Frankie & johnny

Avant toute chose, je tiens à vous signaler que l’on doit passer encore par un menu "choisissez votre langue" avant de lancer le film.

Synopsis :

À sa sortie de prison, où l'avait conduit une naïve et malheureuse tentative d'escroquerie, Jonnhy (Al Pacino) est engagé comme cuisinier dans un petit restaurant grec de New York, l’Apollo. Décidé à refaire sa vie et à oublier son mariage raté, il se met aussitôt en quête d’une nouvelle compagne, et après une rencontre éclair avec l’ardente Cora, il tombe amoureux de la plus belle serveuse de l’établissement, Frankie (Michelle Pfeiffer). Mais Frankie, échaudée par de récentes déconvenues sentimentales, a choisi la solitude.

Critique subjective: 

Le film est tiré d’une pièce de théâtre de 1987 crée par Terrence Mc Nally ( Frankie and Johnny in the Clair de lune ) associé à une célèbre chanson d’amour des années 60. Le réalisateur Gary Marshall ( Pretty Woman, Just Married ou presque, Exit to Eden ) associé pour la partie script par le créateur de la pièce, met en scène, après Julia Roberts et Richard Gere, deux autres monstres sacrés du cinéma américain : Michelle Pfeiffer et Al Pacino ; mais la comparaison s’arrête là. Car si dans Pretty Woman, les quiproquos, l’humour et le rire l’emportent, autant dans Frankie &Johnny le tableau apparaît plus sombre. Transcendée par les deux comédiens principaux ( nomination de meilleur actrice dramatique aux golden globe pour Michelle Pfeiffer ), trempée dans le terreau de la vie quotidienne à New-York, cette comédie( que je classerais pour ma part dans les drames ) nous propose de les suivre dans une quête de l’amour et du bonheur à deux. Cette recherche fut pour eux douloureuse par le passé ( divorce pour lui, violence conjugale pour elle ), ce qui pose les jalons du mauvais côté pour les futures rencontres ( on se réfugie derrière ses préjugés ) . Mais à force de patience et d’opiniâtreté, on finit toujours par triompher.

Ce film pose pas mal de questions sur la vie en général de personnes ordinaires ( elles pourraient être vos voisins ) et y apporte un début de réponse, ce qui nous renvoit à travers le miroir à notre propre existence et expérience. C’est un film touchant, terriblement sensible, tourné avec justesse sans pour autant tomber dans le mélodrame ( je vous rassure on rigole quand même ), d’une grande sincérité et véracité, un film adulte en quelque sorte. En conclusion, un film à voir, à revoir et surtout à méditer.

A noter une apparition de DeDee, la sœur de Michelle Pfeiffer ( qui sera à l’honneur prochainement dans une adaptation du film Basic instinct pour la TV ) et la chanson du film interprété par T.T.D.A. (Therence Trent D’Arby )  

Elles sont vraiment impeccables, le master est superbe, le télécinéma sans failles, la compression on ne peut plus discrète (les arrières plans sont vraiment fluides), les couleurs sont saturées, et aucun poinçonnement ni taches de la pellicule ne viennent ternir ce fabuleux tableau. En résumé un sans faute.

Le tableau est par contre moins idyllique. Le film de toute façon ne se prête pas à des explosions de décibels et d'effets sur la totalité des enceintes.

La V.O. au format 5.1 (remixage du film projeté en dolby surround) mise juste sur une répartition de la musique sur les 5 canaux, au prix de noyer un peu le message de l'enceinte centrale. J'ai dû rehausser le niveau de celle-ci pour avoir des dialogues intelligibles (problème déjà rencontré sur une précédente critique: le film He said, She said, dans la même collection).

La V.F. en Dolby 2.0 Surround est à l'inverse beaucoup trop centrée sur l'enceinte centrale, au prix d'en oublier les menus effets du film. (J'ai pourtant désactivé le mode effect-of de l'ampli!)

les suppléments: Ils sont au nombre pléthorique de 1, une bande annonce en V.O.dolby 2.0; vraiment maigre, mais il s'agit d'une collection "économique" alors ceci explique peut-être cela! À noter, tout de même une belle sérigraphie du disque (voir captures suppléments)