Méli mélo à Venise

L'histoire

Trois individus s'installent dans un hôtel de Venise. L'un est tueur à gages, l'autre est agent immobilier, tandis que le troisième s'offre une escapade extra-conjugale. Le chasseur de l'hôtel, pas très au point avec les patronymes anglais, confond les trois clients, et mélange les messages qui leurs sont destinés. Chacun se retrouve donc avec des instructions réservées à un autre, et les quiproquos s'enchaînent.

 

 

Critique subjective

Le réalisateur Mark Herman est surtout connu en France pour avoir tourné "Les virtuoses", qui récolta le César du meilleur film étranger en 1998. Herman n'en était pas à son premier coup d'essai, puisque après avoir été le scénariste d'une série TV "the 10 percenters", c'est en 1992 qu'il se lance dans le long métrage avec "Méli mélo à Venise", une comédie dont il signe le scénario, et qui reste jusqu'à ce jour inédite en France.

 

"Méli mélo à Venise" est une comédie britannique aux multiples personnages, basée sur les confusions d'identités et les quiproquos qui en découlent. Mike Lawton (Bryan Brown) est un tueur à gages dont la mission consiste à éliminer un mafieux nommé Scarpa. Melvyn Orton (Dudley Moore), l'agent immobilier, doit prendre contact Caroline Wright afin de racheter sa villa pour son patron. Maurice Horton (Richard Griffiths), inscrit à un club de rencontresa décidé à l'insu de son épouse,  de s'offrir une escapade à Venise où il doit rencontrer Patricia Fulford. Tout ce petit monde se voit alors embarqué dans des histoires rocambolesques quand le chasseur de l'hôtel, complètement idiot, est incapable de distinguer Lawton, Orton et Horton.

 

Le sujet n'est pas très neuf, et on assiste pendant 75mn, à une comédie sans surprise, aux situations prévisibles, dans laquelle les gags poussifs s'enchaînent mécaniquement, rythmés par les pitreries du groom (Bronson Pinchot). Quelques bonnes situations sauvent heureusement la mise, mais n'arrivent pas réellement à faire décoller cette tiède comédie.

L’image ne sauve pas le film. Celle-ci est de qualité très moyenne, au grain très prononcé, et aux couleurs délavées. Les problèmes de compression se font cruellement sentir.

A l'origine en stéréo, celui-ci a été remixé en Dolby Digital 5.1. Les dialogues sont clairs et bien détachés. C'est l'enceinte centrale qui tient la vedette, concentrant toutes les informations de la piste sonore. Les effet arrières sont inexistants, la spatialisation sur la scène frontale est quant à elle très discrète.

Rien