Bronx à bel air

Titre Original
Bringing down the house
Genre
Pays
USA (2003)
Date de sortie
mercredi 28 avril 2004
Durée
106 Min
Réalisateur
Producteurs
David Hoberman, Ashok Amritraj, Queen Latifah
Scénaristes
Jason Filard
Compositeur
Shane West, Lalo Schifrin
Format
Dvd 9
Langues
PCM
Label
SS.Titres Film
SS.Titres Bonus
SS.Titres Commentaire
Anglais
Oui
Non
Non
Français
Oui
Oui
Oui
Le Film
Critique de Frédérik Kapler
Editeur
Edition
Standard
Label
Zone
2
Durée Film
106 min
Nb Dvd
1


Synopsis :  Peter (Steve Martin) est un avocat coincé, stressé et drogué du travail, qui n'a toujours pas compris pourquoi sa femme l'a quitté. A la recherche de l'âme soeur sur internet, il rencontre Charlene, une jeune et brillante avocate avec qui il prend rendez-vous. Une surprise de taille l'attend : Charlene n'est ni jeune, ni juriste, elle s'est échappée de prison et compte sur lui pour prouver son innocence ! Si Peter refuse d'être mêlé à cette histoire, il va vite regretter son choix : sa nouvelle « amie » se charge de lui gâcher la vie jusqu'à ce qu'il accepte de l'aider...

 

"Bronx à bel air" est une comédie légère prenant pour thème le choc des cultures entre le "ghetto", personnalisé par Queen Latifah et le quartier chic, représenté par Steve Martin. Se destinant à l'enseignement de la philosophie à la California State University de Long Beach, Steve Martin découvre cependant le monde de la télévision en 1967 et signe les scripts de la série The Smothers Brothers Comedy Hour, récompensés par un Emmy Award. Puis le goût de la comédie émerge grâce au Saturday Night Live Show, dans lequel d'ailleurs grand nombre d'acteurs ont été lancés et révélés au grand public. Il s'illustrera essentiellement dans le registre de la comédie, avec un style bien particulier, et il y reviendra constamment même après des essais dans d'autres catégories. Queen Latifah est une des premières grandes rappeuses féminines. Plutôt tournée vers des textes conscients et revendicatifs ("U.N.I.T.Y."), elle n'en est pas à son premier rôle au cinéma. "Jungle fever", "Bone collector", "Juice", et surtout "Set it off", avec Jada Pinkett-Smith, dans lequel elle joue un des rôles principaux. Puis la révélation au grand public vient de "Chicago", et de "Bronx à bel air" qui connu un très gros succès au box office américain, contrairement au box office français...Les deux acteurs sont dirigés par Adam Shankman, danseur de vocation, qui apparaît dans des vidéo-clips à ses débuts, et devient chorégraphe pour de gros succès hollywoodiens : "Scream 2", "Fourmiz (Antz)", "Boogie Nights" ou encore "Mission to Mars" dirigé par Brian De Palma. Puis il se lance à la réalisation avec "Un mariage trop parfait" et "Le temps d'un automne" avant de signer "Bronx à Bel-air".

 

Le scénario reste simple et classique. Le titre est évocateur mais assez étrange si l'on considère que Bel-air est un quartier chic, certes, mais de la côte ouest, tandis que le Bronx, comme chacun le sait est un quartier de New York, donc côte est. L'histoire de cette rencontre de deux mondes différents, entre cet avocat ayant une vie bien réglée, et cette prisonnière fugitive, qui a quand même prix la peine d'apprendre le droit en prison, amène une foultitude de quiproquos. Si l'on rajoute une excellente voisine légèrement raciste - voire carrément avant montage d'après le commentaire audio, et une richissime héritière, qui aime à se rappeler les negro-spirituals que chantaient ses domestiques devant Charlene (Queen Latifah), le mélange donne de nombreuses possibilités de situations comiques. Steve Martin est égal à lui-même, mais le charisme et l'énergie de Queen Latifah permettent de créer une bonne alchimie entre ce couple. Les scènes sont pour la plupart drôles, bien que classiques et déjà vues ou faciles à deviner à priori. Une mention spéciale ira à Eugene Levy, qui jouait le rôle du père dans "American Pie", qui dégage une puissance comique assez bluffante ! Moins "à mourir de rire" dans "Bronx à bel air", il reste un élément essentiel dans le film avec son attirance maladive pour la black mama Latifah...On rajoute à cela une dimension psychologique et pleine d'espoir qui vont faire cohabiter ces deux mondes opposés, et faire tomber pas mal de préjugés, d'un côté comme d'un autre.

