne faisaient pas partie d’un film d’horreur tout ce qu’il y a de plus sérieux, feraient mourir de rire toute l’assistance. Pourtant, certaines scènes font penser a une envie de renouveler le genre en créant de nouvelles situations de meurtres, comme le gars dans les toilettes, qui finira de bien triste manière, où encore celui qui marche sur le main, à qui  Jason va prendre un malin plaisir à donner une leçon de division. Certaines scènes paraissaient prometteuses, mais c’était sans compter sur les personnages eux-mêmes. Que ce soit les loubards débiles et mal joués aux restes des acteurs, qui exactement comme dans le volet précédent, attendent leur tour de découpage, rien n’est à garder.

Et effectivement côté casting, pas de véritable surprise et surtout pas de prestation suffisamment impressionnante pour ne pas être oubliée. Car outre l’aptitude à savoir hurler plus que de raison, la composition des acteurs n’est vraiment pas à marquer dans les annales du cinéma d’horreur. Mis à part, Jason, aucun des comédiens ne parvient à réellement nous surprendre. Au point que l’on n’arrive jamais réellement à trembler pour eux, mais au contraire, on a envie de les voir se faire découper, à la machette ou au tournevis, pour enfin abréger leur souffrance et la notre par la même occasion.

Côté frayeur, puisque c’est de cela qu’il s’agit, on ne peut pas parler de totale réussite, même si l’on n’arrive pas à retenir certains sursauts, lors d’apparitions de Jason, mais les ficelles sont tellement évidentes que l’on se prépare d’avance à l’horreur. On sent toujours la véritable intention de suivre un filon sans essayer de faire mieux encore.