Clones 

Pays
USA (2009)
Date de sortie
mercredi 3 mars 2010
Durée
85 Min
Réalisateur
Producteurs
David Hoberman, Todd Lieberman et Max Handelman
Scénaristes
Michael Ferris et John Brancato
Compositeur
Richard Marvin
Format
Dvd 9
Langues
PCM
Label
SS.Titres Film
SS.Titres Bonus
SS.Titres Commentaire
Anglais
Oui
Non
Oui
Français
Oui
Non
Oui
Le Film
Critique de Emmanuel Galais
Editeur
Edition
Standard
Label
Zone
2
Durée Film
85 min
Nb Dvd
1

Deux agents du FBI enquêtent sur le meurtre mystérieux d’un étudiant, qui semble lié à l’homme qui a contribué à mettre au point une invention qui s’est imposée dans toute la société : Des clones robotisés.

Prenez un petite dose d’ « AI : Intelligence artificielle » de Steven Spielberg, mélangez le à une forte inspiration de Terminator (en l’occurrence le plus mauvais : le troisième), saupoudrez d’un soupçon de « Bienvenue à Gattaca » et vous obtiendrez : « Clones » de Jonathan Mostow . Un film aussi ennuyeux de difficilement supportable.

Et ce notamment à cause d’un scénario et d’une mise en scène balourde à souhaits. Dès les premières secondes, on imagine aisément la fin : Bruce Willis va sauver le monde à l’aide d’une morale incroyablement naïve, et d’un faux-suspens irréaliste. Puis aussi, à la présence de James Cromwell (I, Robot) éternel habitué aux rôles de méchants pervers et vicieux, qui en apparaissant dès les premières secondes retirent toute éventualité de suspens. Pour en revenir au scénario, on approche aisément le niveau zéro de la créativité. Michael Ferris (Terminator 3) et John Brancato (Catwoman), s’y sont mis à deux pour nous sortir un scénario aussi pauvre qu’un épisode de « Sous le soleil ». Les ficelles sont aussi élimées qu’un vieux pull de ma grand-mère, et aucune surprise ne parvient à nous sortir de notre torpeur. Même le prénom de la femme de Bruce Willis sent le réchauffé : Maggie interprétée par Rosamund Pike (La faille)

D’ailleurs côté interprétation c’est le néant complet aussi : Bruce Willis (Piège de cristal), affublé d’une sorte de perruque ridicule à souhait, ne cherche même pas à convaincre, mais plutôt semble attendre l’enveloppe qui contiendra son cachet. La star fait le minimum syndicale, voir même parfois moins, et l’on se sent dériver dans le néant le plus totale. Rien n’est rattrapable d’ailleurs dans le casting, car Radha Mitchell (Silent Hill) est aussi expressive que ma grand-mère face à un  bœuf (encore que ma grand-mère sait fait preuve de sentiments envers les bovins).

En conclusion, « Clones » est un nouveau navet dans la carrière déjà bien fournie de Bruce Willis. Quand au réalisateur, on attend peut-être vainement une véritable réussite.

L'image
Couleurs
Définition
Compression
Format Vidéo
16/9 anamorphique couleur
Format Cinéma
2.40:1
Une image un peu étrange qui fait la part belle au noir. Les contrastes sont un peu trop marqués et en deviennent parfois même gênant. Les couleurs sont fades, mais restent dans l’esprit du film. Les noirs un peu trop présents ne lui rendent pas service.

Le Son
Langue
Type
Format
Spatialisation
Dynamique
Surround
Français
5.1
Anglais
5.1
Une piste 5.1 à la spatialisation parfaitement bien dosée et à la dynamique subtile. Le son fait la part belle aux basses surgonflées mais  parvient à éviter de justesse les dialogues inaudibles. L’ensemble reste de bonne qualité.

Les Bonus
Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée
5 min
Boitier
Amaray
Les commentaires audio inutiles du réalisateur, persuadé comme il se doit d’avoir réalisé un chef-d’œuvre. Puis le clip de Beaking Benjamin "I will Not Bow". Des bonus à l'image du film.
Bonus
Livret
Bande annonce
Biographies
Making of
Documentaire
Interviews
Com. audio
Scènes sup
Fin alternative
Galerie de photos
Story board
Multi-angle
Liens internet
Interface Rom
Jeux intéractifs
Filmographies
Clips vidéo
Bêtisier
Bonus Cachés
Court Metrage