Need for Speed : Shift 2 Unleashed

Synopsis
La série Need for Speed s’est scindée en deux branches distinctes : Hot Pursuit pour le traditionnel jeu de gendarmes  et de voleurs et SHIFT pour une simulation plus typée course. Test de Need for Speed SHIFT 2 Unleashed.

Critique Subjective

Le type de jeu
La série SHIFT signe le retour à la simulation de pilotage de la franchise Need for Speed. S’il reprend le principe de pilotage sur circuit fermé déjà vu dans ProStreet, SHIFT renoue également avec la gestion totale des dégâts et redonne ses lettres de noblesse à l’intelligence et à la finesse du pilotage. SHIFT signe également le grand retour de la caméra dans le cockpit qui plonge le joueur dans une véritable expérience de pilotage à la première personne.

Première approche
Le démarrage du jeu se fait par une très belle vidéo de ralenti de course ou les gros plans sur les pilotes et les regards qu’ils se jettent crée un effet bœuf avec quelques effets à la Bullet Time de Matrix.  Le menu est basé sur un effet rotatif où on a accès aux différentes catégories de jeu , aux réglages et aux Bonus et Xbox Live. Bon point pour la réalisation, la manette est paramétrable à l’envie par le joueur .Bravo

Le jeu
Ce qui fait la grande force de ce jeu, c’est la vision de l’intérieur de la voiture par défaut qui redonne un coup de neuf aux jeux de voiture. Ayant  beaucoup joué au SHIFT premier du nom, j’ai été un peu surpris de la tournure prise par ce nouvel opus, le SHIFT 1 était fun et permettait de choisir entre une conduite tout en précision ou de bourriner un peu et était dans l’ensemble très fun. Le 2 prend un tournant beaucoup plus pro et semble tout à coup moins sympa à appréhender. Si les premières courses se passent à peu près bien, dès que l’on passe en classe D avec une Lotus Exige gracieusement prêtée et boostée à coup d’améliorations , il nous est impossible de gagner une course , même en mode novice et avec toutes les aides activées, honte sur moi je l’avoue. Pourquoi ? Chaque touchette, et l’IA n’hésite pas croyez moi,  vous fait valser, il est impossible de démarrer en première position et les premières voitures s’avèrent impossibles à rattraper à la moindre faute. Pas fun du tout et même un peu prise de tête. Le mode difficile doit alors servir de crash test aux pilotes de F1 sur entrainés.

Un dernier mot
Un jeu bien réalisé mais à la difficulté outrageusement mal dosée.

Belle profondeur de champ et bitume parfaitement modélisé risque d’être vos horizons pendant pas mal de temps. Les voitures et les dégats encourus sont aussi un modèle du genre, l’intérieur des voitures est reproduit à l’identique des originaux. Par contre on est trop facilement désorienté par le système Dynamic Crash Effet qui entre en action au moindre accident subi à grande vitesse : l’écran laisse la place à un flou qui se dissipe quand le pilote a totalement récupéré ses esprits.

Vrombissement du moteur, choc du métal, crissement des pneus, voix de votre ingénieur course, tout est présent pour vous plonger dans l’ambiance de la course. Le caisson aide au vrombissement, les surrounds vous indiquent quand un adversaire arrive pour vous dépasser. Belle répartition en tout cas.

Restez au cœur de l’action même quand vous ne jouez pas. Le système Autolog alimente constamment le Combat des Pilotes en suivant la progression de votre carrière, vos records personnels et en comparant votre niveau à celui de vos amis. Étoffez la compétition entre amis et comparez vos profils de pilote ou vos statistiques de carrière en ligne ou par l’intermédiaire de l’app Autolog pour iPhone. Vous pouvez aussi partager et commenter des contenus (images et vidéos) concernant vos plus belles victoires, les plus belles voitures ou les accidents les plus spectaculaires.