La recette est là pour un film hollywoodien, une comédie grand public, qui ne laissera que peu de traces, mais vous fera passer un moment agréable.
L'image
Couleurs
Définition
Compression
Format Vidéo
16/9 anamorphique couleur
Format Cinéma
1.85:1


L'image est proposée en 16/9 dans un format 2.35. Sans pour autant être mauvaise, l'image n'a rien d'exceptionnelle. Sur un écran de taille raisonnable (jusqu'à 82cm), elle ne souffrira d'aucun défaut visible. Mais sur un écran de plus grande dimension, elle manquera de définition, et arborera un grain prononcé. Quelques artefacts viendront également ternir celle-ci dans les arrières plans. Rien d'exceptionnel pour un film si récent, et dont l'aspect n'aurait pas dû poser problèmes (pas de scènes sombres, pas de panoramique, peu de scènes complexes et rapides...)

Le Son
Langue
Type
Format
Spatialisation
Dynamique
Surround
Français
5.1
Anglais
5.1


Deux pistes sonores sont proposées sur le DVD : une VF et une VO, toutes deux en DD 5.1. Les dialogues sont clairs, et ne posent pas de problèmes. Les surrounds sont un peu effacées, et ne s'activeront que lors des passages où la musique prendra le dessus dans la bande sonore, sans pour autant être exploitées à fond. Même le caisson aura tendance à s'endormir...La scène est donc très frontale, mettant en avant surtout les trois enceintes frontales. La VF et la VO sont très proches, et le choix entre les deux portera uniquement sur les goûts de chacun, même si la VO présente des intonations plus justes lorsque Steve Martin s'exprime en argot.

Les Bonus
Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée
35 min
Boitier
Amaray


Les bonus sont nombreux, mais certains sont d'un intérêt limité...

- Commentaire audio d'Adam Shankman (réalisateur) et de Jason Filardi (scénariste) : un commentaire audio pas intéressant. Hormis quelques informations utiles et supplémentaires sur le film (très rares !!!), le commentaire n'est composé que de blagues privées, dont le spectateur est exclu, et  de rires (ridicules au passage...). Les protagonistes sont passifs, et de longs moments de silences rendent celui-ci soporifique...

- "Bronx à bel air passé au crible" : durant 16'43, on a le droit à un clip promotionnel, certes bien rythmé (montage visuel et sonore), où différents protagonistes du film interviennent : Queen Latifah, qui a participé à la production du film, et les autres producteurs, le réalisateur...Deux grosses parties sont proposées, Analyse des acteurs, où chaque personnage sera commenté par un des intervenants, et Analyse du film, où on traitera...logiquement...du film. Peu de choses intéressantes émaneront hélas, et ça ressemble plus à un échange de congratulations sur chaque membre de l'équipe...après ce visionnage vous serez juste que tout le monde s'aime sur ce tournage...c'est la grande famille du show-business.

- "Le parrain du rap" : c'est un délire de 2'57 pendant lesquelles on nous présente Eugene Levy, qui au passage est un acteur avec une puissance comique forte (cf. son rôle du père dans American Pie), comme un parrain du rap. L'équipe le présente comme excellent danseur, comme homme sachant tout faire...bref un délire, peu intéressant à visionner.

- Clip "Better than the rest" par Queen Latifah : difficile de penser qu'en participant au film et même à la production, Queen Latifah ne nous gratifie pas de quelques morceaux pour la bande originale. Deux morceaux, dont un est "clipé" et est présent sur le DVD. La qualité technique est satisfaisante pour ce clip formé d'extraits du film et d'autres images tournées pour celui-ci. On remarquera que le morceau est plus chantant que ce à quoi Latifah nous avait habitué auparavant.

- Scènes coupées : 7 scènes coupées allant de scènes superflues, peu importantes dans le film, où l'on voit Charlene et Peter faire du shopping, où l'on voit Howie draguer Charlene de manière très subtile... D'autres scènes ont un rôle un peu plus important même si leur absence ne change que peu de choses...Notamment la seconde où l'on apprend que la voisine est la soeur du patron, et que le fils a des soucis de lecture;  celle-ci introduira mieux certains quiproquos par la suite... A voir malgré tout.

- Bêtisier : 4 minutes durant lesquels on a le droit aux erreurs de texte, aux bafouillements, aux "cascades" ratées et aux délires des acteurs.
Bonus
Livret
Bande annonce
Biographies
Making of
Documentaire
Interviews
Com. audio
Scènes sup
Fin alternative
Galerie de photos
Story board
Multi-angle
Liens internet
Interface Rom
Jeux intéractifs
Filmographies
Clips vidéo
Bêtisier
Bonus Cachés
Court Metrage