Once upon a time : Saison 2

Genre
Pays
USA (2013)
Date de sortie
mercredi 5 mars 2014
Durée
924 Min
Producteurs
Edward Kitsis, Adam Horowitz et Damon Lindelof
Scénaristes
Divers
Compositeur
Divers
Format
Dvd 9
Langues
PCM
Label
SS.Titres Film
SS.Titres Bonus
SS.Titres Commentaire
Français
Oui
Oui
Oui
Anglais
Oui
Oui
Oui
Le Film
Critique de Emmanuel Galais
Editeur
Edition
Coffret
Label
Zone
2
Durée Film
924 min
Nb Dvd
6
De nos jours, dans une bourgade du Maine appelée Storybrooke, les contes de fées existent encore. C'est ce que va découvrir Emma, une jeune femme au passé trouble, embarquée dans un merveilleux et tragique voyage par le fils qu'elle a abandonné 10 ans plus tôt. Elle croisera sur son chemin la méchante Reine, qui n'est autre que l'impitoyable Maire de la ville, Blanche Neige, devenue la douce Soeur Mary Margaret Blanchard, Tracassin, l'effrayant expert en magie noire ou encore Archie, le sympathique Jiminy Cricket local. Avec son arrivée, c'est l'espoir de toute une communauté amnésique qui renaît... 

C’est toujours avec beaucoup d’inquiétude que l’on approche une série télévisée fantastique, tant les exemples précédents n’ont pas laissé de goût très marquant dans les esprits. Soit les intrigues sont un peu trop lisses pour être réellement passionnantes de bout en bout (Charmed) soit le jeu des comédiens est beaucoup trop approximatif (Camelot), voir même les deux (Merlin avec Gérard Jugnot). Disney, à travers sa filial ABC a donc décidé de s’amuser à mélanger les héros de conte de fées avec le monde réel, et le résultat est assez surprenant, tant dans le ton que dans la forme.

Pour cette deuxième saison, les scénaristes renforcent un peu plus l’inspiration dans la carrière du studio, avec l’arrivée de nouveaux personnages comme Mulan ou Capitaine Crochet ou encore Philippe le prince d'Aurore. Ils s’éloignent un peu plus des intrigues de base des héros pour créer de nouveaux codes de narration, mais certains détails se rapportent directement au studio telle que la tasse ébréchée de « La belle et la bête » que retrouve Belle dans la boutique de Rumpelstilskin. Mais pourtant cette fois-ci, la sauce est un peu plus lourde à digérer, d’abord parce que les scénaristes et les réalisateurs nous imposent des monologues un peu long et pénible de type Orateur, qui ne sonnent pas toujours très juste, comme lors des deux premiers épisodes, où Blanche neige tente de raisonner la foule qui veut écharper Regina. Toutes les cinq ou dix minutes on a le droit à un long monologue dégoulinant de bons sentiments qui vient plomber les bonnes idées scénaristiques qui consistent à créer des sous intrigues et à mélanger l’ensemble des personnages de conte de fées. 

Pour le reste, notamment les décors qui ne brillent pas par les moyens, on remarque tout de suite que les acteurs ont travaillé sur un fond vert. Un peu dommage car on ne peut s’empêcher de faire la comparaison avec « Game of thrones » par exemple qui se démarque tout de suite par une mise de moyen d’un autre niveau. Ici pour « Once upon a time » on reste tout de même dans une construction classique, télévisuelle, avec des coûts au rabais qui gâche un peu la fête. On aurait presque l’impression de voir une série de recyclages d’effets spéciaux. Mais on salue tout de même le travail apporté à l’ensemble qui permet tout de même d’assister à une série de qualité, avec un environnement soigné.

Côté distribution, c’est un sans faute ! Les acteurs participent allègrement à la réussite de la série. Notamment Lana Parrilla (Covert affairs) qui donne au personnage de Maléfique certainement l’une de ses meilleures incarnation en attendant son arrivée sur grand écran. La comédienne joue avec beaucoup de talent la carte de l’ambigüité qui la font aimer autant que détester. Une mention spéciale pour le retour par une porte inattendu de Robert Carlyle (The Full Monty)  dans le rôle de Rumpelstilskin.

En conclusion, pour sa deuxième  saison « Once Upon a Time » s’enfonce un peu trop dans le politiquement correcte et s’englue dans les bons sentiments et dans les tirades moralisatrices. Malgré l’arrivée de nouveaux personnages qui viennent pimenter et dynamiser l’ensemble, la surabondance de morale vient un peu plomber l’ambiance. Vivement que les scénaristes redressent la barre dans la prochaine saison. 
L'image
Couleurs
Définition
Compression
Format Vidéo
16/9 anamorphique couleur
Format Cinéma
1.78:1
L’univers de la série mélange les histoires fantastiques (tournées pour beaucoup en fond vert) et une intrigue contemporaine. Cela donne des différences d’ambiances assez significatives qui sont parfaitement retranscrites sur le support. Les contrastes permettent de mieux renforcer le trait des profondeurs de champs et certaines pigmentations ressortent avec beaucoup de précision.

Le Son
Langue
Type
Format
Spatialisation
Dynamique
Surround
Anglais
5.1
Français
5.1
La piste 5.1 se remarque par la mise en ambiance assez précise. Si la répartition est, parfois, très en avant elle ne manque toutefois pas de précision, et entraîne ainsi beaucoup mieux le spectateur dans les méandres de ces intrigues de salons. La spatialisation est brillante et les dialogues sont particulièrement bien mis en valeur. .

Les Bonus
Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée
45 min
Boitier
Coffret
Côté bonus, que de bonnes choses à retenir. D’abord « Good Morning StoryBrook» Une émission matinale, « uniquement visible à storybrook », particulièrement drôle avec des cousins éloignés des personnages de contes de fées et certains autres directement importés de la série. Drôle et original
 
Puis « Capitaine Crochet présenté par Killian Jones ». Le titre en dit plus qu’il n’est en réalité. Pas de folie, ni d’originalité, mais seulement une interview du comédien Colin O’Donoghue (Le rite) qui revient sur son double personnage. Pas de grande révélation !
On continue avec « Le rôle des femmes de pouvoir » dans lequel l’équipe met l’accent sur le fait que dans « Once Upon a time », les femmes sont bien plus importante et bien plus courageuse que dans les contes de fées d’origines. Elles sont héroïques, bagarreuses et relèguent presque les hommes, les princes charmants au second rang.
 
Puis « Une histoire qui a du style » revient sur la création des costumes et des décors.
 
Puis le bêtisier et les scènes coupées, deux sections un peu hystériques et pas forcément très intéressants.
 
On finit par les commentaires audio de plusieurs épisodes clés de la saison 2.
Une section bonus moins réjouissante que pour la première saison mais l’originalité du premier remporte toute la gloire.
Bonus
Livret
Bande annonce
Biographies
Making of
Documentaire
Interviews
Com. audio
Scènes sup
Fin alternative
Galerie de photos
Story board
Multi-angle
Liens internet
Interface Rom
Jeux intéractifs
Filmographies
Clips vidéo
Bêtisier
Bonus Cachés
Court Metrage