Les 101 dalmatiens 2 : sur la trace des héros

Genre
Pays
USA (2002)
Date de sortie
mardi 12 novembre 2002
Durée
73 Min
Avec
Producteurs
Carolyn Bates & Leslie Hough
Scénaristes
Jim Kammerud & Brian Smith
Compositeur
Richar Gibbs
Format
Dvd 9
Site Internet
Informations
Complémentaires
D'après les personnages créés par Dodie Smith
Langues
PCM
Label
SS.Titres Film
SS.Titres Bonus
SS.Titres Commentaire
Français
Oui
Non
Non
Anglais
Oui
Non
Non
Le Film
Critique de Bruno Orru
Editeur
Edition
Simple
Label
Zone
2
Durée Film
73 min
Nb Dvd
1
Les 101 dalmatiens 2 : sur les traces des héros place l’action à la suite de l’aventure originale. Pongo et Perdita cherchent encore la méthode pour gouverner cette meute turbulente et composée de caractères déterminés. Cette nouvelle aventure place sur le devant de la scène Patch, le chiot le plus accroc à la télévision qui ne cesse de rêver aux aventures de son héros, le chien Ouragan. De son coté, le chien acteur rêve également d’accomplir, pour de vrai, de fabuleux exploits. Alors que la meute déménage, Patch se retrouve séparé de ses frères et va, par le plus grand des hasards rencontrer son héros de l’écran. Tous les deux vont partir pour quelques aventures et croiseront la méchante Cruella qui ne cesse de chercher un moyen pour kidnapper la portée de Pongo et Perdita.





Les 101 dalmatiens 2 : sur les traces des héros est une aventure plaisante mais dont le charme rétro de l’épisode original s’est perdu au fil du temps.

La faute sans doute à un scénario qui propose une enquête canine sans trame sous-jacente et sans réelle surprise. L’apparition de Lars en tant que complice de Cruella est amusante mais insuffisamment travaillée et Ouragan ne dégage pas l’étoffe du héros qui restera dans nos mémoires. Un spectacle captivant pour les plus petits mais pas au-delà.

Pour mieux apprécier le coté technique de cette suite, nous vous proposons de lire les commentaires des réalisateurs enregistrés à l’occasion de la sortie du DVD.





Afin de rester dans l’esprit du premier épisode, les équipes Disney n’ont pas hésitées à reprendre le style graphique des personnages originaux ainsi que plusieurs cellos originaux qui servaient de décors à certaines scènes, devenues mythiques au fil des ans. Cette méthode est assez intéressante car, bien que 40 ans séparent ces deux aventures, on pourrait croire que leur conception soit rapprochée. Voici les explications des deux réalisateurs du film.



A propos su style graphique :



" Les 101 dalmatiens fut créé par des artistes de Disney au sommet de leur art. Quand on sait un peu comment fonctionne l’animation, il est très facile de constater qu’ils se sont vraiment amusés à dessiner de film " explique le réalisateur Brian Smith. " Si les arrières plans sont si réussis, c’est parce que les animateurs ont vraiment pris le temps de les travailler avec style. Il nous a donc fallu ingérer tout leur style, tout leur savoir-faire, toute leur perception des choses pour mieux stimuler notre inspiration. "



" Le film bénéficie d’angles de vue très spécifiques et les arrières plans sont vraiment très différents de ceux qu’on à l’habitude de voir dans les productions Walt Disney " ajoute Jim Kammerud, l’autre réalisateur du film. " Tous ces fonds, tous ces décors sont un peu comme la ligne d’horizon dans une peinture. Il y a beaucoup de textures et une vraie densité. Comme les personnages sont très anguleux et graphiques, ils ressortent d’autant mieux sur ces décors. "



