Le Film
Critique de Julien Sabatier
Editeur
Edition
Standard
Label
Zone
2
Durée Film
90 min
Nb Dvd
1
L’histoire :
Ancien journaliste aujourd’hui aspirant écrivain, Ray Saint Ives est engagé pour enquêter sur une sombre affaire de chantage.
Critique subjective :
Nombreuses sont les mauvaises langues à avoir critiqué Charles Bronson pour les navets dans lesquels il a tourné (il est vrai que le monsieur n’a pas joué que dans des chefs-d’oeuvre) et son prétendu non-jeu (peu démonstratif, l’acteur n’en déployait pas moins un jeu minéral diablement intense !), c’est oublier la présence et la prestance de ce comédien. Si son décès le 30 août 2003 est passé quasi-inaperçu, Bronson n’en demeure pas moins un grand acteur populaire (au sens le plus noble du terme) qui incarna des personnages aussi marquants que l’homme à l'harmonica, mister Majestyk ou encore le passager de la pluie. En 1976, l’ancien mineur d’origine lituanienne était à l’affiche de Monsieur Saint Ives (St. Ives), un titre relativement méconnu.
Suivant son cours sur un tempo régulier, l’intrigue de St. Ives part d’Oliver Procane, un ponte du crime de Los Angeles (personnage assez ambigu comme tous ceux du film) décidé à débourser une somme considérable pour remettre la main sur les journaux intimes qui lui ont été dérobés. Pour réaliser la transaction avec les maîtres chanteurs, c’est Ray Saint Ives, ancien journaliste devenu aspirant écrivain, qui est engagé par Procane. Avec son visage taillé dans la roche et son regard métallique, Bronson endosse sans problème ce rôle de dur à la cool attitude (avec quelques punchlines qui valent leur pesant de cacahouètes) qui lui sied à merveille.
Célèbre pour avoir signé Les nerfs à vif (remaké quelques trente années plus tard par Martin Scorsese) et d’autres titres avec Bronson (dont La loi de Murphy), c’est Jack Lee Thompson qui met en image Monsieur Saint Ives avec une réalisation au cordeau (mention spéciale à la scène vertigineuse dans la cage d’ascenseur). Servi par une belle photographie et une bande originale funk de Lalo Schifrin (L’inspecteur Harry), le métrage exhale ce charme classieux et incomparable des polars urbains des seventies. A noter également que Thomson s’octroie une distribution prestigieuse : Jacqueline Bisset, Maximilian Schell, Jeff Goldblum (déjà au même générique que Bronson dans le premier Justicier dans la ville), Robert « Freddy » Englund et feu Dana Elcar (surtout connu pour avoir interprété Pete dans la série McGyver).
Verdict :
Sans être transcendant, Monsieur Saint Ives est un titre recommandable qui ne fait que conforter cette pensée : tu nous manques Charlie.
L'image
Couleurs
Définition
Compression
Format Vidéo
16/9 anamorphique couleur
Format Cinéma
1.85:1
Une qualité d’image agréablement surprenante. La définition est étonnamment pointue pour un film de cet âge (une trentaine d’années au compteur), les couleurs sont correctement contrastées (le rendu des séquences nocturnes est admirable) et la compression sait se montrer discrète. Si l’ensemble n’atteint pas pour autant la perfection, il la côtoie.
Langue
Type
Format
Spatialisation
Dynamique
Surround
Anglais
1.0
Français
1.0
Un son mono qui s’en tire avec les honneurs. Certes, l’ensemble n’est pas d’une ampleur faramineuse mais il a déjà le mérite d’être limpide et dynamique. Sur les différentes pistes proposées, on conseillera une version originale plus ample et mieux mixée, sans que la V.F. soit scandaleuse pour autant.
Les Bonus
Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée
6 min
Boitier
Amaray
- Bronson St. Ives Reportage d’époque (4 minutes) : un court making of qui montre que si Bronson était une grosse star à l’époque, il n‘en demeurait pas moins un homme discret et taciturne d’une grande simplicité.
- Bande-annonce (2 minutes).
Bonus
Livret
Bande annonce
Biographies
Making of
Documentaire
Interviews
Com. audio
Scènes sup
Fin alternative
Galerie de photos
Story board
Multi-angle
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Court Metrage