Le Film
Critique de Alexandre Marreiro
Editeur
Edition
Standard
Label
Zone
2
Durée Film
91 min
Nb Dvd
1
Alex (Jennifer Beals) vit à Pittsburgh. Le jour, elle est employée en tant que soudeur dans une usine. Le soir, elle se produit comme danseuse dans une boîte de nuit. La danse est son unique passion. Elle rêve d'entrer à l'Opéra, mais n'ose pas se présenter au concours d'entrée.
Jerry Bruckheimer est un redoutable producteur qui a aujourd'hui à son actif des succès comme Top Gun, Armageddon ou la série télé Les experts. Mais, au début des années 80, cet ex-directeur commercial venu de la publicité a encore tout à prouver. Certes, American Gigolo, son premier gros film, a été un succès, mais il cherche absolument à confirmer cet essai. Observateur malin des tendances, il a alors deux idées en tête. La Fièvre Du Samedi Soir n'a jamais eu son pendant féminin. De plus, il pense que le cinéma doit rebondir sur l'esthétique des clips vitaminés qui sont en train de faire le triomphe de la chaîne MTV, alors en plein lancement. C'est ainsi que naît Flashdance, projet dont il confie la réalisation à un Anglais, lui aussi venu de la pub, Adrian Lyne. Avec Flashdance, Travolta trouve sa réplique féminine : elle s'appelle Jennifer Beals. Pour découvrir son héroïne, Adrian Lyne a auditionné 4000 jeunes femmes. C'est une française, Marine Jahan, qui doublera les scènes de danse très acrobatiques. « J'ai voulu faire un film tendre, énergique, résolument optimiste». Le film rapportera 100 millions de recettes et se placera au troisième rang des plus grands succès de l'année. Le succès public sera suivi de la récompense des professionnels, la B.O. et le titre "What A Feeling" décrochant deux Golden Globes en février 1984.
Au sujet de la B.O. du film Jerry Bruckheimer, le producteur, souligne «Nous voulions une musique provocante qui traduise bien l'énergie du film». C'est donc tout naturellement qu’il choisira Giorgio Moroder pour superviser la musique. Le maître du synthétiseur, Oscar pour Midnight Express et tuteur de Donna Summer, va réunir quelques-uns des plus grands noms de la scène comme Irène Cara, Kim Carnes, Michael Sembello et Laura Brannigan le tout avec l'aide de Phil Ramone. Quelques titres sont encore dans toutes les mémoires : après avoir été numéro 1 avec "Fame", Irène Cara, enfant du Bronx, réitérera cet exploit avec "What A Feeling". "She Works Hard For The Money" de Donna Summer et «Maniac» de Michael Sembello sont aussi devenus des classiques.
L'image
Couleurs
Définition
Compression
Format Vidéo
16/9 anamorphique couleur
Format Cinéma
1.78:1
Le générique de début est franchement endommagé. Passée cette étape, le transfert présente une excellente définition et peu de grain ; l’image est propre et la colorimétrie à l’image de la ville, froide et manquant parfois de nuances.
Langue
Type
Format
Spatialisation
Dynamique
Surround
Anglais
5.1
Français
4.0
La VO apparaît avec une dynamique tassée et manque de graves même si ça cogne fort dans la dernière séquence de l’audition. La répartition multicanale est spectaculaire et permet d’ouvrir avec efficacité l’espace sonore. Aucun souffle perceptible, soulignant le nettoyage de qualité.
A l’inverse la piste VF surround est décevante avec notamment un souffle perceptible continu. Les sonorités sont sourdes et le son reste désespéramment devant. Bonne compréhension des dialogues, sans mise en avant outrancière.
Les Bonus
Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée
0 min
Boitier
Amaray
Rien !
Bonus

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