" D’une certaine façon, l’approche du premier film est exactement à l’opposé de ce qui se fait généralement en matière d’animation " poursuit Jim Kammerud. " D’ordinaire, nous essayons de faire en sorte que les décors soient les plus simples possibles. Avec Les 101 dalmatiens, c’est tout l’inverse. Comme ce genre de découverte a toujours amélioré la créativité des artistes, notre travail sur Les 101 dalmatiens 2 est donc devenu plus riche. Nous ne serions jamais parvenu à ce résultat si nous n’avions pas compris l’approche artistique du dessin animé original. "



" Bill Perkins, le directeur artistique, est tellement doué pour apprécier un style et en analyser les éléments créatifs qu’il n’a eu aucune peine à intégrer le partis pris de ce nouveau dessin animé et à exposer aux autres artistes ou résidaient les complexités stylistiques " explique Jim Kammerud. "  Il a un niveau d’expertise élevé, qui était indispensable à la réalisation de ce film. C’est en grande partie grâce à Bill que nous avons été capable de conserver ce style artistique d’avant-garde et les rythmes de jazz du premier dessin animé. "



Au sujet des nouveaux personnages :



Brian Smith commente : " Nous tenions à une dimension supplémentaire. Si vous prenez l’exemple d’Ouragan, qui est acteur de série télévisée, il est évident qu’aucun chien ne pourrait normalement lui ressembler. Nous lui avons donné toute la personnalité qu’il méritait en prenant garde toutefois à ce qu’elle n’outrepasse pas le comportement canin habituel. Chacun d’entre nous devait garder à l’esprit qu’Ouragan devait toujours se comporter en animal. "



" L’astuce consiste à trouver le fragile équilibre qui fait ressortir l’humanité du personnage et lui conserver en même temps son réalisme d’animal " ajoute Jim Kammerud. " Nous sommes d’ailleurs très fiers du travail accomplis sur Patch. Il véhicule de nombreuses émotions pour le spectateur et il conserve à chaque image son intégrité ".



A propos de Ouragan :



" Comme le caractère d’Ouragan n'était pas clairement définies dans le premier film, ce fut très amusant pour nous d'étoffer ce personnage. Nous avons donc décidé qu'il serait un croisement de Rintintin et de Buzz l’éclair ", explique Brian Smith. " Ouragan est une sorte de cabotin charmeur. Il s’aime et aime être Ouragan. Il a, en quelque sorte, complètement perdu de vue qu'il incarnait juste le personnage d’Ouragan à la télé et qu'il n'est pas un héros. Quant il découvre qu'il va peut-être perdre son rôle dans la série, cela a un effet dévastateur sur lui. "



A propos de Cruella :



" Cruella n’est plus autorisée à acheter des fourrures ", explique Brian Smith. " Elle est vraiment bouleversée et angoissée quand, en se promenant dans une galerie d’art, elle se retrouve face à cette magnifique peinture faite d'une seule tâche noire sur un immense fond blanc. Et ceci déclenche à nouveau ses obsessions... " Jim Kammerud ajoute : " Elle est délicieusement diabolique. Elle peut être vraiment mauvaise et dans le même temps vraiment drôle. "



A propos de Lars :



" Lars est vraiment un hommage à tous les artistes pop art d'avant-garde qui cultivait la bizarrerie dans les années 1960 ", confie Jim Kammerud. " C'est un personnage déprimé et tragique qui compense son vide sentimental et existentiel par son travail. Il y a presque un soupçon de flirt entre lui et Cruella. elle aime sa peinture et il l’aime pour ça. Mais en réalité, elle utilisait juste l’art de Lars reçu pour sublimer son désir pour les chiots ".



