Black Butler Saison 1 Vol. 1

Titre Original
Kuroshitsuji
Genre
Pays
Japon (2008)
Date de sortie
samedi 5 novembre 2011
Durée
95 Min
Réalisateur
Producteurs
Mikihiro Iwata ; Hiroyuki Shimizu ; Hiro Maruyama
Scénaristes
Mari Okada
Compositeur
Taku Iwasaki
Format
Dvd 9
Langues
PCM
Label
SS.Titres Film
SS.Titres Bonus
SS.Titres Commentaire
Français
Oui
Non
Non
Japonais
Non
Non
Non
Le Film
Critique de Simon Bitanga
Editeur
Edition
Standard
Label
Zone
2
Durée Film
95 min
Nb Dvd
1
Londres, XIXe siècle : Ciel Phantomhive, jeune homme de 12 ans, gère Phantom, une importante fabrique de jouets depuis la mort de ses parents.
Il est secondé par Sebastian Michaelis, un majordome efficace dont la polyvalence, la dévotion et les multiples talents le rendent aussi indispensable au bon fonctionnement d’une maison que des employés n’arrangent pas par leur maladresse qu’à l’équilibre/sécurité de Ciel
 
Mais que cache Sebastian derrière toute cette perfection ?  

MONSIEUR EST SERVI  

Particulier dans ses visuels, Black Butler est bel est bien un Shonen … mais pour être précis, c’est ce qu’on pourrait appeler un Shonen Bishonen (c'est à dire que l’histoire globale s’adresse aux jeunes adolescents mais les personnages (principaux) masulins ont une allure, une esthétique une beauté et un comportement destiné à se rapprocher du public féminin !!).

Les personnalités vont un peu dans ce sens : Ciel est un Petit Lord un peu effeminé (grand œil clair et mélancolique – l'autre est caché sous un eyepatch) mais dispose de qualités destinés à en faire un gestionnaire exemplaire (sérieux, appliqué, très intelligent et responsable) et a son petit caractère bien trempé !!
Dans la grande demeure familiale, il nourrit des rapports particuliers avec les différents domestiques : Tanaka, le Maitre de Maison, reste en retrait, constemment en veille pour mieux reprendre quelquefois ses esprits, apportant alors des explications vitales. Bardroy le cuistot démoniaque, Finnian le jardinier aveec des barettes dans les cheveux et Mey Rin la soubrette bigleuse suivent ses ordres sans discuter. Ressorts comiques, ils s’avèrent autant déjantés que pas toujours très dégourdis dans l'exercice de leurs fonctions ... et prennent constemment une bonne leçon de savoir servir par un Sebastian Michaelis, pas si clean que ça.
Sebastian, justement, il est élégant, longiligne, racé et à un regard malicieux, pleins de mystères. Quand il entre en scène, la voix langoureuse, les gestes précis et très gracieux, les filles hurlent !! Un rien asexué et hyperdévoué, il sait mettre à profit ses ressources pour solutionner des situations parfois critiques.
C'est l'homme de confiance de Ciel, qu'un étrange lien unit (le symbole sur son œil est la clef de leur troublante «union») ...  

Une fois mis les pieds hors du manoir en folie, Ciel se rend à Londres où la Couronne le mande souvent pour résoudre des enquètes bien tordues sur lesquelles les meilleurs limiers se sont cassés les dents !! L'Angleterre de cette période étant dangereuse et bien particulière, certaines affaires (relevant parfois du surnaturel) mettront les jours de Ciel en danger … Heureusement Sebastian n’est jamais bien loin avec ses moyens de défenses pour le moins originaux …  

