La reine de nacre

Pays
France (2000)
Date de sortie
mercredi 8 octobre 2003
Durée
55 Min
Réalisateur
Producteurs
109 Films Production/Canal +/CNC/ Artémis Productions
Scénaristes
Bernard Werber - Sébastien Drouin
Compositeur
Loïc Etienne
Format
Dvd 5
Site Internet
Langues
PCM
Label
SS.Titres Film
SS.Titres Bonus
SS.Titres Commentaire
Français
Non
Non
Non
Le Film
Critique de Geneviève Silva
Editeur
Edition
The Short Collection
Label
Zone
2
Durée Film
55 min
Nb Dvd
1


WE production, toujours associé avec M6 vidéo (distribution) et le site Internet " cine-courts.com " propose le troisième volume "Short Collection", une série de compilations de courts métrages. Le principe est immuable, autour d’un court métrage de renommée, l’éditeur construit un DVD composé de quatre ou cinq courts supplémentaires retenus pour leur créativité ou leur originalité. Pas de thème particulier sur chaque volume, au contraire, le spectateur découvre des talents éclectiques pour des films qui le sont tout autant, que ce soit sur un plan artistique ou technique. L’intérêt de ces compilations repose sur un contenu riche et varié apte à satisfaire les goûts de chacun.



Après " Lucas in love " et " Pearl Harbor 2: Pearlmageddon ", deux compilations dont vous trouverez d’ailleurs la critique sur DVDcritiques, voici venir " La reine de nacre ", l’auteur de ce court métrage donnant titre à cette nouvelle compilation étant le célèbre romancier Bernard Werber à qui l’on doit (entre autre) l’extraordinaire " Les fourmis ".



 



La reine de nacre





L’histoire :

Un fou blanc tue un homme habillé de noir avant de se faire lui-même assassiné par un cavalier noir.. Les détectives Lucrèce Nemrod (Julia Masini) et Isidore Katzenberg (Jean-Christophe Barc) mènent l’enquête.



La critique

: Cette aventure inédite d’Isidore et Lucrèce, le fameux couple de détectives de " L’ultime secret ", le best-seller de Bernard Werber, vous entraîne dans une partie d’échecs grandeur nature, qui rappelle la finale de Yokohama. Mais pas besoin d’être un invétéré du jeu d’échec, il suffit de se laisser porter, emporter pour glisser telle Alice au pays des merveilles d’un monde à l’autre. L’homme d’écriture s’attaque à un travail de réalisation soigné et franchement original. Si sans aucun doute ses inspirations sont multiples, on pourra toutefois rapprocher la folie de cette histoire de l’ambiance délirante des meilleurs épisodes de " Chapeau melon et bottes de cuir ". Effets spéciaux, visuels magnifiques et humour vous enveloppent. Quant à la bande son, une reprise de " Grieg " de Peer Gynt, que Loïc Etienne décline, elle contribue efficacement au crescendo de la narration.



Les autres courts-métrages :



 

Sentinelles



L’histoire :

En haut d’un bâtiment new yorkais, deux statues d’aigles métalliques veillent sur la ville grisâtre, embrumée, plongée sous une voûte nuageuse. Elles s’animent, prennent vie quand, soudain, un faisceau lumineux traverse le ciel et fond sur eux.

La critique :

De belles images de synthèse qui vous plongent dans un univers onirique du haut d’un New York art déco des années 30. Le froid de l’acier contraste avec la douceur des émotions exprimées par le couple d’oiseaux. Toute cette fable sur l’amour et la résistance face à la dureté de la vie passe par le mouvement dans l’espace et le son, par les bruits métalliques et la musique qui contribue aussi à la montée de l’émotion, au message universel.



HK



L’histoire :

Un règlement de comptes entre gangsters à l’intérieur d’une discothèque.

La critique :

Un très joli générique mais pour ce qui est du court-métrage ou plutôt de cette chorégraphie, chacun saura apprécier… Amateurs de Kung Fu, c’est pour vous, assurément ! Un dialogue basique, mélange de langue française et japonaise, une intrigue des plus simplistes. Bref, rien de bien transcendant si ce ne sont ces scènes de combat impressionnantes en hommage aux films d’arts martiaux de Hong Kong.



Netkeeper



L’histoire :

Armand Rubick, cadre dans une entreprise informatique, reçoit un soir un email qui change sa vie. Désormais, les netkeepers savent qu’il sait …

La critique :

Un thriller futuriste haletant, intrigant sur une musique électronique qui contribue au malaise, à la montée de l’adrénaline.



Les fantômes du samedi soir



L’histoire :

Sur une route de campagne déserte, deux jeunes blessés fuient à bord d’une voiture volée, ils vont se rendre compte d’une terrible chose.

La critique :

Un thriller en noir et blanc captivant, déstabilisant car angoissant.

L'image
Couleurs
Définition
Compression
Format Vidéo
16/9 anamorphique couleur
Format Cinéma
2.35:1
On peut la qualifier de moyenne pour "La reine de nacre", plus aboutie pour "Sentinelles" (colorimétrie très travaillée) et plutôt réussie pour le reste. Donc un peu inégale en terme de qualité mais l'ensemble reste agréable à regarder.

Le Son
Langue
Type
Format
Spatialisation
Dynamique
Surround
Français
2.0
Un seul format audio disponible : le Dolby Digital 2.0. Le traitement audio n'appelle aucun commentaire particulier. La restitution est tout à fait habituelle par rapport au format choisi.

Les Bonus
Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée
94 min
Boitier
Amaray


De beaux menus animés et sonorisés offrent les choix suivants:

 

La  reine de nacre
- Le film (16min29, DD 2.0)
- Chapitrage: superbe présentation mais vignettes trop petites.
- Bonus:
1. Un film bonus "Nos amis les humains"(9min13, DD 2.0) par B. Werber qui nous propose un documentaire humoristique et satirique sur le genre humain vu et analysé par un regard extérieur. Plutôt drôle et ...tellement vrai !
2. Le making of (6min46) des effets spéciaux lors des scènes du camion, du side car, le plan séquence de la tour, la partie d'échecs, le coucou, l'avion. Il témoigne d'un beau travail de post production, bonus intéressant.
3. Une galerie photos au moyen d'un diaporama de 17 clichés, plutôt moyen.

 

Sentinelles
- Le film (7min 30, DD 2.0)
- Commentaires audio (7min30) par le réalisateur qui explicite la finalité de son film. Très intéressant même si ce court-métrage doit plus être ressenti qu'analysé ...

 

HK
- Le film (12min24)
- Bonus : 
1. Commentaires des réalisateurs (12min24) qui se moquent de leurs prises de vues. Peu d'intérêt.
2. Le making of (20min16) avec l'explication du projet et du casting. Assez moyen.
3. Des scènes coupées (4min12) des séquences du couloir et du billard.

 

Netkeeper
- Le film (6min50)
- Le making of (8min 50) qui proposent quelques éclaircissements et précisions. De l'intérêt.

 

Les fantômes du samedi soir 
- Le film (11min37)

 

Crédits, une page écran.

 

Un film caché intitulé "Petit matin sanglant" (8min26) que vous pouvez trouver en vous positionnant au-dessus de la section crédits. C'est la cerise sur le gâteau, alors ... surprise !
Bonus
Livret
Bande annonce
Biographies
Making of
Documentaire
Interviews
Com. audio
Scènes sup
Fin alternative
Galerie de photos
Story board
Multi-angle
Liens internet
Interface Rom
Jeux intéractifs
Filmographies
Clips vidéo
Bêtisier
Bonus Cachés
Court Metrage