Le Film
Critique de Johan Belleville
Editeur
Edition
Standard
Label
Zone
2
Durée Film
150 min
Nb Dvd
2
How The West Was Won
Sorti en même temps que le coffret double DvD (vidéo) du groupe, How The West Was Won est une compilation tout à fait inédite de morceaux live de Led Zeppelin. Les titres sont piochés lors de deux concerts distincts : Los Angeles Forum (25 juin 1972) et Long Beach Arena (27 juin 1972). C’est donc officiellement la toute première fois que sont édités ces enregistrements.
Des titres courts très rock
La folie Zeppelinienne qui est caractérisée par une musique puissante et efficace sur des morceaux d’une courte durée est perceptible dès les premières minutes. Que dire du monstrueux enchaînement de « Immigrant Song », « Heartbreaker » et « Black Dog ». C’est excellent, presque extra terrestre ! « Rock And Roll » remet le feu aux poudres après la demi heure de « Whole Lotta Love ». Fantastique !
Et des versions...longues
Tous les morceaux les plus connus du groupe sont présents. Mais la surprise vient de leur durée. Les versions de « Dazed And Confused » (25 min), « Whole Lotta Love » (23 min) et « Bring It On Home » sont gigantesques. « Whole Lotta Love » contient de superbes moments de solos ou d’improvisations folles. Le groupe inclut des extraits de morceaux de John Lee Hooker (Boogie Chillum), Jerry Leiber (Let's Have A Party), Gene Pitney (Hello Marylou) et James B. Oden (Going Down Slow). On se rend alors vraiment compte du très bon potentiel musical des ces quatre gars. On regrettera peut être le trop long moment du solo de batterie « Moby Dick » (19 min), un peu pompeux et pas indispensable.
John et John Paul : discrétion et efficacité.
La rythmique de Led Zeppelin est assurée par le bassiste, John Paul Jones, et le batteur irréprochable John Bonham. Contrairement aux deux autres, ils évoluent tout en discrétion. Par contre, musicalement ça déchire. Ils ont pour but de maîtriser les interventions démentes Jimmy Page. Parfaitement synchrones, il peuvent à tout moment changer de rythme et tiennent la machine en route.
Jimmy et Robert : la locomotive du groupe
Ces deux là apportent la « touche » spéciale au groupe. Robert Plant a toujours eu une voix exceptionnelle. C'est d'ailleurs encore encore le cas aujourd'hui. Une voix qui transcende littéralement chaque titre, criarde et à la limite de la rupture mais toujours maîtrisée. Jimmy Page est le maître à jouer du groupe, toujours inspiré et en quête de nouveaux solos. Rappelez vous lorsqu’il interprétait « Dazed And Confuded » avec un archet de violon. Ces deux entités font le coté si décadent et fou du groupe.
Le tracklisting
DvD 1
LA Drone / Immigrant Song / Heartbreaker / Black Dog / Over The Hill And Far Away / Since I've Been Loving You / Stairway To Heaven / Going To California / That's The Way / Bron-Yr-Aur Stomp / Dazed And Confused.
DvD 2
What Is And What Should Never Be / Dancing Days / Moby Dick / Whole Lotta Love (Medley) / Rock And Roll / The Ocean / Bring It On Home.
En conclusion
Si vous ne devez posséder qu’un seul DvD Audio, ça doit être celui ci. Les morceaux sont tous exceptionnels. Le son est excellent, plein de dynamisme. A acquérir sans hésitation.
L'image
Couleurs
Définition
Compression
Format Vidéo
Sans objet
Format Cinéma
Sans objet
Des photographies défilent lors de la lecture des titres. Mieux vaut éteindre et écouter seulement le son.
Langue
Type
Format
Spatialisation
Dynamique
Surround
Anglais
2.0
Anglais
5.1
Pcm 2.0 (48 Khz - 24 Bit)
La piste Pcm du DvD Audio permet d’obtenir bien plus de richesse sonore que le rendu du Cd. Dès l’insertion du DvD - A, on se rend compte de la puissance et de la profondeur des basses. Pour un enregistrement aussi vieux, c’est assez fantastique. La voix de Robert Plant est plus détaillée, plus tranchante (Stairway To Heaven, Heartbreaker, Whole Lotta Love). Parfois on se prend à imaginer un duo entre Robert et Janis Joplin tant les voix sont proches. Le master audio est très propre, sans souffle où autres parasites. Les solos de guitares de Page n’ont jamais été aussi nets. Serait il juste devant nous entrain de jouer ? Non mais le sentiment d’assister au concert vous envahit rapidement. Le son des guitares de Page est brut, pris sur le vif comme sur tous les morceaux qui contiennent des passages semi acoustiques (Going To California).
Pcm 5.1 (48 Khz - 24 Bit)
Led Zep en 5.1, qui l’aurait cru il y a encore trente ans. L’avantage du DvD Audio est de fournir de pistes 5.1 en Pcm plein débit, chose que l’on ne voit jamais sur un DvD Vidéo car très gourment en place. L’intérêt de cette piste et donc d’apporter un flux de haute qualité sur chacune des enceintes. A la première écoute, on se surprend a se focaliser d’avantage sur un instrument : la basse. On n’a tout simplement jamais entendu le mix de John Paul aussi bien. Les basses qui sortent du caisson sont graves et dynamiques. Prévenez vos voisins car une écoute forte vous fera profiter au maximum de ce fabuleux rendu. La voix de Robert est un peu plus en avance sur les frontale alors que la batterie gagne en ampleur. Les solos sont fantastiques est sont mis en valeur par la rythmique qui est détachée du mix de la guitare de Page. Bref, un rendu complètement dingue par rapport au Cd Audio. Cela n’a plus rien à voir. Exceptionnel.
Les Bonus
Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée
0 min
Boitier
Digipack
Aucun bonus ! Dommage, on aurait aimé une petite vidéo d’époque.
Bonus

Livret

Bande annonce

Biographies

Making of

Documentaire

Interviews
Com. audio

Scènes sup

Fin alternative

Galerie de photos

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Multi-angle

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Bonus Cachés

Court Metrage