A propos de la musique :



" Richard nous a vraiment offert une diversité musicale composée de jazz londonien des années 1960, de rythmes de western pour les scènes d'action et de sonorités légères pour les moments d'humour avec les chiots. Ce n'est pas évident de trouver un artiste qui offre une telle diversité mais Richard était suffisamment fou pour prendre ces risques et il a composé une musique très éclectique " constate Jim Kammerud. " Richard Gibbs a vraiment saisi les différents rythmes du dessin animé, alternant entre les scènes d'action des séquences ponctuées de rythmes jazzy et des morceaux magistraux. Celui interprété par un orchestre de quatre-vingt-dix musiciens durant la scène où l'autobus à impérial conduit par les chiens en plein centre de Londres est vraiment remarquable " ajoute Matt Walker, vice-président chargé de la musique pour Disney télévision. La difficulté a ensuite été de donner une voix à cette musique si variées. Will Young, jeunes chanteur anglais été choisi par Matt Walker : " Will Young a capté toute la joie et l'exubérante jeunesse qui se dégageait de patch et Ouragan. Il a notamment prêté sa voix à la chanson phare du dessin animé, "Try again", qui apparaît lorsque Ouragan déploie tous ses efforts pour réaliser un véritable exploit, cela grâce à l'assistance de Patch. "
L'image
Couleurs
Définition
Compression
Format Vidéo
16/9 anamorphique couleur
Format Cinéma
1.66:1


Un master propre qui propose une image dynamique mais toutefois respectueuse des nuances pastels des arrières plans. A ce sujet on peut noter que les personnages se détachent des décors avec une approche graphique différente, procurant un effet 3D parfois déroutant. La compression est sans défaut notable.

Le Son
Langue
Type
Format
Spatialisation
Dynamique
Surround
Anglais
5.1
Français
5.1
Français
5.1


Les pistes VO et VF 5.1 sont similaires avec une enveloppe spatiale réduite et quelques effets surround distillés avec parcimonie. A l’opposé, les grognements d’Ouragan emplissent la voix centrale avec une dynamique aussi impressionnante que surprenante. L’intégration de la partition sonore est parfaite, permettant de souligner en mesure le rythme de l’histoire. La piste DTS n’apporte rien de particulier.

Les Bonus
Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée
15 min
Boitier
Amaray


Le déploiement des menus se fait en musique sur fond visuel animé.



Bien que ce DVD dispose du label THX, nous sommes en présence d’une édition " simple " avec par conséquent des suppléments réduits.

Malheureusement, le faible intérêt de ceux-ci ne perme pas de relever le manque quantitatif. Le premier avertissement prend la forme d’un jeu interactif qui nous plonge dans la loge d’Ouragan. Au visiteur de la loge de découvrir quelques petites surprises mais il ne s’agit pas réellement d’un jeu mais d’une simple visite, l’élément le plus intéressant étant un faux bêtisier mettant en scène Ouragan.



Pour les amateurs de jeux, une deuxième option permet d’accéder à un jeu intitulé " Perdus dans Londres ".

Contrairement à ce qu’indique la jaquette, ce n’est pas un jeu de réflexe mais de connaissance globale sur Londres, niveau pré scolaire ! C’est un QCM qui mène… nulle part, c’est simplement pour le plaisir de jouer.



Enfin, un pseudo making of conduit par les deux réalisateurs emmènent les plus enthousiastes d’entre nous dans une présentation superficielle et à grande vitesse.

Problème, les pseudo secrets de fabrications n’intéresseront sans doute pas les plus petits alors que la présentation qui en est faîtes agace très vite ceux qui ont plus de quatre ans. Pour les plus tenaces, vous aurez droit à quelques explications sur le rôle d’un story-board et les sempiternelles images des acteurs qui s’éclatent derrière leur micro. Dommage car il aurait été intéressant de mieux connaître la démarche de fabrication d’une suite vidéo qui, comme nous l’ont expliqué par écrit les deux réalisateurs, répond à des impératifs artistiques et de scénario bien précis.
Bonus
Livret
Bande annonce
Biographies
Making of
Documentaire
Interviews
Com. audio
Scènes sup
Fin alternative
Galerie de photos
Story board
Multi-angle
Liens internet
Interface Rom
Jeux intéractifs
Filmographies
Clips vidéo
Bêtisier
Bonus Cachés
Court Metrage
Jeu interactif