Gamera - La trilogie

Genre
Pays
Japon (1995)
Date de sortie
mercredi 30 septembre 2009
Durée
302 Min
Réalisateur
Producteurs
Hiroyuki Kato
Scénaristes
Kazunori Ito
Compositeur
Ko Otani
Format
Dvd 9
Langues
PCM
Label
SS.Titres Film
SS.Titres Bonus
SS.Titres Commentaire
Français
Oui
Oui
Non
Japonais
Non
Non
Non
Le Film
Critique de Julien Sabatier
Editeur
Edition
Standard
Label
Zone
2
Durée Film
302 min
Nb Dvd
1

L’histoire :

Fidèle au poste, Gamera défend la terre contre ses ennemis.

Critique subjective :

Scénarisée par Kazunori Ito (Ghost in the shell, Avalon) et mise en scène par Shusuke Kaneko (Necronomicon, Death note), la trilogie qui nous occupe en ces lignes est composée des titres suivants.

- Gamera Gardien de l’univers (1995 – 95 minutes)

- Gamera L’attaque de Légion (1996 – 99 minutes)

- Gamera La revanche d’Iris (1999 – 108 minutes)

Petit retour en arrière. Lancée par la Daiei, la franchise Gamera voit le jour au milieu des années soixante. Aussitôt plébiscitée, elle enfantera quelques fleurons du kaiju eiga. Selon les films (une dizaine de longs-métrages à ce jour), Gamera est soit un monstre préhistorique réveillé par des essais nucléaires (l’influence d’un certain Godzilla se faisant légèrement sentir …), soit une arme biologique mise au point par les Atlantes pour annihiler d’autres créatures, les Gyaos (option choisie par la trilogie présentement chroniquée). A l’écran, Gamera apparaît comme un croisement assez improbable entre Godzilla, une tortue et un avion de chasse. En sous-texte, le personnage dénonce les ravages de l’Homme sur l’écosystème (c’est une altération de l’environnement qui amorce le réveil des Gyaos) et, à l’instar de la mascotte de la Toho, permet d’exorciser le traumatisme de la bombe atomique.

Au fil de ces trois nouvelles aventures, Gamera sera amené à affronter les Gyaos (ses ennemis historiques, de grands reptiles volants qui raffolent de chair humaine), Légion (une nuée de créatures de l’espace qui font songer à certains arachnides de Starship troopers) et enfin Iris (monstre séculaire tiré de son sommeil). Agissant pour défendre la planète (et pas seulement pour préserver les humains), Gamera sera progressivement apprécié par les autorités et la population (voir la fin du second opus), même s’il constitue un allié assez pataud dans la mesure où il défonce systématiquement tout sur son passage (mieux vaut vider les lieux avant son « intervention »). C’est d’ailleurs ce dernier aspect qui servira de base au troisième opus puisqu’il y est question d’une jeune fille élevant un monstre destiné à occire Gamera, qui avait accidentellement tué sa famille lors de son combat contre Légion.

Constat indéniable : les trois films adoptent une structure kaiju eiga très classique, avec tout ce que cela peut impliquer. Autant dire que les tunnels dialogués ne manquent pas et que l’on a tendance à s’ennuyer ferme dès lors que les créatures n’apparaissent pas à l’écran. Si les scènes d’action sont assez réjouissantes, force est de constater que les enjeux narratifs laissent de marbre. Des trois opus, le dernier, plus sombre (relation trouble entre une jeune fille et une créature maléfique), est de loin le plus intéressant. Il est par ailleurs le plus ambitieux en termes d’action (séquence aérienne inédite, final cataclysmique dans la gare de Kyoto) et le mieux emballé, ce qui le place nettement au-dessous du lot (sans pour autant lui permettre d’atteindre des cimes).

En matière d’effets spéciaux, on note une évolution assez nette d’un titre à l’autre. Jouant le kaiju eiga à l’ancienne, Gardien de l’univers n’utilise quasiment pas les CGI, contrairement à L’attaque de Légion (images de synthèse plus présentes, mais peu convaincantes) et surtout à La revanche d’Iris, qui les emploie assez abondamment (et avec plus de succès). Toujours est-il qu’à chaque fois, on retrouve le plaisir du gloumoute caoutchouteux et le bonheur de voir un acteur costumé saccager des maquettes (toujours soignées). L’essence même du kaiju eiga.

Verdict :

A l’arrivée, cette trilogie n’apporte pas grand-chose de nouveau à la franchise, se contentant juste de la perpétuer respectueusement, sans originalité aucune.

L'image
Couleurs
Définition
Compression
Format Vidéo
16/9 anamorphique couleur
Format Cinéma
1.85:1

Des masters très décevants. Sur les deux premiers opus, le rendu visuel est particulièrement médiocre avec un contraste approximatif et des couleurs à la fois baveuses et délavées. Le troisième volet remonte légèrement le niveau avec un piqué un peu meilleur et une colorimétrie plus soignée. Un résultat global assez mauvais, d’autant plus que le film le plus ancien n’affiche qu’une petite dizaine d’années au compteur.


Le Son
Langue
Type
Format
Spatialisation
Dynamique
Surround
Japonais
2.0
Français
5.1
Français
2.0

Un travail plus soigné que sur l’image, mais pas transcendant pour autant. Premier constat : la VO, contrairement à la version française, ne bénéficie jamais du format 5.1. L’action s’en trouve donc limitée au niveau sonore, avec une amplitude forcément restreinte. Plus probant, mais pas parfait (manque de précision), le 5.1 français s’en sort mieux et offre davantage d’immersion.


Les Bonus
Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée
107 min
Boitier
Coffret

- Trois Interviews du chef des effets spéciaux (92 minutes) : Des bonus intéressants qui reviennent sur différents aspects liés aux trucages (du choix du design de la créature vedette aux défis posés par les rapports d’échelle). On regrettera seulement que ces programmes ne dévoilent pas plus d’images du tournage.

- Trois Clips making of (12 minutes) : Des suppléments brefs et frustrants.

- Bandes annonces (3 minutes) : Bandes annonces des trois films.

Bonus
Livret
Bande annonce
Biographies
Making of
Documentaire
Interviews
Com. audio
Scènes sup
Fin alternative
Galerie de photos
Story board
Multi-angle
Liens internet
Interface Rom
Jeux intéractifs
Filmographies
Clips vidéo
Bêtisier
Bonus Cachés
Court Metrage