Noël Joyeux

Genre
Pays
FR (2023)
Date de sortie
mercredi 4 septembre 2024
Durée
86 Min
Réalisateur
Producteurs
Sidonie Dumas
Scénaristes
Clément Michel
Compositeur
Marc Chouarain
Format
Dvd 9
Langues
PCM
Label
SS.Titres Film
SS.Titres Bonus
SS.Titres Commentaire
Français
Oui
Non
Non
Le Film
Critique de Emmanuel Galais
Editeur
Edition
Standard
Label
Zone
2
Durée Film
86 min
Nb Dvd
1

Noël chez les Barand, c'est sacré ! Surtout pour Vincent, le père, qui se fait une joie de voir toute sa famille réunie. Quand ses enfants annulent leur venue au dernier moment, il ne conçoit pas l’idée de passer les fêtes en tête à tête avec sa femme. Il décide donc de se rendre dans une maison de retraite afin de convier une pensionnaire esseulée à venir fêter Noël chez eux. Débarquent alors Monique et sa meilleure amie Jeanne qui vont très vite prendre leurs aises et semer un joyeux bazar… Pour tous les quatre, ce 24 décembre promet d’être aussi explosif qu’inattendu !

Le réalisateur de « La Stratégie de la poussette » (2012), Clément Michel revient au cinéma avec une comédie au pitch prometteur : Un couple de quinquagénaire décide pour sauver leur réveillon de Noel, déserté par leurs enfants d’inviter une vieille dame, venue d’un EHPAD à leur table. Mais la vieille dame vient accompagnée de sa meilleure amie. Et la soirée de se transformer en cauchemar. Comme nous sommes dans une comédie tout va bien se terminer et tout le monde va sortir grandit de cette aventure. Seulement voilà, les grandes promesses ne sont pas forcément de bons résultats !


Et c’est effectivement ce qui se passe avec cette comédie qui manque terriblement de rythme et d’idée surtout. Car Clément Michel, qui a signé le scénario, sur une idée qui lui est venue d’une anecdote racontée par sa mère, dont un couple d’amis avait invité une dame venue d’un Ehpad, qui était venue accompagnée et qui avait littéralement fichue en l’air la soirée. Parti de là, Clément Michel a donc brodé une histoire, et créé des situations dont les inspirations sont diverses et pas du tout originale, si bien que l’on attend presque les gags comme des évidences à la narration. Les deux femmes qui s’enivrent et commencent à dérailler, les réflexions sur l’âge, sur la mort…etc. 


Même la fin est attendue et tellement prévisible que cela en devient presque risible. Mais bon, pourquoi pas, me direz-vous ? On a vu beaucoup de comédie utiliser inlassablement les mêmes ficelles. Il suffit pour cela de se pencher sur la filmographie de la « bande à Fifi ». Ce qui est vrai, mais tout est une question de rythme ! pour prendre l’exemple de la filmographie de « La Bande à Fifi », que ce soit dans « Baby-Sitting » (2014) ou dans « Alibi.com » (2017), les ficelles sont radicalement connues et déjà bien usées dans d’autres comédies d’autres temps, mais le groupe maitrise à la perfection le sens du rythme de la comédie et l’énergie qui s’en dégage est d’une efficacité redoutable et c’est exactement ce qu’il manque au de Clément Michel : « Noel Joyeux ». Il y avait, effectivement, matière, dans son idée de départ, à réaliser une comédie drôle et énergique. Mais le réalisateur semble en avoir manqué. Le film se déroule sans aucune dynamique, les situations se passent avec une lenteur presque pesante et les gags retombent comme des soufflés.


Et ce n’est pas le jeu des comédiens qui viendra y faire quelque chose. Franck Dubosc (Camping) nous refait le même personnage, inlassablement mais avec beaucoup moins de dynamisme que dans le passé et surtout avec une espèce de lassitude qui commence à se voir. Quant à Emmanuelle Devos (Un Silence), elle tente bien vainement de donner une impulsion à ce film, mais lorsqu’elle apporte son énergie et sa justesse, tout est anéanti par le manque de rythme de la mise en scène et du montage. Seules Daniele Lebrun (Conte d’Hiver) et Danielle Fichaud (Aline) arrivent à tirer leur épingle du jeu en jouant sur une palette de nuances extrêmement large et avec une énergie touchante. Mais voilà, cela ne suffit pas à sauver le film.


L'image
Couleurs
Définition
Compression
Format Vidéo
16/9 anamorphique couleur
Format Cinéma
1.85:1
Le Réalisateur n’a pas cherché à faire des étincelles dans sa photographie, mais l’a soigné tout de même, au point de donner l’impression d’être dans un téléfilm. Avec une lumière assez douce, qui vient illustrer cette période de Noel et une mise en scène qui vient coller au personnage, l’image devait pouvoir gagner en profondeur. Le support ne joue pas dans la nuance mais parvient garder un certain volume et du relief dans certaines scènes plus généreuse en luminosité.

Le Son
Langue
Type
Format
Spatialisation
Dynamique
Surround
Français
5.1
Français
2.0
L’utilisation d’une piste Dolby Digitale 5.1 reste forcément une évidence qui laisse les voix et les émotions passer, dans le jeu des acteurs et la musique assez discrète. La spatialisation offre une répartition agréable et participe d’une certaine manière à garder éveillé le spectateur. 

Les Bonus
Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée
0 min
Boitier
Amaray
Pas de Bonus
Bonus
Livret
Bande annonce
Biographies
Making of
Documentaire
Interviews
Com. audio
Scènes sup
Fin alternative
Galerie de photos
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