Once upon a time : Saison 1

Genre
Pays
USA (2011)
Date de sortie
mercredi 6 mars 2013
Durée
924 Min
Producteurs
Adam Horowitz et Edward Kitsis
Scénaristes
Divers
Compositeur
Mark Isham
Format
Dvd 9
Langues
PCM
Label
SS.Titres Film
SS.Titres Bonus
SS.Titres Commentaire
Français
Oui
Oui
Oui
Anglais
Oui
Oui
Oui
Le Film
Critique de Emmanuel Galais
Editeur
Edition
Coffret
Label
Zone
2
Durée Film
924 min
Nb Dvd
6

De nos jours, dans une bourgade du Maine appelée Storybrooke, les contes de fées existent encore. C'est ce que va découvrir Emma, une jeune femme au passé trouble, embarquée dans un merveilleux et tragique voyage par le fils qu'elle a abandonné 10 ans plus tôt. Elle croisera sur son chemin la méchante Reine, qui n'est autre que l'impitoyable Maire de la ville, Blanche Neige, devenue la douce Soeur Mary Margaret Blanchard, Tracassin, l'effrayant expert en magie noire ou encore Archie, le sympathique Jiminy Cricket local. Avec son arrivée, c'est l'espoir de toute une communauté amnésique qui renaît...

C’est toujours avec beaucoup d’inquiétude que l’on approche une série télévisée fantastique, tant les exemples précédents n’ont pas laissé de goût très marquant dans les esprits. Soit les intrigues sont un peu trop lisses pour être réellement passionnantes de bout en bout (Charmed) soit le jeu des comédiens est beaucoup trop approximatif (Camelot), voir même les deux (Merlin avec Gérard Jugnot). Disney, à travers sa filial ABC a donc décidé de s’amuser à mélanger les héros de conte de fées avec le monde réel, et le résultat est assez surprenant, tant dans le ton que dans la forme.

D’abord dans le ton, car les scénaristes ont eut l’ingénieuse idée de mélanger les genres. Ils utilisent les intrigues de bases communes  à toutes les histoires de contes de fées : Un héros, un méchant, une malédiction et de la magie, et les mélangent à une histoire policière classique : Une jeune femme enquêtrice qui se retrouve adjointe du sheriff et le tour est joué. L’intrigue est calée et ça marche, le spectateur plonge avec délectation dans les aventures d’Emma et des personnages des contes de fées. Impossible de ne pas voir que l’on est dans une filiale Disney, notamment avec une multitude de petits détails comme la fée bleue de Pinocchio, la robe « Bleue » de Cendrillon pour aller au bal et ainsi de suite, tout est référence à l’œuvre du studio.

Pour le reste, notamment les décors qui ne brillent pas par les moyens, on remarque tout de suite que les acteurs ont travaillé sur un fond vert. Un peu dommage car on ne peut s’empêcher de faire la comparaison avec « Game of thrones » par exemple qui se démarque tout de suite par une mise de moyens d’un autre niveau. Ici pour « Once upon a time » on reste tout de même dans une construction classique, télévisuelle, avec des coûts au rabais qui gâche un peu la fête. On aurait presque l’impression de voir une série de recyclages d’effets spéciaux. Mais on salue tout de même le travail apporté à l’ensemble qui permet tout de même d’assister à une série de qualité, avec un environnement soigné.

Côté distribution, c’est un sans faute ! Les acteurs participent allègrement à la réussite de la série. Notamment Lana Parrilla (Covert affairs) qui donne au personnage de Maléfique certainement l’une de ses meilleures incarnation en attendant son arrivée sur grand écran. La comédienne joue avec beaucoup de talent la carte de l’ambigüité qui la font aimer autant que détester. Une mention spéciale pour le retour par une porte inattendu de Robert Carlyle (The Full Monty)  dans le rôle de Rumpelstilskin.

En conclusion, « Once Upon a Time » est une série qui vient, contrairement à d’autres, surprendre en donnant un nouveau souffle aux séries fantastiques familiales. Et même si les effets spéciaux ne sont pas toujours à la hauteur de l’attente, la série se regarde en famille avec beaucoup de plaisir.

 

 

L'image
Couleurs
Définition
Compression
Format Vidéo
16/9 anamorphique couleur
Format Cinéma
1.85:1

L’univers de la série mélange les histoires fantastiques (tournées pour beaucoup en fond vert) et une intrigue contemporaine. Cela donne des différences d’ambiances assez significatives qui sont parfaitement retranscrites sur le support. Les contrastes permettent de mieux renforcer le trait des profondeurs de champs et certaines pigmentations ressortent avec beaucoup de précision.


Le Son
Langue
Type
Format
Spatialisation
Dynamique
Surround
Anglais
5.1
Français
5.1

La piste 5.1 se remarque par la mise en ambiance assez précise. Si la répartition est, parfois, très en avant elle ne manque toutefois pas de précision, et entraine ainsi beaucoup mieux le spectateur dans les méandres de ces intrigues de salons. La spatialisation est brillante et les dialogues sont particulièrement bien mis en valeur. .


Les Bonus
Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée
45 min
Boitier
Coffret

Côté bonus, que de bonnes choses à retenir. D’abord « Once upon a time – Les origines » présenté par Josh Dallas qui nous raconte les origines des principaux contes traits dans la première saison. Passionnant et ludique, cette présentation s’offre le luxe de nous apprendre ce que nous pensions déjà tout connaitre des contes, en faisant un intelligent parallèle avec la mythologie.

 

Puis « Du monde des contes au monde moderne » où chacun des membres de l’équipe, revient sur les contes de son enfance, avec inévitablement une référence permanente aux grands classiques de Disney. Dans ce making of on découvre les dessous de la série, mais aussi, et c’est assez rare pour le citer, des techniciens, comme le chef monteur qui intervient pour expliquer certains choix narratifs.

 

On continue avec « Tous les secrets de l’élaboration d’un personnage » qui fait toujours le parallèle avec le long métrage de la maison, mais aussi sur le travail de la comédienne ou du comédien.

 

Puis « Bienvenue à Storybrooke » où l’on apprend comment l’équipe à trouver une petite ville de bord de mer pour donner vie à leur ville imaginaire.

 

On passe ensuite aux bonus de complément, avec notamment « Les souvenirs de Snow White », dans lequel les comédiens livrent leurs souvenirs qu’ils avaient du conte le plus populaire des frères Grimm. Amusant et intéressant, car il permet de voir à quel point les contes sont perçus différemment.

 

Puis le bêtisier et les scènes coupées, deux sections un peu hystériques et pas forcément très intéressants.

 

On finit par les commentaires audio de plusieurs épisodes clés de la saison 1 : « Le vol de la colombe », « La belle et la bête » et « Daniel » ainsi que des entretiens très conventionnels de l’équipe.

 

Des bonus comme ça on en veut tout le temps tellement ils sont réjouissante en bien des points.

Bonus
Livret
Bande annonce
Biographies
Making of
Documentaire
Interviews
Com. audio
Scènes sup
Fin alternative
Galerie de photos
Story board
Multi-angle
Liens internet
Interface Rom
Jeux intéractifs
Filmographies
Clips vidéo
Bêtisier
Bonus Cachés
Court Metrage
Once Upon a time - Symphonique