Le messager de la mort

Genre
Pays
Etats-Unis (1988)
Date de sortie
mardi 20 juillet 2004
Durée
85 Min
Réalisateur
Producteurs
Pancho Kohner et Menahem Golan
Scénaristes
Rex Burns et Paul Jarrico
Compositeur
Robert O. Ragland
Format
Dvd 9
Langues
PCM
Label
SS.Titres Film
SS.Titres Bonus
SS.Titres Commentaire
Anglais
Non
Non
Non
Français
Oui
Non
Non
Le Film
Critique de Jean-Luc Richter
Editeur
Edition
Standard
Label
Zone
2
Durée Film
85 min
Nb Dvd
1


L'histoire

Dans une ferme isolée, deux tueurs surgissent chez la famille d’un Mormon,  Orville Beecham (Charles Dierkop), et massacrent les trois femmes et les enfants. Ils laissent derrière eux le dessin d’un ange vengeur. Alerté par la police, le journaliste Garret Smith (Charles Bronson) se rend sur place avec le chef de la police Barney Doyle (Daniel Benzali). Intrigué par cette affaire, Smith va poursuivre les investigations pour alimenter ses articles.

Ses premières recherches le mènent auprès du père d'Orville, Willis Beecham (Jeff Corey), un prédicateur Mormon. Ce dernier prêche la purification des pêchers familiaux dans le sang. Interrogé par Smith, il accuse son frère Zenas d’avoir perpétué le massacre. Smith se rend alors dans les montagnes pour rencontrer Zenas Beecham (John Ireland) et sa communauté…

Critique subjective

Le scénario du film est basé sur un roman de Rex Burns, mis en scène par J. Lee Thompson, le réalisateur de « The passage » (1979) avec Anthony Quinn ou des « Mines du Roi Salomon » (1985) avec Richard Chamberlain en Allan Quatermain. Il fait jouer ici un Charles Bronson vieillissant, qui ne jouera pratiquement plus que pour la télévision par la suite, avant de mourir en 2003.

L’intrigue de base est intéressante et le film commence de façon brutale et noire, avec une superbe mise en scène, un peu macabre. L’enquête devient vite passionnante, lorsque le journaliste s’engage sur le fonctionnement de ces sectes de Mormons fondamentalistes qui vivent totalement en marge de la société traditionnelle. Malheureusement, le rythme s’essouffle un peu au bout d’une trentaine de minutes de film et on a du mal à comprendre pourquoi tant de temps est accordé aux mondanités de Garret Smith.

Ces passages ont leur importance, comme on le découvre vers la fin du film, mais la mise en scène manque un peu de rythme à ce niveau. D’autres scènes du film témoignent d’un manque de talent du réalisateur, comme cette scène où les deux familles  vont s’affronter : on voit la première famille approcher, puis la caméra repasse sur celle qui se prépare à l’affrontement. Le va et vient se fait de plus en plus fréquent, mais dure tellement longtemps qu’on ne peut s’empêcher de prendre ça pour un gag à la « Les Nuls » !

Heureusement, de nombreuses scènes sont assez réussies, dont l’affrontement contre un camion, qui rappèle un peu le « Duel » de Spielberg. Au final, « le messager de la mort » laisse tout de même un souvenir agréable et pourra vous faire passer une bonne soirée, même si on est loin d’un chef d’œuvre que l’on reverrait plusieurs fois. Le scénario avait un vrai potentiel, il est dommage que le casting ne se soit pas orienté vers un acteur plus jeune et un réalisateur un peu plus compétent.
L'image
Couleurs
Définition
Compression
Format Vidéo
16/9 anamorphique couleur
Format Cinéma
1.85:1
Le film bénéficie d’un bon transfert. On retrouve un léger grain cinéma qui n’est pas désagréable et une bonne définition d’ensemble. Aucun défaut de compression ne vient gâcher le spectacle et on peut ainsi pleinement apprécier les beaux paysages des montagnes rocheuses. Les couleurs sont parfois un peu ternes, mais cela colle bien avec l’ambiance générale du film.

Le Son
Langue
Type
Format
Spatialisation
Dynamique
Surround
Français
2.0
Anglais
2.0


Sur ce disque, plusieurs pistes audio en Dolby Digital 2.0 nous sont proposées. Nous y trouvons en particulier une piste française, dont les doublages sont corrects, mais où la voix de Charles Bronson manque de réalisme par rapport à l’original. Cette piste est assez molle dans l’ensemble, manquant de dynamisme et de relief. La spatialisation y est également inexistante, donnant l’impression d’une piste mono répartie sur les enceintes frontales.La piste originale a droit à un traitement supérieur avec un codage en Dolby Surround. La spatialisation et la dynamique y gagnent beaucoup, rendant cette piste beaucoup plus agréable à l’écoute. On préférera donc cette piste, d’autant que les dialogues sont bien sous-titrés et que ces sous-titres s’abstiennent même de traduire les expressions françaises (à 37 minutes lors du dîner, en particulier).

Les Bonus
Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée
0 min
Boitier
Amaray


Pour ce DVD, l’éditeur MGM, ne nous propose ni supplément, ni chapitrage.
Bonus
Livret
Bande annonce
Biographies
Making of
Documentaire
Interviews
Com. audio
Scènes sup
Fin alternative
Galerie de photos
Story board
Multi-angle
Liens internet
Interface Rom
Jeux intéractifs
Filmographies
Clips vidéo
Bêtisier
Bonus Cachés
Court Metrage