Deus Ex : Mankind Divided

Genre
Pays
CAN (2016)
Date de sortie
mercredi 24 août 2016
Durée
999 Min
Plateforme
Xbox One
Langues
PCM
Label
SS.Titres Film
SS.Titres Bonus
SS.Titres Commentaire
Anglais
Oui
Oui
Non
Français
Oui
Oui
Non
Le Jeu
Critique de Pierre Dubarry
Editeur
Edition
Standard
Label
Zone
2
Durée Film
999 min
Nb Dvd
1
Près de quatre ans après Human Revolution qui avait su redonner toutes ses lettres de noblesse à la franchise Deus Ex, Eidos Montréal ajoute une nouvelle pierre à l'édifice avec Deus Ex : Mankind Divided. Un épisode qui s'inscrit dans la continuité, tout en corrigeant les imperfections de son prédécesseur.

Deux ans après les terribles évènements survenus dans Human Revolution, contraignant les individus augmentés à attaquer contre leur gré les non-augmentés (les humains), Mankind Divided dépeint une société profondément divisée, ou la peur et la haine des augmentés prend une place prépondérante. Pour ceux qui n'auraient d'ailleurs pas joué au précédent opus ou qui veulent simplement se rafraîchir la mémoire, le jeu propose une cinématique synthétisant l'histoire de Human Revolution afin de mieux situer l'époque trouble dépeinte dans ce nouveau volet. Si l'on retrouve certaines têtes connues à l'image de Serif, PDG de Serif Industries, et la présentatrice de la chaîne Picus, Eliza Cassan, Adam Jensen atterrit dans un tout nouvel environnement avec son intégration à la TF29, une unité antiterroriste rattachée à Interpol.

Après une première mission à Dubaï qui fait en quelque sorte office de tutoriel, la grande majorité de l'aventure se déroule à Prague, ou il faudra enquêter sur l'attentat de la gare, tout en menant à bien en parallèle d'autres missions qui permettront de faire la lumière sur les agissements d'Interpol et des défenseurs de la cause pro-augmentés, ou encore d'enquêter sur le mystérieux Janus et sa lutte contre les Illuminati. Comme pour l'opus précédent, la grande force de Mankind Divided réside dans la qualité de sa narration. Nulle question ici de dresser un énième portrait des gentils contre les méchants, le récit aborde avec beaucoup d'intelligence certaines thématiques, tout en conservant suffisamment de recul pour laisser le joueur faire ses propres choix lors des phases de dialogues, sans à aucun moment tenter de l'influencer.

Un traitement de qualité également appliqué aux missions secondaires, un fait suffisamment rare pour être largement souligné et qui contribue à donner vie à l'environnement dans lequel le joueur évolue. Là où la plupart des productions actuelles proposent des quêtes annexes pour combler les trous et gonfler artificiellement la durée de vie, les missions secondaires sont ici l'occasion d'en apprendre plus sur le background du jeu et ce mal-être ambiant qui caractérise l'ensemble des protagonistes du « petit » peuple dans cette société futuriste profondément individualiste.

Un gameplay en partie amélioré

Si la principale qualité du précédent volet résidait dans la qualité des nombreuses phases d'infiltration, nous ne pouvions malheureusement pas en dire de même côté action, du moins pour ceux qui préféraient opter pour l'approche bourrin. Une plainte entendue par les développeurs, sans être comparable aux ténors du genre FPS ce nouvel opus offre notamment un maniement plus fluide des armes, la visée est plus précise, et de manière plus générale, les affrontements gagnent en dynamisme.

Quelques nouvelles mécaniques font également leur apparition, par exemple la possibilité de changer de mode tir et de munitions en fonction de l'équipement de ses assaillants, ou faire évoluer certaines caractéristiques comme la portée ou la puissance des armes en dépassant les pièces détachées glanées ci-et-là. Cette notion d'évolution prend toutefois davantage son sens lorsqu'il s'agit d'améliorer les augmentations de son personnage à l'aide kit Praxis. Outre le Smart Vision qui permet de mettre en lumière les ennemis et objets situés aux alentours, nous retrouvons une composante Piratage et de nombreuses autres améliorations pour se montrer plus discret ou au contraire plus efficace au combat.

Sans bouleverser les bases posées par Human Revolution, les phases d'infiltration gagnent légèrement en verticalité avec des missions qui se déroulent pour la plupart sur plusieurs niveaux. L'IA se montre également un peu plus réactive, l'ouverture d'une porte ou un store suffira à la rendre suspicieuse, tandis que les ennemis n'hésiteront plus à contourner votre position pour venir vous dénicher. À l'opposé pourtant, pirater un ordinateur ou voler un objet au nez et à la barbe de son propriétaire n'enclenche la plupart du temps aucune réaction. Difficile de faire plus paradoxal.

Conclusion :

Sans bouleverser les bases posées par Human Revolution, les équipes d'Eidos Montréal transforment l'essai. Malgré ses quelques défauts, dont une IA perfectible et une technique un peu faiblarde, Deus Ex : Mankind Divided améliore efficacement la recette originale. Le gameplay fait toujours la part belle à l'infiltration, mais soigne davantage les phases d'action, tout en laissant le joueur libre de choisir son approche. Mankind Divided brille également par la qualité et le fort pouvoir d'attractivité de son histoire. Une société en proie à la division, le terrorisme, le transhumanisme, des thématiques sensibles traitées avec un sérieux et une gravité rare pour une production vidéoludique. Imparfait, mais terriblement prenant, Deus Ex : Mankind Divided est une belle réussite, et l'exemple que le jeu vidéo sait aussi produire autre chose que des blockbusters sans âmes
L'image
Couleurs
Définition
Compression
Format Vidéo
HD 1080p
Format Cinéma
1.33:1
Techniquement, Deus Ex : Mankind Divided s'avère un peu plus faiblard qu'escompté. À l'exception des effets d'éclairage et une modélisation soignée des principaux protagonistes, on reste un peu sur notre faim pour une production de cet acabit. Le level-design et la direction artistique sont en revanche une totale réussite.

Le Son
Langue
Type
Format
Spatialisation
Dynamique
Surround
Français
5.1
Anglais
5.1
Malgré un doublage parfois peu inspiré en VF, globalement la qualité est au rendez-vous. Le jeu propose en prime une VO, malheureusement aucun sous-titre n'est présent...Espérons qu'un patch vienne rapidement corriger cela. Mention spéciale également au thème principal particulièrement inspiré.

Les Bonus
Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée
999 min
Boitier
Amaray
Une fois l'aventure principale terminée (comptez une bonne trentaine d'heures), outre les DLC qui seront proposés au fil du temps, le jeu propose de nous plonger dans le mode Breach. Dans ce dernier, le joueur incarne un pirate dont la mission est de mettre à jour des informations passées sous silence. Un excellent moyen de prolonger quelques heures l'expérience Deus Ex.
Bonus
Livret
Bande annonce
Biographies
Making of
Documentaire
Interviews
Com. audio
Scènes sup
Fin alternative
Galerie de photos
Story board
Multi-angle
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