Allan Quatermain et les mines du roi Salomon

Genre
Pays
Etats-Unis (1985)
Date de sortie
mardi 16 mars 2004
Durée
95 Min
Réalisateur
Producteurs
Yoram Globus, Menahem Golan
Scénaristes
Gene Quintano
Compositeur
Jerry Goldsmith
Format
Dvd 9
Langues
PCM
Label
SS.Titres Film
SS.Titres Bonus
SS.Titres Commentaire
Français
Oui
Non
Non
Anglais
Oui
Non
Non
Le Film
Critique de Jean-Luc Richter
Editeur
Edition
Standard
Label
Zone
2
Durée Film
95 min
Nb Dvd
1


L'histoire

Allan Quatermain (Richard Chamberlain) accompagne la belle Jesse Huston (Sharon Stone) en Afrique centrale à la recherche du père de celle-ci. Les deux aventuriers arrivent dans une petite ville dirigée de façon occulte par Dogati  (John Rhys-Davies), un turc allié aux soldats allemands du Colonel Bockner (Herbert Lom). Ces malfaisants personnages ont enlevé le père de Jesse car celui-ci est le seul capable de déchiffrer la carte qui mène aux légendaires mines du Roi Salomon.

Après une tentative d’enlèvement de Jesse par les soldats allemands, Quatermain parvient à retrouver la trace du professeur Huston dans un train allemand en route vers le sud du pays. L’aventurier entreprend alors de délivrer le père de Jesse…

Autour du film

Le personnage d’Allan Quatermain vient des romans de l’écrivain du XIXème siècle H.Rider Haggard. Ce romancier anglais fut envoyé en Afrique en 1875, pour servir de secrétaire au gouverneur de la colonie du Natal (région de la côte sud-est de la république d’Afrique du Sud). Sa carrière y progresse rapidement jusqu’au poste de responsable de la haute court de justice du Tranvaal. C’est à cette époque qu’il se lie d’amitié avec Rudyard Kipling et qu’il voyage beaucoup dans toute l’Afrique.

Il puisera dans ses voyages l’inspiration pour son célèbre roman « King Salomon’s Mines », publié en 1885. Le héros de ce roman, Allan Quatermain, connaîtra une grande popularité dans le cinéma anglo-saxon et de nombreux acteurs en seront l’incarnation : Cedric Hardwicke dans « King Solomon's mine »s (1937), Stewart Granger dans « Les Mines du roi Salomon » (1950), John Colicos dans « King Solomon's treasure » (1977) et Sean Connery dans « La Ligue des Gentlemen Extraordinaires » (2003).

La présente adaptation de ce roman est mise en images par le réalisateur Jack Lee Thompson. Celui-ci est surtout connu pour les deux films où il a fait jouer Gergory Peck : « Les Canons de Navarone » (The Guns of Navarone) et « Les Nerfs à vif » (Cape Fear), au début des années 60.

Pour son adaptation des aventures d’Allan Quatermain, il fait appel à Richard Chamberlain, surtout remarqué dans « La tour infernale » (1974) et la série télévisée « Shogun ».

A ses côtés on retrouve la jeune Sharon Stone qui obtient ainsi son premier rôle important. Vu la façon dont elle joue dans le film, il est stupéfiant qu’elle ait réussi à poursuivre sa carrière de façon aussi brillante par la suite. Elle n’aura toutefois l’occasion de faire la preuve de son talent d’actrice qu’en 1992 dans « Basic Instinct ».

Parmi les second rôles réussis du film, on remarque surtout celui interprété par John Rhys-Davies, spécialiste des films d’aventures, qui a déjà joué dans deux Indiana Jones : « Les Aventuriers de l'Arche perdue » (1981) et « Indiana Jones et la dernière croisade » (1989). Il incarne ici un méchant très réussi, qui contribue pour beaucoup à relever le niveau du film.

Critique subjective

Après le succès d’Indiana Jones, il était tentant de reprendre le thème de l’Aventurier associé à une belle demoiselle en détresse se lançant dans des contrées hostiles, poursuivie par de méchants nazis. Malheureusement, tout le monde n’a pas le talent de Spielberg et de Lucas et il faut également de gros moyens financiers pour que ce genre d’histoires soit crédible.

« Allan Quatermain et les mines du Roi Salomon » souffre d’une mauvaise répartition du budget de production du film. Certaines scènes, en particulier dans les villages africains, ont visiblement bénéficiés de moyens conséquents, avec de très nombreux figurants dans de magnifiques costumes. Mais à d’autres moments, on est effaré devant des trucages complètements ratés : les mines en carton pâte, l’araignée sortie d’un film des années 1920, le chaudron « géant » aux proportions ratées…

On pourrait à la limite classer ce film dans les nanards à regarder entre amis, en riant de ces effets spéciaux ridicules et des quelques traits d’humours des dialogues. Les méchants, particulièrement caricaturaux et souvent drôles, contribuent d’ailleurs à cette atmosphère. Certaines scènes comiques resteront également dans les annales, comme cette façon très particulière de clôturer un duel aérien (à la 41ème minute du film). Mais on aura du mal à accepter certains clichés sur l’Afrique et ses habitants : était-il nécessaire de dépeindre les Africains comme des cannibales stupides ou des idéalistes simplets qui vivent la tête à l’envers dans des arbres ?

Cet aspect raciste latent du film, qui ne ménage pas non plus ses piques contre les musulmans et les Allemands, contribue, plus que les médiocres effets spéciaux, à gâcher un film dont la trame principale était intéressante. Il faudra donc veiller à regarder ce film au second degré et à faire abstractions de son idéologie nauséabonde, pour pouvoir profiter de son aspect délicieusement kitch et d’un John Rhys-Davies au mieux de sa forme.
L'image
Couleurs
Définition
Compression
Format Vidéo
16/9 anamorphique couleur
Format Cinéma
2.35:1
Ce DVD nous offre une image au grain très « cinéma », avec de belles couleurs précises. On ne note aucun problème de compression, mais l’ensemble manque tout de même de définition, particulièrement dans les arrières plans. Les raccords des trucages sont également trop souvent visibles, comme le sont également les pales de l’hélicoptère de tournage lors des scènes aériennes. Enfin, l’image comporte de temps à autres des tâches qui auraient pu être éliminées avec plus de soin.

Le Son
Langue
Type
Format
Spatialisation
Dynamique
Surround
Anglais
2.0
Français
2.0


Ce DVD nous propose plusieurs pistes sonores au format Dolby Surround, dont une piste anglaise et une version française.Ces pistes sonores sont tout à fait correctes, avec une dynamique satisfaisante et une mise en valeur de la belle musique de Jerry Goldsmith. Les bruitages sont généralement bien adaptés et réussis, mais la spatialisation n’est pas suffisamment poussée et n’exploite pas assez l’espace sonore. Les effets surround sont également quasi-inexistants, ce traitement sonore ne bénéficiant finalement qu’à la musique.

Les Bonus
Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée
2 min
Boitier
Amaray
Ce DVD ne propose que des menus minimalistes et le seul « bonus » présent est la bande annonce originale du film.
Bonus
Livret
Bande annonce
Biographies
Making of
Documentaire
Interviews
Com. audio
Scènes sup
Fin alternative
Galerie de photos
Story board
Multi-angle
Liens internet
Interface Rom
Jeux intéractifs
Filmographies
Clips vidéo
Bêtisier
Bonus Cachés
Court Metrage