WE production, toujours associé avec
M6 vidéo (distribution) et le site Internet "
cine-courts.com " propose le troisième volume "Short Collection", une série de compilations de courts métrages. Le principe est immuable, autour d’un court métrage de renommée, l’éditeur construit un DVD composé de quatre ou cinq courts supplémentaires retenus pour leur créativité ou leur originalité. Pas de thème particulier sur chaque volume, au contraire, le spectateur découvre des talents éclectiques pour des films qui le sont tout autant, que ce soit sur un plan artistique ou technique. L’intérêt de ces compilations repose sur un contenu riche et varié apte à satisfaire les goûts de chacun.
Après " Lucas in love " et " Pearl Harbor 2: Pearlmageddon ", deux compilations dont vous trouverez d’ailleurs la critique sur DVDcritiques, voici venir " La reine de nacre ", l’auteur de ce court métrage donnant titre à cette nouvelle compilation étant le célèbre romancier Bernard Werber à qui l’on doit (entre autre) l’extraordinaire " Les fourmis ".
La reine de nacre
L’histoire :
Un fou blanc tue un homme habillé de noir avant de se faire lui-même assassiné par un cavalier noir.. Les détectives Lucrèce Nemrod
(Julia Masini) et Isidore Katzenberg
(Jean-Christophe Barc) mènent l’enquête.
La critique
: Cette aventure inédite d’Isidore et Lucrèce, le fameux couple de détectives de " L’ultime secret ", le best-seller de
Bernard Werber, vous entraîne dans une partie d’échecs grandeur nature, qui rappelle la finale de Yokohama. Mais pas besoin d’être un invétéré du jeu d’échec, il suffit de se laisser porter, emporter pour glisser telle Alice au pays des merveilles d’un monde à l’autre. L’homme d’écriture s’attaque à un travail de réalisation soigné et franchement original. Si sans aucun doute ses inspirations sont multiples, on pourra toutefois rapprocher la folie de cette histoire de l’ambiance délirante des meilleurs épisodes de
" Chapeau melon et bottes de cuir ". Effets spéciaux, visuels magnifiques et humour vous enveloppent. Quant à la bande son, une reprise de " Grieg " de Peer Gynt, que Loïc Etienne décline, elle contribue efficacement au crescendo de la narration.
Les autres courts-métrages :
Sentinelles
L’histoire :
En haut d’un bâtiment new yorkais, deux statues d’aigles métalliques veillent sur la ville grisâtre, embrumée, plongée sous une voûte nuageuse. Elles s’animent, prennent vie quand, soudain, un faisceau lumineux traverse le ciel et fond sur eux.
La critique :
De belles images de synthèse qui vous plongent dans un univers onirique du haut d’un New York art déco des années 30. Le froid de l’acier contraste avec la douceur des émotions exprimées par le couple d’oiseaux. Toute cette fable sur l’amour et la résistance face à la dureté de la vie passe par le mouvement dans l’espace et le son, par les bruits métalliques et la musique qui contribue aussi à la montée de l’émotion, au message universel.
HK
L’histoire :
Un règlement de comptes entre gangsters à l’intérieur d’une discothèque.
La critique :
Un très joli générique mais pour ce qui est du court-métrage ou plutôt de cette chorégraphie, chacun saura apprécier… Amateurs de Kung Fu, c’est pour vous, assurément ! Un dialogue basique, mélange de langue française et japonaise, une intrigue des plus simplistes. Bref, rien de bien transcendant si ce ne sont ces scènes de combat impressionnantes en hommage aux films d’arts martiaux de Hong Kong.
Netkeeper
L’histoire :
Armand Rubick, cadre dans une entreprise informatique, reçoit un soir un email qui change sa vie. Désormais, les netkeepers savent qu’il sait …
La critique :
Un thriller futuriste haletant, intrigant sur une musique électronique qui contribue au malaise, à la montée de l’adrénaline.
Les fantômes du samedi soir
L’histoire :
Sur une route de campagne déserte, deux jeunes blessés fuient à bord d’une voiture volée, ils vont se rendre compte d’une terrible chose.
La critique :
Un thriller en noir et blanc captivant, déstabilisant car angoissant.
On peut la qualifier de moyenne pour "La reine de nacre", plus aboutie pour "Sentinelles" (colorimétrie très travaillée) et plutôt réussie pour le reste. Donc un peu inégale en terme de qualité mais l'ensemble reste agréable à regarder.
Un seul format audio disponible : le Dolby Digital 2.0. Le traitement audio n'appelle aucun commentaire particulier. La restitution est tout à fait habituelle par rapport au format choisi.