When in Rome

Une agent immobilier mène une vie professionnelle réussie mais a du mal à vivre une relation amoureuse durable. Lorsque sa jeune sœur part se marier à Rome sur un coup de tête, elle prend un vol pour la capitale Italienne et, arrivée sur place, récupère des pièces retrouvées au fond d’une célèbre fontaine de l’amour.

Hummmm... comment dire ? Parfois un casting alléchant peut cacher un véritable désastre. C’est le cas avec ce film du réalisateur de « Daredevil » et « Ghost Rider » : Mark Steven Johnson qui s’essaie ici, au film romantique un brin fantastique et totalement dénué d’intérêt. Sous couvert d’une accroche commerciale basé sur la réunion de deux acteurs du film « Vol au-dessus d’un nid de coucou » : Danny De Vito (La guerre des Roses) et Anjelica Huston (A bord du Darjeeling Express), le réalisateur nous propose une bluette romantique aussi ridicule que mal inspirée. D’ailleurs les deux acteurs susnommés ne jouent que des seconds rôles. Tout le reste du film se tournant autour d’une aventure improbable entre Kristen Bell (Thérapie de couple) et Josh Duhamel (Transformers).

Basé sur un scénario particulièrement dont il est l’auteur avec deux coéquipiers : David Diamond (Evolution) et David Weissman (Evolution), le réalisateur accouche d’un film aussi mauvais qu’un épisode de Derrick. On s’y ennuie à mourir et la mise en scène est aussi lourde qu’un brownie après un repas de communion, avec des plans mal construit, surtout lorsqu’il s’agit de l’Italie, et que Mark Steven Johnson attaque les caricatures incultes et stupides, un peu comme lorsque les américains montre une scène sensé se passer en France avec des plans datant des années 50, et un morceau d’accordéon en supplément.

Mais le désastre du film ne se limite pas simplement à la mise en scène ou au scénario mal fagoté, il comprend aussi une distribution particulièrement absente et mal inspirée à commencer par Kristen Bell. L’actrice est aussi crédible qu’un bulot sur une boite de caviars, gigotant, grimaçant et à des années lumières d’une composition cohérente. La comédienne semble se destiner aux rôles insipides et mal maitrisée comme dans « Thérapie de couple ». Mais cela n’est rien à côté des prestations cachetonneuses des deux stars du film Danny De Vito en tête qui ne semble être que l’ombre de lui-même. Le couple de comédiens est totalement à côté de la plaque et leurs compositions font beaucoup plus envie que pitié tant elles frisent le ridicule.

En conclusion « When in Rome » est un film ridicule sans aucune consistance qui ne sera bon qu’à compléter un rayonnage en manque de remplissage, mais certainement pas pour ses talents artistiques.

Une image soignée avec des couleurs particulièrement bien tenues. Les contrastes donnent une véritable profondeur à l’ensemble Le support est d’une grande efficacité pour donner un véritable volume aux ambiances, et tout son sens au film.

Une piste 5.1 qui se veut dès le départ efficace avec des basses présentes en force et des ambiance posées avec minutie. La dynamique fait dans le lourd pour mieux coller à l’esprit du  film. La spatialisation est minutieuse et les effets sonores ne viennent pas empiéter sur les dialogues.

Pas de bonus !