Artistiquement parlant c’est mignon, un univers gothique lolita qui sied à merveille à l'ère victorienne (bien que les attitudes générales restent typiquement nipponnes) où un important travail a été effectué pour l'ambiance ! Sombre et un peu glauque, elle contrebalance avec des moments de comédie parfois loufoque (à la japonaise) dans le QG des Phantomhive.
On aura droit à un character design de Minako Shiba (Tsubasa : Reservoir Chronicle, Madlax, Noir, Hack//), un dressing «opulent » et froufrouteux (surtout l'épisode 4) conforme à ce qui se fait de nos jours, d'assez bons décors, une OST convenable, un doublage qui a ses surprises (en VO, la participation de la chanteuse (Wolf’s Rain, Escaflowne, Lodoss (Koseki no Umi !!), …) et seiyuu (Hitomi dans Escaflowne ; Linn dans les HNK de 2006 ; Matsuri dans Naruto ; Lunamaria dans Gundam Seed Destiny ; Pandora dans la partie Hadès de Saint Seiya) Maaya Sakamoto !!) mais surtout une réalisation globale qui à la surprise de ne pas trop dépareiller d'un épisode à l'autre ...
Mention spéciale pour le côté malin des personnages, bien rendu sur les dessins mais encore mieux en animation.

CONCLUSION :  

Difficile de donner un avis objectif sur 16% de la totalité de la 1e saison !! La réalisation fait ce qu’il faut pour que ces 4 premiers épisodes soient le plus magnétique possible et que chaque tsuzuku (à suivre) fasse pester d’impatience … mais des séries appliquées dans leurs débuts aux situations et personnages mystérieux (qui baissent scandaleusement de régime par la suite) il y en a tant ...
Disons que c’est bien fichu, chaque épisode trouvera sa résolution à l’issue des 22 minutes syndicales, ça comprend autant d’éléments pour ne pas faire déguerpir les garçons (humour, action) que de délires destinés à charmer les filles (fan service, quand même un max de sous-entendus biens yaoi) …
Si ce mix intrignant n’irrite pas, regarder et apprécier une suite pleine de péripéties et de chevelus, sera une évidence.  

NB : la série complète est composée de 2 saisons de 36 épisodes. Différents coffrets sont dispos dans le commerce depuis 2010 (intégrales et amarays proposant 4 épisodes). Voici la liste des épisodes testés ici présent. A part faire l’apologie de Sebastian, on ne peut pas dire des titres qu'ils sont très explicites ! : 

Episode # 1 : Le Majordome habile
Episode # 2 : Le plus fort des Majordomes
Episode # 3 : Le Majordome omnipotent
Episode # 4 : Le Majordome est extravagant
L'image
Couleurs
Définition
Compression
Format Vidéo
16/9 anamorphique couleur
Format Cinéma
1.77:1
Une belle image, colorée et bien contrastée, où aucun problème de compression est à signaler. Cette série, sortie il y a pas longtemps, profite d’un format 16/9e donnant une certaine classe à l’ensemble. 

Le Son
Langue
Type
Format
Spatialisation
Dynamique
Surround
Japonais
2.0
Français
2.0
Du stéréo classique mais toujours efficace, bénéficiant d’un mixage équilibré faisant la part belle aux dialogues (toujours clairs et parfaitement audibles) et les musiques (bien détachées et habillant parfaitement l’environnement).
Le travail des seiyûs est, comme à l’accoutumée, impeccablissimemais il est important de noter que le doublage français est très potable (du moins supérieur à ce que certaines localisations de séries récentes nous ont habituées), reproduisant bien les tons, caractères et délires aristocratiques.

Les Bonus
Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée
6 min
Boitier
Amaray
Un menu musical vous proposera les options d’usage (lecture des épisodes d’une traite, choix des épisodes, le choix de la piste son (VOSTF ou VF)) et en guise de suppléments les :
- Bande annonce de l’éditeur : Paradise Kiss, Naruto Shippuden et Death Note.
- Bonus du DVD
, composés d’une gallerie de photos (design de certains personnages) + les crédits de l’édition DVD française.  
Bonus
Livret
Bande annonce
Biographies
Making of
Documentaire
Interviews
Com. audio
Scènes sup
Fin alternative
Galerie de photos
Story board
Multi-angle
Liens internet
Interface Rom
Jeux intéractifs
Filmographies
Clips vidéo
Bêtisier
Bonus Cachés
Court Metrage