Le Film
Critique de Jean-Luc Richter
Editeur
Edition
Standard
Label
Zone
2
Durée Film
108 min
Nb Dvd
1
L'histoire
Tom (Greg Kinnear) est un parieur invétéré qui s’est fait de nombreuses dettes. Il possède heureusement le don d’embobiner les gens, ce qui lui permet de se renflouer assez facilement en soutirant quelques dollars à des passants crédules. Mais la police veille et Tom se fait prendre en flagrant délit d’escroquerie. Le juge lui donne alors le choix entre faire de la prison ou trouver un emploi honnête.
Pistonné par son cousin, Tom parvient à se faire embaucher comme vacataire à la poste centrale de Los Angeles. Son supérieur lui confie la tâche de trier les courriers dont le destinataire est introuvable, en compagnie d’une belle brochette de dingues. Au cours de son travail, Tom tombe sur une lettre adressée à Dieu. Enfreignant le règlement il lit la lettre et, par un concours de circonstance, est amneé à rendre un service anonyme à une personne désespérée…
Autour du film
Le film est réalisé en 1996 par Garry Marshall qui est un habitué de la comédie sentimentale puisqu’il a réalisé « Pretty Woman » (1990) et « Frankie & Johnny » (1991). Il s’adjoint ici les services de Greg Kinnear qui a eu son premier rôle important dans « Sabrina » (1995), un remake du film de Billy Wilder. Kinnear est toutefois surtout célèbre pour son show télévisé « Talk Soup », une émission parodiant les talk-show qui lui a valu un Emmy Award.
« Dear God » (Escroc malgré lui) est l’occasion pour Greg Kinnear d’avoir son premier rôle principal dans un film. Il jouera par la suite dans « Vous avez un message » (1998) et obtiendra la même année une nomination aux Oscars pour son rôle du voisin gay de Jack Nicholson, dans « Pour le pire et pour le meilleur » de James L. Brooks.
Critique subjective
« Escroc malgré lui » est un sympathique film familial qui a toutefois du mal à démarrer. La première moitié du film contient quelques longueurs et ne peut pas vraiment être qualifié de comique. Certaines scènes, comme le sauvetage de l’homme qui cherche à se suicider, sont un peu ratées car les dialogues ne sont pas assez solides. Le réalisateur parvient toutefois à nous arracher quelques sourires, en particulier dans sa mise en scène des entrailles de la poste.
La seconde moitié du film est beaucoup plus dynamique et permet aux acteurs d’exprimer pleinement leurs talents. L’introduction d’une romance et des gags plus fréquents amènent le film jusqu’au crescendo du procès final où Laurie Metclaf, qui interprète l’avocate déjantée de Tom, donne le meilleur d’elle-même. « Escroc Malgré lui » est donc un petit film drôle et parfois tendre, sans prétention, qui vous fera passer une soirée agréable en famille.
L'image
Couleurs
Définition
Compression
Format Vidéo
16/9 anamorphique couleur
Format Cinéma
1.78:1
La qualité générale de l’image est assez bonne. On ne note aucun problème de compression, mais le grain de la pellicule est très présent et nuit parfois à la précision des arrières plans, surtout dans les scènes d’extérieur. Hormis ce problème, la définition est bonne, avec une belle précision des arrières-plans dans les scènes d’intérieur. Les couleurs sont généralement précises, sauf dans les scènes de bord de plage à Los Angeles où la pollution semble ternir toutes les couleurs (mais l’effet est peut-être voulu par le réalisateur).
Langue
Type
Format
Spatialisation
Dynamique
Surround
Anglais
5.1
Français
2.0
Le DVD comporte plusieurs pistes sonores, dont une piste Dolby Digital 5.1 anglaise et des pistes en Dolby Digital Surround dans plusieurs langues dont le français.
La piste française dispose de doublages satisfaisant et d’une spatialisation correcte, à condition de monter un peu le volume sonore. Les bruitages sont tout de même en retrait pas rapport aux dialogues, ce qui ne favorise pas l’immersion dans le film. Par contre, un effort a été fait pour traduire les jeux de mots pour qu’ils ne perdent pas trop leur sens. Les voix surround ne sont pratiquement pas exploitées et la dynamique générale est assez molle.
La piste originale est beaucoup plus dynamique, avec un meilleur équilibre des voix et des bruitages. Les basses y sont beaucoup plus présentes et de nombreuses scènes bénéficient d’un report de l’environnement sonore sur les enceintes surround. Les acteurs s’expriment clairement et il est assez facile de les suivre, même si vous n’êtes pas très fort en anglais. Malheureusement, les sous-titres sont placés très haut dans l’image, cachant ainsi une bonne partie du champ de vision et devenant donc rapidement très gênants.
Les Bonus
Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée
0 min
Boitier
Amaray
Mis à part le chapitrage, l’éditeur Paramount ne nous propose aucun autre supplément.
Bonus

Livret

Bande annonce

Biographies

Making of

Documentaire

Interviews
Com. audio

Scènes sup

Fin alternative

Galerie de photos

Story board

Multi-angle

Liens internet

Interface Rom

Jeux intéractifs

Filmographies

Clips vidéo

Bêtisier

Bonus Cachés

Court Metrage