The Mask

Stanley Ipkiss, modeste employé de banque, passionné par l’univers de Tex Avery, trouve un masque ancien aux pouvoirs surnaturels. Il est néanmoins partagé entre devenir cette créature sure d’elle ou rester le garçon timide qu’il est au quotidien. Incapable d’aborder la chanteuse de cabaret Tina Carlyle.

Avant de réaliser des films aussi oubliables que « L’effaceur », « L’élue » ou « Le roi Scorpion », Chuck Russell réalisa « The Mask » qui fut une révélation en bien des points. Notamment sur celui de la mise en scène qui consistait à mêler en un même personnage jeux d’acteurs et effets numériques. Ce qui avait au final pour effet de transposer dans un film finalement assez classique l’univers complètement déjanté de Tex Avery. Et le résulta fut saisissant, car « The Mask » est un petit bijou d’humour, d’énergie de folie et de glamour. La raison en est certainement la grande connaissance de son réalisateur pour l’univers de l’animateur le plus décalé des années 40. Car le film se lit comme ces dessins animés où le loup devenait complètemement fou d’amour pour la pin-up qui se mettait à chanter sur scène au point de s’en taper la tête, ou encore, les mouvements larges qui annoncent la fuite et ainsi de suite, chaque plan est une revisite de l’animateur génial, contemporains de Disney dont on dit qu’il aurait volé le concept du lapin.

Bien évidemment la grande révélation de « The Mask », c’est Jim Carrey qui apparait comme un acteur génial d’énergie, se moulant à la perfection dans ces deux rôles celui de Ipkiss et celui du Mask. L’acteur est bouillonnant, drôle, jamais aussi bon que dans la caricature et colle totalement à l’univers déjanté, souhaité par les ambitions du film. Innovant constamment dans son jeu, le comédien rayonne littéralement à l’ecran, et il est tout bonnement impossbile de ne pas rire, particulièrement avec la scène de Sancho de Cuba, ou Jim Carrey s’envole au sens propre du terme et devient du même coup la nouvelle star du cinéma burlesque. Mais il serait injuste de ne pas souligner la seconde révélation du film : Cameron Diaz qui rayonne de sensualité et convient totalement à l’esprit glamour et caricatural du film.

En conclusion « The Mask » fut une petite révolution à sa sortie, notamment dans la mise en scène qui allia jeu de comédien et effets numériques. Jim Carrey est éblouissant d’énergie et Cameron Diaz de Glamour.

Un nouveau master pour mieux convenir au support Blu-Ray, qui se révèle aussi parfaitement efficace en DVD. Les couleurs sont resplendissantes et les contrastes donnent un vrai relief à l’ensemble. Si l’ancienne édition laissait à désirer sur la qualité celle-ci relève le niveau et permet d‘imaginer facilement la qualité du Blu-Ray.

Une bande son 5.1, forcément efficace qui se met totalement au service de ce film. Les basses sont particulièrement mises à contributions, et la dynamique se fait immédiatement entendre dès que les besoins s’en font sentir. La spatialisation est en phase totale avec le film.

Un making of assez complet finalement qui revient avec beaucoup de détails sur les différentes étapes de fabrication du film.