Le Gourou et les Femmes

Ramu Gupta, un jeune Indien professeur de danse et fan de musicals, s'installe aux Etats-Unis pour y connaître la gloire et la fortune. Mais cette quête de célébrité se révèle plus difficile que prévu, et suite à un concours de circonstances, il devient un gourou enseignant la spiritualité à travers le sexe. Parallèlement, il tombe amoureux de Sharonna, actrice porno à ses heures libres.

 
Dans les salles à l'époque.
75 856 entrées en France... Autant dire un joli flop... que même la présence de films comme Le Seigneur des anneaux : les deux tours et Harry Potter et la chambre des secrets ne sauraient justifier...

 
Critique subjective.
Du porno à la spiritualité : pas trés crédible, ni trés drôle.
Que dire de ce film ? Son nombre d'entrée parle de lui même... Jimi Mistry (Gourou Ramu) a beau se démener on accroche pas beaucoup à cette histoire d'un jeune indien professeur de danse de Macarena qui quitte son pays pour réussir aux Etats-Unis comme acteur. Tout comme le fait que son discours spirituel de gourou de haute société ne soit que la répétition mot à mot des cours que lui donne une actrice porno (Heather Graham)  pour être à l'aise sur les plateaux  de tournage de ce genre de film. Tout cela suite à une première expérience malheureuse avec cette actrice alors qu'il croyait avoir décroché un vrai rôle d'acteur. Vous suivez ? non ? ce n'est pas bien grave car l'effet comique ne marche pas non plus.

 
Les chorégraphies et les chansons sauvent la mise.
En fait ce film serait bien terne s'il n'était pas soutenu pas d'hypnotisantes scènes de danses indiennes, elles même rythmées par d'excellentes musiques. Reprende le thème de Grease sur une chorégraphie d'un film Indien, il fallait l'oser et ça fonctionne trés bien même !

 
Les personnages : un festival de clichés ?
Le film aussi tient par sa galerie de personnages haut en couleur mais assez stéréotypés finalement. On a le jeune immigré qui veut réussir aux Etats Unis (ah.. le rêve américain), la jeune fille innocente et pratiquante mais actrice porno à ses heures perdues, le couple de riches hyper coincés dont le relation tourne au sado-maso, la fille-fille à papa-maman (le couple de riches, souvenez vous)  en plein trip religion-spiritualité et pour finir  le couple de pompiers homosexuels (attention au final dans l'église...)... Bref, on s'ennuie pas de ce point de vue la. Ah oui, il y a aussi une voiture volante...

 

Au final,une impression mitigée.
Le film n'est pas palpitant mais on ne peut pas dire que l'on s'ennuie, étrange... En fait, si on le prend au 1er degré, on sera vite affligé du résultat. Non, il faut se laisser aller (suivre le Gourou, quoi) et rentrer dans le délire de la réalisatrice pour finalement se dire "mais c'est vraiment n'importe quoi !"...

Une image haute en couleur.

La forte influence indienne du film fait que les costumes sont trés trés colorés et trés vifs (rose fluo, orange pétard)...Les scènes de danse indienne étant le sommum en matière de feu d'artifice. Quoiqu'il en soit on note une bonne maîtrise de tout cela, rien ne bave ou ne scintille à l'écran. Contrastes et piqué d'image sont bons tout comme la compression. Un point positif.

 

Les menus :

Attention eux aussi sont trés colorés, trés psychédéliques et certains clignotent de partout (bug?)...de quoi devenir aveugle...

 

VF DD / DTS même combat.

Peu de différences notables entre les 2 pistes VF DD et DTS, les effets surrounds étant trés rares, c'est surtout la bande originale du film trés péchue qui bénéficient du traitement DTS avec une petite dynamique en plus, allez....

 

Une BO sacrée .

La BO du film, qui est probablement son unique point fort, mélange avec bonheur standards américains (grease : J.travolta - O. Newton John) et chansons indiennes. Effet garanti.

 

VO / VF : le dépaysement en moins... 

Le débat entre la VO et la VF est toujours présent. Mais sur ce film par exemple, la VF enlève leur accent aux personnages indiens alors qu'en VO on retrouve bien une accentuation orientale qui les rend plus crédibles et authentiques.  A part cela peu de diffférences au niveau technique entre la vo et la vf.

 

Des bonus pas trés emballants.

 

Les commentaires audio de Daisy Von Scherler Mayer et Tracey Jackson (VOST)

Houla, terrible ...mais qui a eu l'idée de réunir 2 telles bavardes ? Il aurait mieux vallu leur accorder un commentaire audio séparé chacune tant elles parlent et souvent en même temps... Le responsable des sous titres a du s'arracher quelques cheveux. Bref, un commentaire audio classique pas trés intéressant : telle scène a été tournée là, la scénariste a été géniale, la réalisatrice aussi, quelle chance on eu d'avoir de tels acteurs, on a fait un super boulot... bof..bof...

 

Les commentaires audio de Jimi Mistry  (VOST)

Alors là c'est le contraire... beaucoup de longs moment de silence, Jimi Mistry n'a pas grand chose à raconter à part quelques souvenirs sur certaines scènes (surtout quand il est nu devant Heather Graham, quand il doit danser, ou embrasser Heather Graham ) et lancer des fleurs aux acteurs tous géniaux et avec qui il a beaucoup appris...


 

Les 7 scènes supprimées (VOST- 8:58)

Qualité visuelle moyenne, tout comme l'intêret des scènes coupées. On y voit la séquence d'ouverture en allongée qui dure la moitié de ce bonus. Ensuite suivent quelques scénettes, parfois trés courtes (5 secondes)  et qui n'apportent rien...

 

Un clip vidéo  (DD 2CH- 4:05)
Sugarbabes - Round round

 

La galerie de photos

Gallerie animée de photos rythmée par les différents morceaux de musique du film.
Les bande-annonces (VOST)

Le film annonce du Gourou et les femmes (2:13)

La bande annonce du Gourou et les femmes (1:11)

Ned Kelly (0:57)
Johnny English (1:19)

 

Conclusion : Un dvd bien réalisé techniquement mais qui offre un film et des bonus guère passionnants. On ne pas dire qu'on s'ennuie mais cela vole pas haut. Vulgaire par moments en VO, la VF est plus sage. Mieux vaut plutôt s'orienter vers la bande originale du film, son point fort.